Le verdict du plomb = la justice de la rue.
On ne va pas revenir dessus, c'est acté,
Harry Bosch, c'est lui que j'préfère et je ne suis pas la seule...
Mais je ne vais pas bouder mon plaisir après un premier essai Hallerien avec «
La défense Lincoln », je transforme avec « Le verdict de plomb ».
Tout le monde ment. Les flics. Les avocats. Les clients. Même les jurés. Sans oublier... (mais je n'en dirai pas plus).
Mickey Haller après une année sabbatique plus ou moins obligée (plutôt plus que moins d'ailleurs) se retrouve à la tête d'un curieux héritage : la clientèle d'un confrère qui vient de se faire assassiner.
Banco !
Le procès de Walter Elliot pourrait bien être la poule aux oeufs d'or.
Ce richissime producteur de cinéma est accusé du meurtre de sa femme et de son amant.
Tout l'accuse : sa femme voulait divorcer et elle récupérait au passage la moitié de sa fortune, les traces de poudres sur son costume, son attitude étonnante de la part d'un veuf éploré.
Evidemment les choses sont plus complexes que présentées (l'ouvrage fait 520 pages).
Qui manipule qui ?
Peut-on garder les mains un minimum propres quand on est avocat de la défense alors que les accusés peuvent être vraiment coupables (oui, oui, c'est possible!) ?
Mais aussi deux intérêts particuliers à ce roman.
La préparation, le déroulé et les chausse-trappes d'un procès pénal aux Etats-Unis.
Et la rencontre des deux demi-frères, Harry et Mickey, issus d'un père qui apparemment a semé maints rejetons au cours de son existence !
C'est curieux de voir Harry en guest star. Il nous paraît bien ronchon !