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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le M.C. du polar est de retour mais il est fatigué. Son slam urbain manque de souffle.

Un tout petit petit Connelly que ce "Deuil Interdit" donc une toute petite petite critique, non mais !

Cet opus raconte à quel point Harry Bosch, après 3 années à la retraite, se sent rouillé pour son retour à la brigade Vols et Homicides aux Affaires Non Résolues. de là à penser que c'était autobiographique pour Connelly, il n'y a qu'un pas tant ce roman est peu passionnant. Mais ne nous y trompons pas tant il est évident que le grand M.C. garde de sa superbe et aura redressé la barre dès le suivant avec un flow plus puissant (celui-ci date de 2005).

Petite intrigue à la Cold Case donc. Mais autant dire que ce qui passe bien en série télé donne à l'arrivée un bouquin ennuyeux. Ben oui, pas de Lily Rush, pas de ralentis larmoyants pas de fond musical des Eighties. C'est du coup beaucoup moins pittoresque.
Ce qu'il en reste néanmoins c'est toujours une vision juste mais souvent acerbe sur la vie en Amérique, sa police et sa justice.
- Et vous Joey Starr qu'en pensez vous ?
"La police, la justice, tous des fils..."
- Oui je pense que le message est clair et bien passé auprès de nos lecteurs !
2/5
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Dans une courte préface, Michaël Connelly explique ses regrets d'avoir « démissionné » Harry Bosch après Wonderland Avenue. A ce moment précis, il pense que la carrière de Harry doit s'arrêter après avoir bien servi et protégé. Mais rapidement, l'auteur est pris de remords, remet Harry en selle et fait de lui un détective privé au cours des deux opus suivants, Lumière morte et Los Angeles River. Cette orientation professionnelle peu crédible puisque les privés résolvent rarement des affaires criminelles ne satisfait pas l'exigeant romancier soucieux du détail véridique. La résolution de cet épineux problème est trouvée lorsqu'un nouveau et authentique patron du LAPD souhaite que d'anciens inspecteurs de police reprennent du service. Harry peut ainsi réintégrer son service dans l'unité des affaires non résolues, en totale conformité avec la réalité.


La première affaire confiée à Harry et à sa collègue Kizmin Rider concerne le meurtre non résolu de Rebecca Verloren, jeune fille métisse âgée de 17 ans en 1988. Dix-sept ans après les faits et grâce aux progrès scientifiques, une analyse chimique effectuée dans un laboratoire du ministère de la justice révèle une identité qui pourrait bien être celle de l'assassin. de nombreuses ramifications apparaissent bientôt autour du cadavre de Becky qui entraînent Harry et Kiz sur les traces d'un groupe neo-nazi nommé Racial holy War. Mais en 1988, alors que des antagonismes raciaux couvent déjà dans la cité des anges, la police regarde ailleurs, nie toute connotation raciste dans le meurtre de Becky, au motif officiel d'éviter l'embrasement de la ville. Est-ce pour cet héroïque motif que le dossier de Becky a été dirigé sur une voie de garage, ou pour des raisons moins nobles de corruption, d'étouffement politique ou de simple incompétence ?


Comme toujours avec Michaël Connelly, l'intrigue est ficelée serrée, passionnante, méticuleusement journalistique et les descriptions de Los Angeles font de Deuil interdit un roman géographique dans lequel il est très plaisant et instructif de se promener. Il s'agit également d'un document socio-politico-historique puisque l'auteur met l'accent sur les signes avant-coureurs qui annoncent dès 1988 les émeutes qui éclatent en 1992, faisant une cinquantaine de morts, après le passage à tabac de Rodney King. Mais le tournant professionnel négocié par Harry offre surtout à l'auteur l'occasion de lui fixer des objectifs et de définir sa feuille de route. Son credo adapté à ses nouvelles fonctions est de parler au nom des morts, de faire entendre les voix qui se sont tues dans l'indifférence et l'impuissance policières, et de permettre aux familles d'envisager un deuil tardif jusque là interdit. Harry ne travaille plus dans l'urgence d'une scène de crime encore fraîche, mais dans l'émotion, dans l'affrontement des conséquences de la violence sur la durée et rien ne le distrait de sa mission.


Harry is back et j'aime ça !
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Un roman assez décevant de Connelly au niveau de l'écriture. On retrouve harry bosch après 3 années de retraite, un peu pataud, comme le style du livre. Dommage ...
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Je suis une fan inconditionnelle d'Harry Bosch et de Connelly. Mais là trop c'est trop.
Lien : http://www.valunivers.fr/200..
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