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3,6

sur 885 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Humour, tendresse, cynisme, loufoque, sarcasmes, bouffée d'oxygène... voilà quelques mots-clés qui résument tout le bien que j'en ai pensé !

Allumé, tout comme son titre... J'ai découvert ce roman, un peu par hasard, par l'intermédiaire d'une collègue. Et je l'ai dévoré. Ca vit, ça bouge, ça remue, ça pétille... J'ai adoré ! J'ai eu la larme à l'oeil, j'ai ri (parfois jusqu'aux éclats, à voix haute, toute seule avec mon livre!), j'ai eu le coeur serré,... je me suis vraiment laissée emporter par cette histoire.
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Un petit livre de 70 chapitres très courts qui nous racontent des tranches de vie. Cela commence avec Raymond et Mine qui « ce sont des vieux qui s'aiment ». Sous prétexte que « Quand il le regarde, il a l'impression qu'il se fout de sa gueule », Raymond veut « allumer » son chat Bastos avec son fusil. Raymond est fâché depuis sept ans avec sa fille Josette, elle a épousé un crétin, Martial. Mais Rémi, 5 ans, le fils de Josette a de l'eczéma et c'est l'occasion de renouer les liens avec Raymond qui est un peu guérisseur…
On va croiser une galerie de personnages : en premier lieu Bastos, un chat qui parle, Paul, alcoolique de dix ans, Pierrot passionné de photos et employé des pompes funèbres, Marie-Rose grande cuisinière dont les spécialités sont le ragoût de vipère aux châtaignes et le pâté de rat…
On va assister à des situations loufoques, émouvantes ou improbables : la rencontre de Martial et d'un cerf, la complicité qui se noue entre Raymond et son petit fils Rémi…
Une lecture où le tendre, le cruel, le léger ou l'émouvant se mêlent… Un livre qui se lit facilement qui nous fait sourire et même rire aux éclats, avec pleins de situations cocasses ou poétiques… A lire pour se détendre !
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Du coté de l'histoire: Raymond et Mine sont les grands-parents de Rémi qui est le fils de Josette et Martial qui est l'amant d'Édith qui, à la mort de celui-ci (embroché par un cerf) devient la maîtresse de Josette... Ce livre raconte la vie de toute une série de personnages hauts en couleur! sans oublier bien sur Bastos le chat qui a un égo surdimensionné et qui passe son temps à contrer les balles de Raymond qui lui, vise comme un pied.

Du coté de l'écriture: Barbara Constantine, une auteure dont j'ai lu beaucoup de bien et que je ne connaissais pas encore par moi même m'a ravie avec son écriture fluide et sympathique.
Chaque court chapitre au nom je l'avoue vraiment drôle, raconte un morceau de l'histoire des différents personnages. Des morceaux de vies reliées les unes avec les autres. Un enchaînement d'événements anodins, cocasses, dramatiques et beaucoup plus sérieux pour certains.

En conclusion: J'ai beaucoup aimé ce roman à humour décalé, j'ai eu une belle surprise en découvrant la plume de cette auteure et je pense lire d'autres ouvrages qu'elle a publié.
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Je suis assez fascinée par ce livre. Il multiplie les risques : langage oral, enchevêtrement d'histoires, multiplication des personnages et j'en passe. Et pourtant, ça se tient comme « un pâté de rat ». le rythme ne faiblit jamais. Il est vrai qu'on se demande parfois qui est qui, mais cela ne dure que quelques secondes et cela ne détend pas le ressort.
Avec son premier livre, Barbara Constantine avait trouvé son ton et ne l'a plus quitté ensuite pour notre plus grand bien. Un récit plein d'humour, de tendresse, de complicité inter-générationnelle.
Quand sort le prochain ?
En résumé, des tranches de vies gourmandes dont je ne me lasse pas entre 2 livres plus « profonds »
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Voilà le deuxième roman de cette auteure que je lis et c'est encore une belle parenthèse ensoleillée. Un chat philosophe, une chienne qui raconte sa mort, une multitude de personnages dont le destin s'emmêle, le tout raconté dans un style truculent, à travers 70 chapitres très courts et incisifs, croyez-moi, ça défile.

Barbara Constantine est capable de nous parler des pires drames de la vie de manière humoristique. Les protagonistes de son histoire reviennent de loin, ils n'ont pas été gâtés, ni par la nature, ni par l'existence mais rassurez-vous, grâce à l'entraide, aux bons sentiments, les gentils s'en sortiront. Quant aux méchants, eh bien, ils mourront mais là aussi, quel spectacle ! Dans ce roman, tous les problèmes que peuvent connaître les relations entre parents et enfants sont évoquées (inceste, abandon, maltraitance) mais grâce au talent de l'auteure, l'impression finale reste positive. Un livre complétement déjanté, populaire dans le bon sens du terme, mais quand c'est l'amour qui triomphe, ça fait du bien. 16/20
J'ai hâte de partir en compagnie de Tom et de Paulette qui m'attendent sur un rayon de ma bibliothèque.
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Bastos, le chat de Raymond et Mine, a une nouvelle fois échappé de peu à la colère de son maître qui voulait encore l'allumer. Il n'y a pourtant pas de quoi... fouetter un chat ! Mais, Raymond a juste l'impression que son animal se fout de sa gueule... Sa femme réussit à l'amadouer. C'est là qu'elle profite de ce moment pour lui annoncer que son petit-fils Rémi aurait besoin de ses dons de guérisseur. le petiot a plein d'eczéma sur le visage et ses copains commencent à se moquer de lui. Bon, coeur tendre, mais pas trop, Raymond accepte de le voir. Il faut dire qu'il ne s'entend plus avec sa fille, Josette. Ça fait déjà 7 ans qu'ils ne se sont pas parlé... Pour des broutilles, sans doute...
Il faut dire que Josette n'a pas une vie facile, non plus. Elle a perdu sa petite fille et elle a eu beaucoup de peine. Et, son mari, Martial, hé ben, il a pas inventé l'eau chaude ! Même ses parents se seraient chamaillé pour le tuer en premier ! Amant attitré d'Edith, il ne trouve rien d'autre que de s'encastrer dans un cerf avec sa voiture. On avait l'impression qu'ils faisaient l'amour, aux dires de Pierrot, l'embaumeur des pompes funèbres qui a trouvé Martial tellement drôle et ridicule qu'il en a fait des photos à la morgue... Et si ce bon vieux Pierrot avait un don pour faire de jolies photos de cadavres ? Une bonne idée de livres, ça, non ?
Pendant ce temps, Geneviève continue d'écrire à Farid qui se trouve en prison mais qui ne devrait pas tarder à sortir; Jacques, 10 ans, écluse toujours autant les bouteilles de son père avec ses deux grands frères; Momo s'est épris de la grosse Marie-Rose qui n'a pas son pareil pour préparer le pâté de rats et Bastos tombe amoureux de Riton (qui se trouve être une femelle, mais, apparemment, Raymond n'est pas très doué en anatomie !)... Et le chien Youka meurt dans le carré de radis. Paix à son âme...

