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EAN : 9791040534211
256 pages
Librinova (12/08/2023)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Éphèse. 21 décembre. 00 h 10.

Un mur de verre de marque Vecuritas explose spontanément dans une douche à l’italienne.

Bien loin, plus à l’Est, le même jour, à plus grande échelle, le même phénomène se produit, expliqué, lui.


[…] Ils prennent de la cocaïne puis une douche.

Voilà.

Il était cinq heures, virgule, à Sofia Antipolis.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je vous préviens juste que si je mets cinq étoiles est parce que j'ai trouvé le livre dans les toilettes du cinéma le Bijou que je fréquente assidument.

Ce livre m'a laissé complètement dubitatif pour sa première moitié.

Il commence léger comme une brise : un voyage en Crète fort bien raconté, en musique, et avec des chats ; il nous parle en réalité de tout autre chose sans jamais le nommer. C'est fin, réussi, ça touche le visage de Dieu à de nombreux moments, en particulier le dénouement qui donne tout son sens au titre : la lumière incertaine (oui, mais lumière tout de même).

La suite est incompréhensible, mais alors vraiment, mais pas dénué de beauté : le lecteur ayant payé 49 centimes ira-t-il au-delà ? Bah non, il retournera à de la fantasy ou, pour les dames, à de la romance (il y en a de bonnes, attention, je pense à Elise Picker en particulier, assurément la meilleure en la matière), voilà tout.

Oui, mais c'est dommage, car la suite fournit les réponses, les clés de lecture, et même de compréhension, à ce magnifique texte poétique qui pose THE QUESTION : l'a-t-il violée ou non ?

Il faut donc attendre la moitié du roman pour entrer dans le coeur du sujet résolument moderne : où commence le consentement ?

Note à l'auteur : ne publiez que la deuxième partie, et vous trouverez à coup sûr un éditeur, parce que c'est fin, c'est sensible, c'est intelligent, c'est poétique, c'est follement drôle surtout, et puis il y a bien une réponse, courageuse, à la question posée ; bien sûr vous le lirez et verrez si, comme moi, vous êtes d'accord avec la version de l'auteur (qui l'a vécu ?).

J'ai également apprécié la fantaisie pleine de sens de la couverture (je n'ai pas exactement la même que celle qui apparaît sur Babelio), de la 4e de couv (malheureusement absente dans la version numérique que j'ai commandée pour soutenir l'auteur : 49 centimes) et du sommaire, ainsi que l'hommage appuyé à un groupe que j'aime aussi beaucoup, et bien présent dans ce recueil de fausses nouvelles (vous aurez compris qu'il y a un fil conducteur que vous ne pourrez pas ignorer) vraiment très réussi pour qui franchira La Lumière Grise, dont je viens à l'instant de comprendre le titre : bien joué.
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Un tumultueux voyage intérieur, une belle aventure littéraire. Un roman expérimental et original dans la forme, le style et l'écriture, où il sera toujours question de "lumière" intérieure vécue différemment selon les époques. ce livre est poétique loin des clichés il peut être parfois choquant pour certains, car il y a des passages très crus, mais ce n'est pas ce qui domine dans ces nouvelles.

On est vite "accro" au péripéties du personnage central dans la première nouvelle : un homme qui essaie de revivre un moment inoubliable de sa vie : un instant de fusion parfaite entre la beauté d'un paysage et la beauté d'une femme.
Ce livre retrace d'abord l'histoire d'un homme en quête de beauté, d'amour de contemplation il voyage à la fois dans son esprit et sur cette île magnifique qu'est la Crête et il est habité par tout ce qu'il voit !... on apprécie de très belles descriptions de paysages, associées à tous les états d'âme de l'auteur. On suit également différents centres d'intérêt propre à l'écrivain : la musique et le cinéma. b
Beaucoup de chroniques musicales pertinentes montrent une grande connaissance des frères Gallagher, Oasis, David Bowie et d'autres.

