AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,32

sur 400 notes
5
12 avis
4
15 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Enfin le dénouement de ce premier cycle. Enfin nous allons savoir qui, de l'ombre et de la lumière, se verra offrir puissance et pouvoir pour la nuit des temps. L'Empire, effrayant et sans pitié dirigé d'une main de fer par la Dame et ses Asservis ? Ou la Rose Blanche, déterminée et guidée par une foie inébranlable en son étoile ? Me voici donc face à une première étape. Une fin de cycle. L'apprivoisement est terminé. Dorénavant, je sais à quoi m'attendre. La Compagnie Noire m'a amadoué. Non sans mal, il est vrai Avec ses débuts hésitants. Qui furent vite oubliés, finalement.

Une constante, dans ces premiers tomes ; elle n'est pas si sombre que ça, cette Compagnie. Comme dit précédemment, de noire, elle en a surtout le nom. Ses agissements, ses prises de positions, ses états d'âme montrent que tout mercenaires qu'ils soient, ils n'en sont pas moins doués d'une humanité. A laquelle on ne s'attend pas spécialement à la lecture des divers résumés. Ce n'est pas dérangeant, finalement. Même si, pour ma part, un côté un peu plus sombre, un peu plus lugubre, moins manichéen et moins lisse, m'aurait plu. Cependant, j'ai suivi avec impatience et attention le moindre de leurs faits et gestes. Je suis tombé dans leur piège tendu. Qui fait presque du lecteur un membre de la Compagnie. Et ce fût avec un réel plaisir.

Parmi les points forts de l'ouvrage, il y a avant tout la personnalité du Toubib. Son personnage s'épaissit au fur et à mesure que vit la Compagnie. Ses questions et ses états d'âme donnent corps à une histoire qui, sans ça, pourrait être un peu banale. Il est conscient de ses faiblesses. Ne s'en détourne pas. Ses limites le guident dans ses choix et ses peurs l'obligent à avancer. C'est un narrateur riche, censé et intéressant. Les autres protagonistes gagnent aussi en personnalité. C'est assez agréable car, au fil des chapitres, on a l'impression que l'auteur se rend compte qu'il doit leur donner la place qui leur revient sans quoi son histoire prend le risque de tourner court. Il évite cet écueil. Avec bonheur. le monde dans lequel évolue ces joyeuses troupes est également riche et savoureux. Surtout pour les étranges habitants de la Plaine de la Peur. Je regrette cependant quelques approximations mais cela ne rend pas pour autant le récit illisible.

Je serai donc heureux de me plonger dans la suite des aventures du Toubib et de ses sbires. Cependant, au vu de mes nombreuses lectures en retard, ce ne sera sans doute pas pour tout de suite. Mais je sais que je les retrouverai. Ces Annales ne seront pas perdues. Quoiqu'il advienne.
Lien : https://unecertaineculture.w..
Commenter  J’apprécie          60
Dernier Tome des "Livres du nord". Nous retrouvons une fois de plus notre annaliste Toubib qui commence a être marqué par le poids des années, 7 ans après l'attaque de château noire.
Retranché dans la plaine de la peur le noyau dure de la compagnie noire, accompagné de la nouvelle Rose blanche (Chéri, une jeune sourde et muette qu'ils avaient sauvé dans le premier tome) se force a réorganisé la rébellion contre la Dame. C'est sans compter le Dominateur qui malgré sa défaite à château noire n'a pas dit son dernier mot. Comment la compagnie va se sortir de cette nouvelle guerre à double tranchant? Une chose est sur ce ne sera pas sans de lourde perte.
Ce tome 3 clos superbement le premier cycle des annales de la compagnie noire que je recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          60
Lecture en période de rentrée, donc lecture saccadée et un peu laborieuse, mais lecture finie (ouf). Ce troisième tome clos le chapitre de la Dame et du Dominateur et propose encore de nouvelles choses, que ce soit dans la narration, encore un peu plus alambiquée, dans les personnages, et dans l'univers.
On découvre donc de nouveaux personnages tels que Choucas ou Bomanz, qui permettent de comprendre un peu mieux les origines du mythe du Dominateur et toute l'histoire qui l'entoure, mais les sauts dans le temps de certains chapitres peuvent momentanément déstabiliser la lecture. Pour le reste, on suit toujours Toubib, mais l'univers dans lequel il évolue et beaucoup plus imprégné de fantastique que précédemment, entre menhir parlant, baleine et mante géante et volante, c'est, en fin de compte, assez divertissant. La relation entre Toubib et la Dame évolue d'une manière assez inattendue et dévoile une Dame très surprenante.
La fin m'a paru peut-être un peu bâclée, je m'attendais à quelque chose de plus descriptif et un peu moins facile quant au combat contre le Dominateur. Néanmoins l'auteur arrive à se renouveler et à innover dans son écriture dans chacun de ses 3 premiers tomes, alors même si mon rythme de lecture m'a fait décrocher un peu de l'histoire, ça donne quand même très envie de découvrir la suite.
Commenter  J’apprécie          60
Forcément, arrivé au troisième (et dernier ?) tome de ce sous-cycle intitulé Les Livres du Nord, il est inévitable que ma chronique contienne quelques spoilers donc vous voilà prévenus !

