Deuil interdit

Deuil interdit de Michel Connelly ( Points - 457 pages )

Avec un Connelly vous êtes certain de passer des heures captivantes.
Notre Bosch revient après trois ans de retraite.
Cela ne plait pas a un gradé, Irving.
Il retrouve sa coéquipière, Rider. C'est elle qui a proposé son nom pour le nouveau service des affaires non élucidées.
Leur premier dossier date de 18 ans.
Une jeune métisse de 16 ans, Becky est assassinée.
L'enquête sera difficile car beaucoup d'éléments ont disparu.
En 1988 que s'est il passé pour qu'un inspecteur s'est permis de menacé le père de la victime ?
Problèmes de racisme ?
Si vous aimez les enquêtes avec de nombreux rebondissements pour juste découvrir le nom de l'assassin à la fin, ce livre est pour vous.
Aucun assassinat ne devrait rester impuni.
Mireine

Je n'ai pas beaucoup l'habitude de lire des polars et l'envie était de plus en plus pressante. Je me remets donc avec un Connely. Ce roman commence par le retour de Bosch dans les services de police après une courte retraite de trois ans. Il est affecté aux « Cold Case », les vieilles affaires non résolues. Bosch se remet donc sur une histoire de dix-sept ans. Une jeune fille assassinée froidement sans explication. Les parents ravagés.
Difficile de s'y remettre après tant d'années, mais la ténacité et surtout l'esprit de déduction et l'analyse pessimiste et fataliste de l'enquêteur vont permettre de nous proposer un récit palpitant. Là où l'auteur réussit un tour de force, puisqu'il nous entraîne dans une histoire refroidie du siècle dernier pour nous décrire une enquête pleine de rythme et de rebondissements. Je ne connaissais pas le personnage de Bosch, un homme parfois un peu rude mais très attachant et professionnel. Les différents personnages sont décrits avec beaucoup de justesse.
L'auteur réussit à ne pas altérer le récit par des indices trop flagrants vous permettant de déceler dès la mi-parcours le meurtrier. C'est la surprise jusqu'au bout. L'écriture est fluide et le roman se lit avec empressement.
Un très bon polar qui me donne envie de continuer dans ma lancée tellement j'y ai pris du plaisir.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

Un très bon polar !
Je prends ce bouquin un peu au hasard dans la bibliographie de Connelly. Mais à la fin de ma lecture, je me promets de reprendre ses romans dès la début tellement celui ci m'a plût. L'intrigue était parfaite mais ce sont les personnages qui m'ont permis de dévorer ce livre.
L'histoire : Harry Bosch reprend du service dans les rangs de la police de Los Angeles au niveau du service des Cold Cases où affaires non élucidées. Même si je n'ai pas lus les précédents livres expliquant la retraite de l'inspecteur, on ressent pleinement l'envie de Bosch de se replonger dans son quotidien d'inspecteur.
Son binôme recomposé avec son ancienne coéquipière, ils héritent d'une affaire vieille de 17 ans. Une jeune fille est retrouvée morte et l'enquête ne permet pas de retrouver le criminel. Mais 17 ans après les faits, un prélèvement ADN de l'époque est relié à une identité et l'affaire peut être relancée.
On n'est pas ici dans une enquete aux multiples rebondissements qui cherche a perdre le lecteur, on est ici dans une histoire qui sent la réalité. J'ai adoré la plongée dans ce quotidien d'enquêteurs: la relation entre collègues, la culpabilité des flics, les guerres d'ego, le rapport à la hiérarchie, la relation enquêteur/famille de la victime... on sent que l'auteur connaît son sujet! Un très bon moment passé.

Impressionnant...
Ce livre on dirait une vrai série policière, du début jusqu'à la fin on retrouve de l'action mais aussi beaucoup d'indices.
Mais la fin à du rebondissement sur l'enquête c'est incroyable.
Je recommande ce livre et c'est sur que c'est min coup de coeur.

Harry est de retour après quelques années de retraite forcée. Il reprend du service dans l'unité qui gère les cold cases. Un meurtre non élucidé et où personne n'est condamné, car possiblement que quelqu'un de l'autorité policière y serait mêlé. On est heureux de retrouver M Bosh, qui a probablement assoupli son caractère fougueux. Un tout bon polar et d'une lecture agréable.