Dans le deuxième volet la lumière change. On parle d'un homme de 40 ans qui souffre de dépression et n'aime pas son époque; il nous raconte ses déboires et ses déceptions amoureuses et amicales avec verve et humour. Non sans un certain cynisme, il nous narre le côté sombre des réseaux et la difficulté d'Etre.
Le personnage est attachant car il se met à nu non sans courage et est aussi ascerbe pour lui que pour les autres, mais toujours dans une toile de fond poétique et littéralement intéressante.

Un roman en creux ou l'auteur ne se livre jamais totalement mais maîtrise bien sa plume et structure d'une manière très personnelle et efficace son ouvrage.

Un roman à découvrir !!
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Je suis tombé sur ce livre dans les toilettes du bar le Phénix à Chelles. Enfin plutôt ma femme, vu qu'il était bien mis en évidence apparemment. Je ne sais pas trop d'ailleurs quel est le sens de cette promo. Peut-être finalement était-ce plus simplement un message de la personne qui l'a laissée ici pour nous dire que c'est un livre de merde (ou de pisse).

Alors qu'en est-il vraiment ?

J'ai pour ma part beaucoup aimé "la nouvelle" centrale. Je mets des guillemets car elle est liée à la suite, elle est expliquée dans la suite, elle s'éclaircit dirons-nous. Mais je trouve qu'il aurait fallu juste la publier elle-seule, pour un garder le mystère et lui donner par là un statut d'oeuvre culte méconnue car pour qui la lit attentivement, c'est vraiment extraordinaire.

En réalité, si je voulais vraiment noter comme je le sens, j'aurais mis 4 étoiles et demi, parce que le style est nerveux, au scalpel. Ca tape dur, ça tape fort, et la pirouette finale est absolument extra, du niveau d'Usual Suspect dans un style qui n'a rien à voir.

Je pense que ce mystérieux couple ira loin.

Ah oui, le résumé plein de non-sens est à se tordre de rire, notamment la fausse critique (à moins qu'elle soit vraie, j'ai vérifié sur le net, et elle n'y est pas).
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Lambda, ce serait bien un qualificatif qui ne siérait pas à Léonard. Pas idéologue pour deux sous, il lui arrive très souvent de s’insurger contre les gauchiasses caricaturaux qui font tout sauf servir la cause, ses collègues en premier lieu. Oui, car Léonard est lui aussi prof. De sciences économiques et sociales. C’était donc loin d’être gagné leur amitié, Tom étant lui un vendu du grand capital pour les ennemis enseignant des matières nobles à des élèves nobles. Comprendre de filière générale. Mais, on l’a déjà dit, Léonard n’est pas un idéologue et n’a jamais l’espace d’une seconde insinué une quelconque supériorité par rapport à Tom. Léonard et Tom, c’est un peu comme de l’amour finalement – non consommé s’entend, que le lecteur homophobe se rassure – dans le sens où ce qui les lie est indéfinissable. Ils sont par exemple les seuls à pouvoir rire d’exemples de titres ronflants (et parfois de plans) de thèses d’économie (ou de sociologie, ou des deux : transversalité) qu’ils inventent au gré de leurs rencontres, la preuve si l’en est que Léonard sait rire des matières nobles qu’il enseigne, et triper (avec à peine un gramme dans le sang, ce qui est finalement très petit pour ce genre de soirées) sur le nom de station du métro lillois dont il imagine qu’elle pourrait constituer un excellent titre pour le futur film de Denis Villeneuve, le responsable de la suite franchement réussie de Blade Runner.

