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sur 862 notes
Un Michael Connelly sans Harry Bosch et sans sa collègue Keisha… Je ne suis pas sûre que j'en avais déjà lu un, par contre depuis le poète, je m'étais attachée à Harry Hyeronimus Bosch sur une petite dizaine de titres. Quand on aime, on ne compte pas ! Quoi qu'il en soit, les retrouvailles avec Los Angeles se sont bien passées, et l'histoire s'est avérée aussi palpitante que prévue, un Connelly d'un très bon cru, à mon avis.
Jack McEvoy (si son nom vous dit quelque chose, c'est que vous avez lu le poète) vient de se faire licencier du L.A. Times, son chef de service lui laisse quinze jours pour former une jeune collègue, Angela Cook, au poste de « chargé des relations avec la police » qu'elle va reprendre. Mais Jack se verrait bien partir sur un coup d'éclat, un article tel qu'il ferait regretter à sa hiérarchie de l'avoir viré. Une occasion s'offre à lui, c'est l'affaire Alonzo Winslow, un dealer de seize ans accusé d'un meurtre. Pour Jack, cela ressemble à une erreur judiciaire, et dès qu'il commence à enquêter, tout s'enchaîne très vite. Vraiment très vite : Michael Connelly est un as du coup de théâtre, du soupçon démoniaque, du frisson rétrospectif ! le coeur de cette enquête se trouve dans le milieu de l'informatique de pointe, de la protection des données les plus confidentielles, et ça fait froid dans le dos de voir qu'un blog peut être une porte ouverte pour entrer dans votre vie et tout savoir de vous !
On retrouve aussi dans ce polar Rachel Walling du FBI, venue prêter main forte à Jack, et heureusement, parce qu'il s'attaque à vraiment très très fort ! Bref, je ne regrette pas du tout le retard de train et la panne de lecture qui se sont conjugués pour me forcer à acheter ce livre. Ce furent d'heureuses retrouvailles avec un auteur intelligent, qui sait comme personne vous introduire dans les milieux les plus variés de sa ville et également dans les âmes les plus retorses… Un petit bémol pour couverture de l'édition de poche qui fait penser à Dexter avec sa lame de scie sanguinolante, mais qui est complètement hors de propos...
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Il y a quelques mois (une vingtaine), Fred et moi avons fait un peu de route en écoutant le poète de Michael Connelly, qui était en lice pour le prix Audiolib 2021. Ce roman est sorti en audio à l'occasion de ses dix ans et c'était plutôt sympa pour moi de le redécouvrir et pour Fred de faire connaissance avec Jack McEvoy. Pour la petite anecdote, Fred a beaucoup aimé le lecteur Benjamin Jungers – raison pour laquelle il a bien voulu l'écouter. Ce qui n'a pas été la même chose pour L'Epouvantail.

Dans L'épouvantail, on retrouve pourtant Jack McEvoy et la profileuse Rachel Walling. Mais que voulez-vous, Fred n'a pas apprécié la voix d'André Nerman. Rassurez-vous si vous êtes tentés par la version audio de L'Epouvantail, la voix est très bien ! Et c'est d'ailleurs lui qui lit Séquences mortelles, le roman d'après.

Jack a vieilli depuis le poète et surtout les technologies ont progressé – Adieu fax pourri de l'hôtel, bonjour hacker psychopathe. le journaliste du L.A. Times est de la vieille école et la crise de la presse a raison de son poste. Il ne lui reste que quelques semaines à la rédac et il se penche sur l'histoire d'un jeune dealer noir soupçonné du viol et du meurtre d'une femme blanche. Un sujet d'article qui se transforme rapidement en enquête car Jack en vient à douter de la culpabilité du jeune homme. Et il va contacter Rachel Walling afin qu'elle lui donne un petit coup de main (et c'est une belle excuse pour la revoir). Et il va en avoir besoin car l'Epouvantail a décidé de jouer avec lui…

A une époque, j'ai lu tous les Connelly qui me passaient entre les mains – comprendre « tous » – et je me suis un peu lassée à force. Je dois quand même avouer que mon préféré a toujours été le poète et notamment parce qu'il y avait Jack (mais j'aime aussi Harry). Alors le retrouver dans un nouveau roman, c'est vraiment chouette. Et si le poète était un grand malade, l'épouvantail n'est pas mal non plus. Un vrai psychopathe digne d'un épisode d'Esprits criminels.

