AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 308 notes
Chasser le wombat ou le crocodile à son corps défendant, participer à des paris stupides à base de grenades potentiellement explosives, est-ce bien raisonnable lorsqu'on a une condition physique en dessous de la moyenne ? Oui, sans hésiter, surtout si votre grande normalité s'accompagne d'un humour pince sans rire tel que le lecteur/la lectrice est régulièrement saisi(e) d'un fou-rire bienvenu. Merci, Kenneth Cook
Commenter  J’apprécie          10
Une lecture sympathique, qui change des thrillers et autres tueries.
Sur les conseils de mon libraire, je me suis adonné à cette lecture que j'ai appréciée bien qu'un peu déçu, ayant été vendue comme quelque chose d'hilarant et de poilant. J'ai souri, oui, mais de là à ma rouler par terre, il ne faut pas abuser.
Donc, oui, lecture sympathique et qui fait sourire, mais pas forcément inoubliable.
Belle découverte néanmoins...
Commenter  J’apprécie          60
Dans ce recueil, l'auteur met plus l'accent sur les personnes qu'il croise que dans le koala tueur : Et autres histoires du Bush.

Comme toujours, il fait des rencontres improbables dans des bars, et suit à son corps défendant des hommes bizarres dans les aventures qu'ils lui proposent.
Il y a celui qui a "le regard fou du Nord-Australien moyen", qui vend des grenades à main, le jeune Aborigène qui veut lancer en semi-orbite vers le Japon une capsule contenant un lézard à collerette, Charles "un éclat de folie universitaire dans les yeux" voulant capturer sans grands moyens matériels un énorme crocodile.

Même si cela est un peu répétitif, les diverses situations m'ont beaucoup amusée.
Cela m'a rappelé le clip délirant de la chanson de la même époque "Down Under" de Men At Work (lien ci-dessous).

Une rapide lecture de vacances.

Lien : https://www.youtube.com/watc..
Commenter  J’apprécie          20
Ceux qui ont aimé Crocodile Dundee devraient apprécier. On y retrouve l'ambiance du bush australien, ses températures caniculaires, ses pubs où l'alcool coule à flots, ses animaux étranges, des aborigènes, des aventuriers, des chasseurs de crocodiles ou de kangourous, des fraudeurs du fisc, la plupart bien déjantés.
Dans le bush australien, vous avez le choix entre trainer dans les bars ou mourir d'insolation, et dans les bars, après quelques tournées générales, un cowboy ne va pas tarder à parier, alors tout s'anime et prend une tournure tragi-comique. Un autre inconnu va vous dire "tu bois un coup, mon pote ?" , vous êtes pris au piège car il est socialement inacceptable de refuser dans ces contrées. Un homme averti en vaut deux dit-on, alors si l'on vous propose d'aller capturer un wombat moyennant deux cents dollars, ou un sanglier de belle taille, si l'on vous propose encore un pari stupide où vous pouvez gagner un sac d'opales avec le risque de perdre une oreille, ou encore si l'on vous demande de tenir 5 minutes un serpent très venimeux, vous savez que les ennuis ne sont pas loin. Et notre Kenneth le sait aussi au fond, mais par un concours de circonstances, après avoir descendu quelques bières ou quelques whiskys, notre narrateur va se trouver malgré lui embarqué dans une nouvelle histoire dont on sait tous qu'elle ne peut que mal finir.
Très drôle, farfelu à souhait. Un très agréable moment de lecture.

Challenge Multi-Défis 2022.
Challenge ABC 2022/2023.
Challenge Riquiqui 2022.


Commenter  J’apprécie          170
Une série de nouvelles plus rocambolesques les unes que les autres ! Entre les crocodiles géants, les quokkas feignant l'intoxication alimentaire, les wombats vengeurs, les serpents qu'il ne faut pas perturber et les autochtones de l'outback, l'auteur nous emmène à la découverte du fin fond de l'Australie, loin des lumières et de la civilisation de Sidney.

Ca sent la poussière rouge, la chaleur, la vase, la mauvaise bière et les animaux sauvages. Ca sent aussi la trouille parfois, quand les cow-boys locaux se lancent dans des défis hasardeux comme toucher l'oreille d'un jeune rouquin avec une balle de pistolet ou castrer un porc sauvage fort agressif.

Les Aborigènes y apparaissent bien sages en comparaison des descendants de colons. Inventifs et cultivés aussi, comme ce jeune indigène projetant de faire du commerce de lézards à collerette avec le Japon en les envoyant dans une fusée construite par ses soins.

Les descriptions sont top : pour un peu, on ne s'étonnerait pas de voir un kangourou surgir devant nous. On rit beaucoup en lisant les déboires du narrateur avec le monde animal océanien. Cependant, la recette est répétitive et on se lasse de quelques récits en milieu de recueil avant de terminer en toute beauté avec les koalas explosifs.