Vraiment bien ! Connelly et son personnage Harry Bosch, de retour aux affaires non résolues du LAPD après une retraite écourtée. Ce genre de livre qui dès la toute première phrase me pince là où il faut pour savoir que déjà je suis en plein dans l'histoire et que je vais adorer. Et comme toujours avec cet auteur, je n'ai pas été déçu. Une affaire non résolue qui trouvera en définitive sa solution; une enquête parfumée de découvertes et d'embûches, un flic bien placé qui ne se trouve pas là par hasard et dont les mains ne sont pas forcément propres bien que son homme de mains soit physiquement comparé à Mr. Propre dans la pub homonyme. Une jeune fille enlevée, non violée et tuée par un assassin qui a tenté de maquiller cela en suicide. Et un suspense ainsi qu'une survie difficile voir intenable pour ses proches pendant 17 ans, jusqu'à la reprise de cette cold case par Bosch. Un scénario bien pensé et bien écrit !

Harry Bosch reprend du service pour notre plus grand plaisir. Ça se lit bien et c'est sympa. En plus, le chef Irving en prend enfin pour son grade. Une bonne cuvée.

Un écrivain que j'adore, tous ses romans sont écris avec passion et ils se lisent avec un plaisir réel !
Que ce soit les séries ou les romans tout est super

J'ai lu tous les livres de Michael Connelly, je le ai tous adoré, sauf un seul : Darling Lilly, peut-être parce que son personnage principal L'inspecteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD n'y était pas. D'abord sur les 24 polars écrit par Michael Connely il est préférable de commencer avec le premier : Les égouts de Los Angeles, paru en 1992 et lire les autres dans l'ordre chronologique de parution. Celui-ci, Deuil interdit, est le douzième de la série avec Harry Bosch.

Hormis Harry Bosch qui vit et vieillit au fil des livres et qui menace souvent de prendre sa retraite, une grande partie des personnages évoluent dans le même univers et s'entrecroisent fréquemment. En résumé, les intrigues, les enquêtes, sont pratiquement toutes vécues à travers Harry Bosch, un enquêteur typique, impulsif, en proie à de nombreux démons, hanté par sa vie passé et ses souvenirs de la guerre au vietnam, déçu par ses liaisons amoureuses qui durent souvent le temps d'un roman ou deux et confronté à une hiérarchie qui lui nuit plus souvent qu'il ne le voudrait . Pourtant Harry Bosch reste inflexible face à au travail à accomplir, il ne compte pas les heures, les nuits blanches et les distances à parcourir. Doté d'une morale intraitable (tout le monde compte ou personne ne compte) il n'hésite pas non plus à outrepasser les règles de la justice pour rendre justice. Cela étant dit, il est aussi un être drôle et attachant, un charme certain, qui nous fait rire tant sa vie, parfois est un vrai chaos. Par chance, il a conservé sa maison, son refuge, sur le haut d'une colline de Los Angeles, dont la terrasse offre une vue imprenable sur la ville, un espace à lui, où il prend le temps de s'arrêter le temps d'une bière ou deux. C'est l'humanité de ce personnage qui stimule notre désir de continuer à le suivre au fil des livres. Harry Bosch devient notre héros, un personnage dont la menace de retraite nous fait peur en tant que lecteur mais par chance l'auteur ne le laisse pas partir si facilement.

Il y avait longtemps qu'on n'avait ouvert un Connelly.
Avec Deuil interdit, il n'aura suffit que de quelques pages pour nous replonger avec délices dans les rues de Los Angeles aux côtés de Harry Bosch, notre détective préféré.
Et on a bien vite retrouvé cette espèce de noirceur poisseuse qui semble coller aux basques des enquêteurs du LAPD, dans cette ville désabusée qui semble concentrer tout le désespoir du monde.
Après une longue série d'excellents polars, Connelly est toujours en grande forme et on a bien aimé cette intrigue-là, particulièrement bien construite jusqu'à un dénouement étonnant.
Harry Bosch reprend du service : il retrouve Kiz Rider, sa coéquipière black, et à eux deux vont réouvrir les dossiers des "affaires classées".
Le second épisode, Echo Park, est sorti ce mois-ci en France.