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Ce roman fait partie des livres abandonnés en cours de route. En peine au bout de 50 pages la première fois, j'ai été surpris de le lire très rapidement à sa reprise hier. Les mots coulent tout seuls devant nos yeux. le style est somme toute simple malgré les réguliers empreints à un langage vieillot pour accentuer le cadre "historique" de l'intrigue.

Nous sommes en pleine Renaissance, à Milan, où une tête est découverte au coeur d'un lieu saint. le prévôt Vitorre s'empare de l'affaire et nous entraîne dans les coulisses de la religion chrétienne. Entre mystère, paranormal, secte, vengeance, remise en question de l'Eglise, on est balloté jusqu'à la dernière page.

Honnêtement, le livre se laisse lire sans aucun problème mais cela ne signifie pas qu'il soit passionnant. Si je l'ai lu si vite c'est parce que j'ai mis le pied à l'étrier au bon moment avec la volonté d'en finir. On ne s'ennuie pas non plus, mais il y a quelque chose qui me fait dire que j'oublierai vite cette histoire. Rien ne parvient à accrocher l'esprit, à le marquer. D'une certaine manière, c'est plat.

A plusieurs reprises, Didier Convard fait référence à "Vinci et l'ange brisé" que j'avais lu dans sa version bande dessinée. A l'époque déjà, je n'avais pas été plus emballé que cela. Mais je n'ai fait le lien qu'après-coup. Les deux histoires ont en commun certains des personnages mais aussi le recours à un artiste célèbre que Didier Convard insère presque au coeur son intrigue. Il use d'un de leur mystère pour construire son récit. Avec Leonardo da Vinci, il s'agissait de Mona Lisa et de ses inventions, ici c'est Michelangelo et sa fresque à la chapelle Sixtine.

Cette lecture m'a permis de faire appel à une autre bien plus intéressante : la pièce "salomé" d'Oscar Wilde. En effet, les deux puisent dans le mythe biblique de cette femme qui a fait décapiter Saint Jean-Baptiste. Cette pièce de théâtre est parfaite comme préambule à ce roman pour ceux qui voudrait la présente lecture.
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Michelangelo et le banquet des damnés, voilà un roman élaboré comme une recette avec les ingrédients phares qui allèchent le consommateur du 21ème siècle, le tout accommodé à la sauce ésotérique : enquête policière, renaissance italienne, Michel-Ange en "guest star" - juste pour écorcher l'oreille des puristes de notre belle langue - le Baphomet des Templiers et son côté hideux, tout cela dans un décor de dédales et souterrains. Séduction garantie pour le chaland moderne. L'écriture est agréable, le vocabulaire précis et recherché. L'auteur aurait toutefois pu nous épargner les paragraphes entiers dans la langue de Pline l'Ancien. Nos universités sont trop imaginaires pour en goûter l'à-propos.
Nous voilà donc en présence d'un thriller historico-fantastique. C'est plutôt bien mené, ça fonctionne, mais c'est quand même très factice. C'est du précuit pour la production cinématographie. J'entends déjà les effets sonores qui vont accompagner les "travellings" et vois les éclairages en clair-obscur qui vont susciter l'angoisse.
Toujours est-il que notre enquêteur - déjà récurrent puisqu'il avait pris du service dans Vinci et l'ange brisé du même auteur - se trouve confronté à quelques cadavres étêtés retrouvés en des lieux choisis après décollation. La tête étant offerte en cadeau séparé à qui l'on veut faire passer un message annonciateur des intentions du "serial killer". On connaîtra très vite ses motivations. C'est quand même un peu fumeux et tiré par les cheveux.
Nous avons à faire au prévôt Vittore, enquêteur renommé du lieu et du moment, auquel rien n'échappe et qui subjugue son entourage par son esprit de déduction. Soit. Le fin limier est assisté par sa police scientifique contemporaine; le légiste d'époque est de service. C'est là que l'accroche à l'histoire perd pied. Les méthodes et procédés deviennent anachroniques. On tombe alors dans le panneau des innombrables séries qui squattent nos chaînes de télévision avec des scenarii désormais aussi plats que nos écrans. Le suspens est phagocyté par les effets spéciaux. C'est cousu de fil blanc. On ne s'inquiète pour personne et l'énigme ne tient pas le rythme. Le prochain épisode de 52 minutes est déjà dans les cartons.
On s'interroge aussi sur la collusion de ces phénomènes historiques extraits de leur contexte pour la circonstance. Pourquoi le Baphomet des templiers ? Sans doute pour son côté légende énigmatique. Pourquoi Michel-Ange ? Qu'est-ce que l'implication de ce géant de l'art du quattrocento apporte à l'intrigue ? C'est artificiel au possible. On y perçoit le message subliminal de l'accroche publicitaire.
Cerise sur le gâteau, on n'échappe pas non plus au traditionnel retournement de comportement. L'ours mal léché imbuvable des premiers chapitres, le prévôt soi-même, finira amadoué, attendri, gagnant le cœur de qui on n'espérait pas. Le célibataire endurci succombe sur le tard aux sirènes de l'amour. Direction "happy end". Mais peut-être n'aurais-je pas dû le dire. Rassurez-vous le principal de l'intrigue n'est pas là. Mais quand même, notre Colombo du moyen-âge pourra désormais faire parler sa femme.
Au fait, que les puristes de la belle langue - la nôtre - se rassurent, je suis de leur côté. Mais avouez que dans le genre on est obligé de la jouer version Oncle Sam, branché et sur vitaminé. C'est lui qui nous a contaminés.
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Je connaissais Didier Convard en tant que scénariste de BD, et, j'avoue que je n'ai pas été déçue par l'auteur de polar ésotérique.