L'épouvantail est un très bon Connelly et c'est plaisant de retrouver Jack et Rachel. Si comme moi, vous êtes un peu nostalgiques et que Jack vous manque, lisez L'épouvantail ou écoutez-le, il est super dans sa version audio. Et si vous ne connaissez pas Jack et que vous avez la nostalgie des fax, foncez lire le poète avant.
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Merci à netgalley et à Audiolib pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Jack McEvoy, journaliste au LA Times, spécialisé dans les affaires de police, quarante quatre ans, vient de se faire licencier : compression de personnel. Les journaux papier ne se vendent plus !
Que va t-il faire maintenant ? Reprendre le roman qu'il a commencé il y a quelques temps...
Au moment de partir prendre un verre avec ses collègues, il reçoit un appel téléphonique : la grand-mère d'un jeune dealer noir, qui selon la police a violé, tué et enfermé dans le coffre de sa voiture une jeune femme blanche, accuse Jack d'avoir écrit un article totalement faux, son petit-fils est innocent.
Jack doit encore faire un préavis de quinze jours, il décide de se lancer dans cette enquête. de quoi faire regretter à ses employeurs leur décision en préparant une tribune digne d'un prix Pulitzer.
Il ne tarde pas à retrouver la profileuse Rachel Walling, une vieille connaissance qui l'a déjà aidé par le passé.
Que vont-ils découvrir ?
Polar aux multiples rebondissements qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.
La voix de André Nerman, le narrateur, apporte de la profondeur au roman.
J'ai aimé découvrir les coulisses du monde journalistique.
Très bon moment d'écoute.
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Michael Connelly est un ancien chroniqueur judiciaire du Los Angeles Times. Il a démissionné de ce journal pour écrire "le poète" qui est son livre culte. Jack Mc EVOY est donc son double. J'ai toujours été captivé par les livres de Michael Connelly et j'ai parcouru "l'épouvantail" en ayant de cesse d'en connaitre la fin. L'auteur sait nous captiver par ses personnages toxiques et les autres sympathiques. Tous les romans policiers de Michael CONNELLY mettent en scène des bons et des méchants pour le plaisir de ses lecteurs. Dans un article du point de mars 2021 l'auteur expliquait le charme du polar par une introduction du chaos dans l'ordinaire qui se soldait par une remise en ordre rassurante à la fin. Michael CONNELLY prédisait un bel avenir au polar car le monde était d'après lui de plus en plus chaotique.
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Alternant (et parfois mélangeant)au fil des romans, divers héros : principalement l'inspecteur Harry Bosch bien sûr, mais aussi l'avocat Mickey Haller et le journaliste Mc Evoy, la force de Connelly est d'arriver à donner de l'épaisseur à chacun de ses personnages.
Ici, Mc Evoy s'engage par hasard dans une enquête journalistique (ce sera sa dernière puisque son journal le licencie) et se trouve entraîné sur les traces d'un tueur en série (non, la mode n'est toujours pas passée) obsédé par les chansons des Doors . Heureusement que la profileuse Rachel Walling rencontrée au cours de l'enquête sur "Le Poète" revient l'aider.

Est-ce le retour du grand Connelly ? Presque.

Le récit est soigné dans les moindres détails, ce qui lui confère beaucoup de vraisemblance, excepté à la fin où là, Connelly se relâche un peu trop à mon goût. Mais au delà de l'intrigue, ce roman est intéressant dans sa description du travail de la presse. Il s'agit en effet d'une déclaration d'amour à la presse écrite, en train de disparaître devant la machine de guerre audiovisuelle. C'est son principal atout.

Un dernier mot : où le traducteur est il allé pécher une expression telle que "Que t'en semble" ?
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On ne change pas une équipe qui gagne.

Avant d'entamer Séquences mortelles, et après avoir écouté le Poète il n'y a pas longtemps, j'ai voulu me rafraichir la mémoire et relire L'épouvantail. Je voulais avoir des nouvelles fraiches de Jack McEvoy en quelque sorte. 😄
Et Connelly oblige, je me suis régalée. Enfin, j'avais peu de doute puisque je l'avais déjà aimé lors de ma première lecture il y a quelques années.

Une douzaine d'années après l'affaire du Poète, Jack McEvoy est toujours journaliste au L.A. Times, mais plus pour longtemps. En effet, l'Internet ayant fait beaucoup de mal à la presse écrite, il vient de se faire remercier et a 2 semaines de préavis pour former sa remplaçante.
Décidé à quitter le Times sur un coup d'éclat, il commence à enquêter sur le cas d'une jeune danseuse retrouvée dans un coffre de voiture. Très vite, il s'aperçoit que quelque chose cloche et fait appel à Rachel Walling, qu'il n'a pas revue depuis plus de dix ans.

C'est à nouveau dans une enquête trépidante et rythmée que nous entraîne Michael Connelly.
Jack McEvoy et Rachel Walling (re)forment un tandem très efficace et ils avancent vite et bien malgré les embûches semées par L'Epouvantail.
Ce qui m'a plu également, un procédé qui fonctionne toujours bien sur moi, c'est de donner la parole au meurtrier dans quelques chapitres.

Opération 'Rafraîchissement de mémoire' terminée, je suis maintenant parée pour lire Séquences mortelles.
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C'est probablement un assez bon polar. Je n'en lis pas assez pour l'affirmer. Je n'ai vraiment pas l'envie d'en lire plus.
La noirceur et le combat contre la noirceur de l'humain, finalement, me répugne. Ces trucs de flics, de journalistes, et ces serial killers à la con, ça m'emmerde. Non, je n'aime pas remuer ce genre de caca.
Un livre comme celui-ci me semble au mieux inutile, au pire concourant à ce qu'il veut dénoncer.
Sur le plan purement littéraire, il n'y a rien. Pas de style, pas d'envolées, c'est plat. Et il y a quelques coquilles et erreurs dans l'édition que j'ai lues.
Le suspense est limité également car on sait que le "gentil héros" ne va pas mourir, et on connaît le "méchant" dès les toutes premières pages.
Enfin, c'était un livre trouvé dans une boîte à livres. Pas de mal.
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Connelly bon cru. Bonne histoire. le lecteur assidu se voit récompensé par l'évocation de moult détails relatifs aux ouvrages précédents. Bons protagonistes et intrigue soignée. La fin un peu rapide semble par contre un peu convenue.
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le chef d'oeuvre de Michael Connely un des meilleurs roman policier americain voilà il n'y a plus qu'à le decouvrir si vous ne le connaissez pas ! Bonne lecture !
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Je n'ai pas du tout aimé le vingtième chapitre. La fin gâche toute l'oeuvre.
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