C’est au moment précis où il lit le nom de la station de métro qui les fera hurler de rire jusqu’au bout de la nuit (mais tous deux seuls, raison pour laquelle nous ne perdrons pas plus de temps à vous en parlant dans ce roman) qu’il reçoit le message de Noni, son dernier match sur Tinder, une affaire bien embarquée après un dîner prometteur au restaurant Au Rendez-Vous de la Marée sur le canal de l’Ourcq (et un baiser ensuite sans la langue, attention). Il peut dire qu’il l’a attendu celle-ci. La pauvre géorgienne (elle travaille la moitié du temps en France, et a un très bon salaire, précisons-le afin de ne pas emmener le lecteur raciste sur une fausse piste) est confinée dans un hôtel (4 étoiles, mais le temps y est long) car elle rentre de France ! Le stress, la solitude, les infos anxiogènes la conduisent probablement à voir son corps augmenter de quelques dixièmes de degrés : 37 degrés le soir. On peut se foutre de la gueule de ce pays pauvre, n’empêche que nous, on lui aurait pas fait faire le test, et elle serait morte d’inquiétude. Première bonne nouvelle : elle n’a pas le Covid 19. Pour expliquer la seconde, il faut rappeler ici que l’histoire est vraiment prometteuse et que Tom s’est fait un sang d’encre pour elle. Ce rappel essentiel étant fait, voici le message qu’elle lui envoie et qu’il lit tout sourire en voyant le nom de la station de métro lilloise (que nous avons laissé en anglais car il nous semble que cela sonne mieux en anglais).

Don’t worry, life is just postponed.. (smiley clin d’œil)

[ Ne t’inquiète pas, la vie est juste reportée.. (smiley clin d’œil) ]
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Ragaillardi par cette existence qui existait enfin, la sienne, et son talent, il était enfin temps de revenir sur le marché.

Le lecteur subtil sait de quoi il est question ici, il a pressenti que Tom a un problème avec les femmes. Bingo !

À dire vrai, le problème n’existe que dans sa tête, sa psychologue qui lui plait bien (et, non, ferme ta gueule, ce n’est pas un transfert) le lui a dit : je ne me l’explique pas, mais vous êtes tombé sur des névrosées d’un fort beau gabarit, un enchaînement spectaculaire (Audrey avait de l’humour).

Entre la première qui lui reprochait des pratiques sexuelles qu’elle lui avait demandées – et appréciées – la deuxième qui lui reprochait les dites pratiques (car Tom avait répondu à la question qu’elle lui avait posée : il était honnête, malheureusement) au point de pourrir la relation pendant des années (et lui, le con, il culpabilisait), la troisième qui l’aimait peut-être, mais pas autant que les boutiques de La Vallée Village – certes, moins chères qu’à Paris – et qui ne voulait pas de deuxième enfant avec lui (Hector, son fils et mari, était issu d’une précédente relation qui avait détruit la femme) mais en fait si, le jour où il la quittait, la quatrième qui voyait dans son désir d’écriture une homosexualité refoulée, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’effectivement, il n’avait pas été gâté par un destin farceur.

Nous n’évoquerons pas ici ce qu’il appelait ses p’tites parenthèses, par souci de concision et manque d’information. Connaissant Tom, nous pensons qu’il s’agit là d’un euphémisme et que ces dernières l’ont bien plus marqué qu’il ne l’affirme. Mais, et ce afin d’éviter tout malentendu, et sans trop vouloir s’étendre sur le sujet (soyons concis dans cette introduction qui commence à trainer en longueur), nous pouvons affirmer avec une certitude absolue qu’il n’a jamais connu de ce qui est appelé dans le jargon des spécialistes one night stand, ou ONS, ou coup d’un soir.

Ce bref historique nous permet d’entrer dans la vie de Tom à partir de ce moment où il commençait à aller mieux.

Ce moment où tous les signaux étaient au vert.
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Tom est conduit ensuite par une escorte comprenant le policier et deux de ses collègues dans une petite pièce attenante au contrôle de sécurité, que les deux hommes qui y entrent avec Tom ferment à clé.