Parfait à lire dans le train (une nouvelle/un trajet) pour se mettre en joie en allant bosser.
Commenter  J’apprécie          21
Même auteur (Kenneth Cook), même traductrice (Mireille Vignol) :

Comment un chien peut-il être d'une race dans un premier (LE KOALA TUEUR) recueil de nouvelles : « Je l'avais appelé George. C'était un retriever, un labrador anglais à poil long. »

et d'une autre dans un second (LA VENGEANCE DU WOMBAT) : « George, énorme berger allemand d'aspect féroce mais impeccablement dressé, souffre d'une illusion tenace. »

Et ailleurs, page 85, il est mention de « deux bouteilles de bordaux Jacob's Creek ». ce qui de toute évidence n'existe pas.



Commenter  J’apprécie          00
Kenneth Cook a été dans la même vie journaliste, fondateur d'un parti politique et créateur d'une ferme de papillons tout en écrivant des romans.

J'avais retenu cette Vengeance du Wombat et autres nouvelles en consultant, en 2010, une brochure de la librairie Charlemagne à Toulon. Attiré par le continent australien, le titre a aiguisé mon intérêt, sur le moment.

Toutes ces nouvelles ont pour centre d'intérêt un animal endémique à l'Australie. Toutes sauf deux pour lesquelles les animaux en question sont de drôles d'individus tout aussi dangereux ; Kenneth Cook classant ces deux homo sapiens sapiens dans la même catégorie !

Ainsi, nous parcourons l'outback, que l'on pourrait assimiler au Far West américain, avec ses indiens, qui sont ici, bien évidemment, les aborigènes, ses cowboys, pistolet ou grenade à la ceinture, tels des Crocodile Dundee, et surtout sa faune. L'Australie a la particularité de rassembler sur son territoire, ses eaux douces et salées, les animaux les plus dangereux de la planète. Alors, Kenneth Cook, à la fois narrateur et acteur malgré lui des évènements racontés, se trouvent régulièrement dans des situations des plus complexes où sa vie se joue à peu.

Ce qui est dommage, c'est que toutes ces nouvelles sont identiques dans leur trame et dans leur fin. Je dois avouer que je n'ai pas ri aux larmes. Est-ce dû à la difficulté de traduction humoristique de l'anglais au français ? Possible. Je pense surtout qu'en se projetant à la place du narrateur, je n'en mènerai pas large face à ces bestiaux et que je n'aurai pas envi d'en rire.

Quoiqu'il en soit, vous pouvez essayer de lire ce livre qui n'est pas désagréable et qui vous fera découvrir une partie des gentilles bêtes qui peuplent l'île-continent.
Commenter  J’apprécie          100
Un petit tour dans le bush en compagnie de Kenneth, un mec qui s'en envoie quelques unes, accoudé aux comptoirs.

On découvre les aventures improbables du narrateur au fur et à mesure de ses perigrinations au sein de ce vaste pays, bon bien souvent, ça commence au coin d'un rade, sûrement un très bon bon spot de pêche pour des histoires croustillantes, dont ce recueil fait la compilation.

Farcies d'animaux et d'espèces endémiques à l'île on a vraiment affaire un assemblage de nouvelle estampillé Oz ! de la chasse à l'opale et les dégâts qu'occasionnent sa convoitise, de la survie en milieu hostile, de l'art de cohabiter avec les animaux géniaux qui peuplent cette île, ces courts récits sont très agréables car la plume est simple tantôt franche tantôt mytho et accouche d'histoires farfelues, fantaisistes toujours humoristiques et souvent éthyliques.

Un bon moment de lecture pour ceux qui sont passés par l'île et un bel hameçon pour ceux qui ne l'ont pas encore foulée.
Commenter  J’apprécie          182
Mon premier "livre Babelio", c'est-à-dire dont la découverte et l'envie de le lire me sont venues des critiques Babelio. (Je pense notamment et remercie donc sachenka).

Au final, un peu déçu : on m'avait promis un livre désopilant, j'ai certes souri plus d'une fois, mais pas au point de pleurer de rire. Ah si : Qui veut acheter une grenade ? est la nouvelle qui, pour moi, sort du lot.

Et finalement, à part peut-être le kangourou, j'ai préféré et plus apprécié la façon dont il décrit ses (presque) congénères à ce qu'il réserve aux animaux.

Cela dit, c'est clairement un écrivain qui mérite d'être creusé. Prochaine étape, s'attaquer à un de ses romans.
Commenter  J’apprécie          131
Kenneth Cook est sans conteste l'auteur à qui je dois le plus mes fines ridules au coin des yeux. Lorsque je referme l'un des recueils de la trilogie l'ivresse du kangourou/le koala tueur/ la vengeance du wombat, lus et relus sans altérer d'un pouce mon plaisir, je ne peux m'empêcher de penser à cette phrase célèbre de la marquise De Maintenon "Mesdames, souriez afin que plus tard vos rides soient bien placées". Merci Mr Cook, grâce à vous, les miennes sont définitivement bien placées !
Commenter  J’apprécie          72




Lecteurs (575) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20244 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}