Tout comme Vinci et l'ange brisé, ce titre est prenant, il se lit également facilement même si l'on comprend assez rapidement qui est l'assassin ainsi que le fil conducteur menant le meutrier à commettre tous ses crimes.

Pour ma part, j'ai passé un excellent moment de détente en compagnie du prévot Vittore, figure emblématique de la Milan de la Renaissance, et, surtout considéré, par ces concitoyens, par le sauveur de la cité, en ces temps troublés par actes odieux et incompréhensibles.

Le présent roman est à lire si l'on désire oublier la morosité ambiante ainsi que tous ces petits tracas, soucis de la vie quotidienne.
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Au début, compliqué de se mettre dedans car j'avoue avoir une certaine difficulté avec les noms italiens... J'ai eu tendance à les confondre. Mais plus l'intrigue prenait place, et plus chaque acteur prenait de sa singularité et cela permettait de les reconnaitre par leur caractère.

En fermant les yeux, je voyais parfaitement le prévôt Vittore, son regard grave, le visage fermé dans ses réflexions. Son lieutenant, Menanzzo quant à lui m'apparaissait vraiment dans la force de l'âge, sa rapidité d'action et son envie d'en découdre.

Les différents protagonistes sont toujours bine amenés, et leur psychologie tout comme leur physique sont faciles à se former.

L'intrigue quant à elle m'a plut dès la lecture du résumé. Il n'en faut pas plus que mêlée l'histoire à une enquête sur des meurtres infâmes. Elle est rondement menée, L'écriture de Didier Convard est précise, fluide, vive, mais sans se faire rapide. Il sait ménager le suspens, sait également faire partager les réflexions du prévôt, en nous obligeant cependant à nous poser nous mêmes certaines questions.

De plus, trouver cette explication à la peinture de la Chapelle Sixtine... le dénouement s'y prête parfaitement.

Durant ma lecture, je me suis surprise à me souvenir de "Un monde sans fin", de Ken Follett. L'écriture, le vocabulaire choisi et maitrisé. Tout pour passer un moment dans L Histoire.

Un livre que je conseille, qui se lit vite, et qui donne envie de finir le voyage avec les protagonistes de l'Histoire.

