Kenneth Cook a été dans la même vie journaliste, fondateur d'un parti politique et créateur d'une ferme de papillons tout en écrivant des romans.
J'avais retenu cette Vengeance du Wombat et autres nouvelles en consultant, en 2010, une brochure de la librairie Charlemagne à Toulon. Attiré par le continent australien, le titre a aiguisé mon intérêt, sur le moment.
Toutes ces nouvelles ont pour centre d'intérêt un animal endémique à l'Australie. Toutes sauf deux pour lesquelles les animaux en question sont de drôles d'individus tout aussi dangereux ;
Kenneth Cook classant ces deux homo sapiens sapiens dans la même catégorie !
Ainsi, nous parcourons l'
outback, que l'on pourrait assimiler au Far West américain, avec ses indiens, qui sont ici, bien évidemment, les aborigènes, ses cowboys, pistolet ou grenade à la ceinture, tels des Crocodile Dundee, et surtout sa faune. L'Australie a la particularité de rassembler sur son territoire, ses eaux douces et salées, les animaux les plus dangereux de la planète. Alors,
Kenneth Cook, à la fois narrateur et acteur malgré lui des évènements racontés, se trouvent régulièrement dans des situations des plus complexes où sa vie se joue à peu.
Ce qui est dommage, c'est que toutes ces nouvelles sont identiques dans leur trame et dans leur fin. Je dois avouer que je n'ai pas ri aux larmes. Est-ce dû à la difficulté de traduction humoristique de l'anglais au français ? Possible. Je pense surtout qu'en se projetant à la place du narrateur, je n'en mènerai pas large face à ces bestiaux et que je n'aurai pas envi d'en rire.
Quoiqu'il en soit, vous pouvez essayer de lire ce livre qui n'est pas désagréable et qui vous fera découvrir une partie des gentilles bêtes qui peuplent l'île-continent.