Allumer le chat... Ça me rappelle vaguement quelque chose...Une biographie de Johnny par Geluck ? Ça promet !
Avec un titre aussi farfelu et énigmatique, Barbara Constantine nous offre une panoplie de personnages tous aussi loufoques et déjantés les uns que les autres mais terriblement touchants. Passant de l'un à l'autre dans de très courts chapitres, l'on s'attache à leurs histoires ou leurs aventures, rocambolesques, drôles ou émouvantes. Ce petit roman est une fresque complètement décalée, jouissive, absurde mais profondément humaine. Avec ce découpage et ce style si accrocheur, l'auteur nous offre de jolies et savoureuses tranches de vie pleines de bonne humeur.

Allumer le chat... en joue !
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J'ai pour la première fois entendu parler de Allumer le chat lorsque ma copine Delphine nous l'a présenté dans le cadre du club de lecture auquel je participais à Lille. Elle me l'a prêté et ce n'est que maintenant que je l'ai sorti de ma PAL grâce à Céline qui me l'a proposé en LC :)

Mini biographie : Passionnée par la nature et par les chats, Barbara Constantine a plusieurs cordes à son arc. Céramiste et scripte, elle collabore notamment au film ‘Les Poupées russes' de Cédric Klapisch. Barbara Constantine publie un premier roman loufoque en 2007, ‘Allumer le chat', avant de réitérer en 2008 avec ‘A Mélie, sans mélo'.

Présentation de l'éditeur : Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage… Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !

Mon avis : désopilant !

Je ne suis pas toujours fan de l'humour loufoque à répétition, mais je dois dire que Barbara Constantine m'a conquise.

Les personnages principaux sont liés d'une manière ou une autre à une famille, depuis le fils Rémi jusqu'à son grand-père Raymond. Josette ne parle plus à ses parents Raymond et Mine depuis des années, mais lorsque son fils est frappé d'une crise d'eczéma longue et handicapante, elle se tourne vers les dons de son père. C'est ainsi que les grands-parents apprivoisent leur petit-fils, petit à petit, avec tendresse.

D'ailleurs, la tendresse, c'est le maître-mot de ce roman. La tendresse infinie de Mine et Raymond entre eux, envers Rémi. La tendresse entre le chat Bastos et Rémi. La tendresse qui se créé entre Josette et Rémi à la mort du père. Malgré les brimades, les maux de dos, les vacheries de la vie, la tendresse l'emporte.

Mais on est loin du roman guimauve, il y a des scènes très dures, des révélations qui bouleversent la vie des protagonistes ! Il y a aussi des réflexions profondes de la part de Bastos, ce chat philosophe qui médite avec sérieux sur ce qu'il fait de sa cinquième vie.

Le rythme de ce roman est très agréable, il consiste en une succession de courts chapitres qui résument le contenu de ce qui va suivre. Exemple : le gendarme croit que c'est son jour de chance, mais en fait, non. On passe ainsi très vite d'un personnage à un autre, accédant tour à tour aux pensées de Raymond, de Josette, de Bastos, et j'en passe car il y a de nombreux autres personnages, tous aussi intéressants les uns que les autres.

L'humour est loufoque mais maîtrisé, ça ne part pas dans tous les sens. Les dialogues sont drôles, le récit est drôle, les situations aussi, ça s'enchaîne, et pourtant ce n'est pas lourd. le ton change avec les points de vue, passant du petit Rémi au chat pédant. le langage est familier, il y a de la gouaille, des expressions populaires dont certaines m'étaient inconnues… cela aboutit à un roman atypique et savoureux.

C'est léger, c'est frais, ça vide la tête, ça se lit très très vite ! Je vous le recommande chaleureusement :)
Lien : http://lejardindenatiora.wor..
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Ce livre est top !
La galerie de personnages loufoques m'a conquise, et j'ai beaucoup aimé la façon très légère et drôle de traiter de sujets qu'on qualifie habituellement de dramatiques. La mort, l'infidélité, les expériences homosexuelles, l'alcoolisme, la maternité, la prison... Autant de thèmes qui sont souvent lourds, et pourtant ici on a plutôt tendance à en rire (même si on a le droit de pleurer un peu à la fin, hein).
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Son univers est génial, on se laisse emporter, les personnages nous guident... c'est une histoire attachante...
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