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Encore une fois, je n'ai pas été déçue par le nouveau thriller de Didier Convard même si je le trouve un peu moins bon que Vinci et l'ange brisé.
On se retrouve au 16ème siécle, en pleine enquête du Prévot Vittore suite à la découverte d'une tête décapitée. L'enquête s'annonce difficle et le prévot comprend que la veuve de la victime, Fosca Maggiore, et qu' un des derniers hommes à l'avoir vu, le cistercien di Settimo, ont des secrets. Quand une deuxième victime est trouvée et que le prévot se fait attaquer, l'histoire s'emballe. Les assassins se dévoilent peu à peu et le crâne de Jean le Baptiste ( prophéte qui a annoncé la venue de Jésus et l'a désigné comme l'« agneau de Dieu ») est au centre de l'intrigue où se cotoient une confrérie, des cisterciens, Michel Ange, le pape Jules II…
L'écriture de Didier Convard est toujours aussi bien maîtrisée et le langage employé est assez recherché. Peu de temps morts permettent au récit d'être rythmé et les chapitres s'enchaînent sans que le lecteur s'en rende compte…
Le seul petit bémol de Michelangelo et le banquet des damnés est justement Michel Ange. En effet, son personnage est assez mystérieux et même s'il a un rôle important dans l'histoire, il arrive assez tard. J'aurais aimé que son oeuvre soit plus présente tout au long du récit…

A lire!

Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Milan, 1508. Alors que le prévôt Vittore s'apprête à cesser ses fonctions, une tête tranchée est découverte dans le baptistère de Saint Ambroise, dans un plat d'argent sur lequel est gravé une phrase en latin. Vittore se lance dans une enquête pour découvrir que la tête appartient à l'architecte Liviano Maggiore. Il va se retrouver au coeur d'un combat opposant l'Eglise à une secte...
Il s'agit ici de la seconde enquête du Prévot Vittore, après "Vinci, l'ange brisé". Alors que le premier était une novellisation de la BD réalisée avec Gilles Chaillet, ce titre a directement été écrit sous forme de roman.Certes, on n'échappe pas à tous les motifs du genre "Da Vinci code" : Renaissance, vieux monastère, moines aux pratiques suspectes, secte, passages secrets, reliques douées de pouvoirs mystérieux, messages sibyllins sur parchemins, et j'en passe !...Mais à vrai dire, on y prendrait presque un certain plaisir, peut-être parce que les personnages sont bien campés et l'ambiance bien rendue (les premières pages, avec la scène du banquet d'Hérode et de la danse de Salomé sont particulièrement frappantes).On regrette toutefois une certaine lourdeur dans le déroulement de l'intrigue : certains dialogues trop explicatifs pour être crédibles, des longueurs dans la mise en place des éléments historiques... Il n'en reste pas moins que Didier Convard nous offre là un agréable moment de lecture

Lien : https://collectifpolar.com/
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Didier Convard nous offre une nouvelle enquête du prévôt de Milan Vittore.
C'est avec plaisir que nous retrouvons ce personnage intelligent et haut en couleur.
Alors qu'il vient de se décider à ce marie la ville est secouée par des meurtres cruels impliquant la torture et la décapitation. Il va devoir mener l'enquête. celle ci va le mener sur le chemin d'une veuve mystérieuse, de Michel ange mais surtout sur un des secrets les mieux gardés de la religion catholique.
On aime voire le prévôts naviguer les personnages, avancer son enquête avec ténacité malgré les difficultés qu'il rencontre. Nous passons un bon moment à chercher l'assassin.
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On connait l'auteur pour ces scénario de bandes dessinées notamment le Triangle Secret (et ses séries dérivées), l'auteur reste dans un thème similaire et nous fait vivre un très bon thriller historique. L'écriture est à certains moments un peu difficile car écrite de façon à coller à l'époque avec des mots quelques fois inconnus même si dans le contexte les phrases sont compréhensibles. L'histoire est intéressante, tant au niveau historique (la vie quotidienne à Milan au XVIème sicècle) qu'au niveau de l'enquête elle-même : Nous suivons le prévôt Vittore dans ses observations et ses déductions.
La suite sur mon blog...
Lien : http://missreadingschronicle..
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