Il aperçoit le prénom du deuxième policier : Sergio. Le sac à dos de Tom est fouillé de fond en comble, ils n’y trouvent rien d’illégal, ils seraient presque déçus. Ils s’essaient ensuite à un interrogatoire mais leur anglais est à ce point limité qu’ils sont obligés de basculer au serbe qu’évidemment, Tom ne comprend pas. Il ne sait pas dire « bonjour » en serbe. Pas même « merci », c’est dire. Mais il est certaines choses universellement compréhensibles : c’est ainsi que Sergio fait signe à Tom de se déshabiller. Ce dernier demande confirmation qu’il a bien compris, le policier le lui confirme dans la langue de Shakespeare. Yes, Yes. Les deux hommes semblent ravis, et Sergio n°2 ouvre alors un petit placard en hauteur d’où il en sort un flacon et des gants. Ses mains, ses doigts, sont immenses.
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Bon, ça se roule quelques pelles en attendant le dessert (elle embrasse bien, ça lui change de ses relations passées, on ne le dira jamais assez, mais c’est important), et aussi tandis qu’il fait la vaisselle. L’arrivée dans la chambre, la sienne, celle du bas, cette fois-ci, est logique. Et ce d’autant qu’elle lui dit en mangeant les fruits exotiques qu’il a préparés maison en salade de fuit (avec du rhum) : moi, je suis cannibale, attention. Il ne le prend pas au pied de la lettre évidemment, il a bien compris, la suite le lui confirme. Et alors que l’absence de préservatifs aurait pu se solder par son liquide compact sur son fessier généreux et aussi plaisant à prendre que la salade de fruits à manger (une réussite, ils sont tous deux d’accord), un léger malaise le saisit. Après qu’elle démontre ses compétences en termes de cannibalisme (elle n’avait pas teasé pour rien), et alors que la suite semblait augurer du meilleur (car elle n’était pas assez jolie pour qu’il s’embarrasse de sa bienséance de ne pas la prendre à quatre pattes aussi vite après la première rencontre) – et elle l’est (elle saute sur lui en lui faisant mal, aussi bien à cause de son poids qu’à cause sa verge douloureuse car exploratrice d’un endroit serré le matin-même, et par cette douleur insupportable quand on se retient de jouir des heures durant) – mais voilà, ça ne passe pas, ce tu peux mettre la télé avant ?

Mais enfin, pourquoi ?

Oh, la levrette a lieu, et elle en a autant envie que lui, son enthousiasme, il ne peut en douter, mais Sophie Davant en écho des cris africains, et libérés – qui auraient pu être l’expérience sexuelle la plus intense de sa vie quand il y repense, excité - l’amollissent peu à peu. Il n’a pas de préservatifs, l’excuse est toute trouvée : Tom est un homme responsable.
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Le trajet est long. Trois heures, m’indique mon GPS. Pour s’occuper, il faut donc des ressources musicales - j’en ai – et de quoi penser pendant tout ce temps – j’en ai encore davantage, en particulier ce matin.

{Essayer tant bien que mal de croire Liam Gallagher lorsqu’il m’affirme pendant plus de 9 minutes, que, mais si, « It’s gonna be ok » (« ça va aller »), le « mais si » étant de moi. Être définitivement convaincu (sans le « maybe ») lorsqu’elle arrive à la fin de la playlist « Give Me Gin And Tonic » (qui n’était pas encore finie, 81 titres, quand même), que Live Forever est bel et bien ma chanson préférée et que j’avais ô combien besoin de l’écouter aujourd’hui. Se faire réveiller de sa rêverie par Primal Scream et leur electro-psychédélisme stimulant. Se dire que, mais oui, le pouce « j’aime » et celui « j’aime pas » de Messenger fait penser aux empereurs romains lorsqu’ils décidaient, ou non, de laisser la vie sauve aux gladiateurs vaincus, ce qui me fait sourire.}

Voilà, c’étaient les highlights, première partie, des rêveries du conducteur solitaire (disponibles aux éditions Noel, pour ceux que ça intéresse) (...)
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