La Compagnie Noire est dévastée et réduite à une poignée d'individus en fuite, qui se terre (au sens littéral puisque le groupe habite des tunnels au fond d'un désert !) et attend patiemment que la Dame les ait oubliés, et que la comète qui est censée annoncer sa chute revienne. Problème : entre son précédent passage (qui n'a pas vu triompher les rebelles) et le prochain, il y a 27 ans et les soldats ne sont ni très jeunes ni sûrs de pouvoir rester dissimulés assez longtemps ! Certes, ils ont mis plusieurs milliers de kilomètres entre les forces du Mal et eux, mais avec la magie et le lien spécial créé entre Toubib et la Dame, pas facile d'échapper aux Asservis et à l'empire de la (belle) souveraine maléfique.

Le récit évoque dans un premier temps le quotidien des soldats, cantonnés à un désert assez étrange où les rochers parlent (quand ils sont bien disposés !) et où des baleines volantes (si, si) peuvent servir de moyen de locomotion. Cela semble incongru dans un univers de dark fantasy mais le style de Glen Cook fait passer ce background atypique. Chérie, la Rose Blanche, est la dirigeante (muette mais respectée) de ces rebelles miteux qui survivent plus qu'ils n'élaborent de plans sur la comète (uh uh). On voit alors mal comment ils pourraient s'opposer à un empire qui recouvre de nombreuses régions.

Dans le même temps, des courriers parviennent à Toubib par des messagers, et ces longues lettres anonymes relatent le quotidien d'une région bien lointaine et détrempée par les pluies, ce qui offre un contraste certain avec le désert. le quotidien d'un archéologue vendeur de reliques issues de l'époque du Dominateur est décrit, alors qu'il creuse dans la région des tumulus où l'être maléfique est toujours prisonnier de nombreux sortilèges. On en apprendra plus sur celui qui a libéré la Dame et les Asservis, et sur la déliquescence qui accompagne la surveillance des sites maudits ou dangereux, des siècles après, tandis que la routine s'est installée, que les restrictions budgétaires sont passées par là, sans oublier la bêtise ou la paresse (toute allusion à une ou plusieurs situations réelles ne serait bien sûr qu'une coïncidence).

Forcément, les deux trames narratives vont converger peu à peu, et la Compagnie Noire va devoir reprendre du service et cette fois combattre la Dame et ses lieutenants, avec des batailles assez particulières vu les alliés de ces mercenaires repentis. Les soldats fatigués vont devoir cheminer jusqu'aux tumulus pour retrouver d'anciens alliés perdus de vue mais surtout aider finalement la Dame à empêcher le retour de son époux ! Entre deux maux… Tandis que certains aimeraient plutôt défaire la belle, en la dépouillant de ses pouvoirs, ce qui semble inéluctable comme elle le reconnait elle-même ! Là, le lien entre elle et Toubib va prendre un tour inattendu, tandis qu'on s'interroge forcément sur l'intérêt qu'elle lui porte : cherche-t-elle quelqu'un pour écrire son histoire (sans fioritures ni exagérations) ou a-t-elle vraiment un faible pour elle ? Il faudra attendre la fin de ce tome vraiment réussi pour le savoir, et elle signe peut-être bien celle de la Compagnie, en tout cas telle qu'on l'a connue dans ces trois premiers tomes (il en reste suffisamment derrière pour savoir qu'on est loin d'en avoir fini avec ce groupe d'individus !).

Des personnages attachants et non manichéens, du dépaysement, de la sorcellerie, des créatures infâmes (et même un dragon !), tout cela contribue à faire de ce troisième tome un très bon moment de lecture !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          50
Une fin de cycle très bien tournée.

Et oui, les éditions françaises de l'époque étant ce qu'elles sont, un tome en France est divisée en trois parties. Et donc, si on en est au tome 3, en fait, on en est à la fin du premier cycle. Ca va ? Tout le monde me suit ? Et, je reviens à nos moutons noirs, du coup, on a la fin de l'intrigue où la Compagnie Noire s'est retournée contre la Dame et s'est alliée à la Rose Blanche, alias Chérie. Toubib est toujours en train d'écrire les annales, ce qui fait qu'il sera le narrateur principal. Mais nous aurons de temps en temps un autre invité, je vous rassure.

L'ambiance est super glauque. Ils sont dans une espèce de forêt ou de champs qui a une ambiance franchement malsaine mais qui permet à la Compagnie de repérer vite fait les soldats à leur recherche. Vous allez me dire : la Compagnie noire, gros bataillon, a pas peur, toussa toussa. Oui, mais après s'être retourné contre la Dame, je peux vous dire qu'ils sont en effectif réduit de chez réduit. de plus, Chérie est assez énigmatique pour le coup, on ne sait pas où se trouve Corbeau, dans la plaine, il se passe des trucs franchement chelous et j'ai même bien cru que Toubib avait carrément retourné sa veste


La fin d'une guerre ?

Sûrement, parce que de toutes façons, cela passait ou cela cassait. On s'occupe beaucoup aussi de retrouver les fameuses annales que Toubib et ses prédécesseurs avaient laissé un peu partout. En effet, tant qu'ils étaient au service de la Dame, celle ci gardait le tout. Mais maintenant qu'ils ont retourné leurs vestes, les annales représentent l'identité de la Compagnie noire et j'ai eu l'impression pendant tout le tome que si Toubib tenait temps à les récupérer, c'était pour ne pas perdre l'identité de la Compagnie. Et j'avoue que sur ce coup là, j'étais un peu de son avis.

Sinon, on n'arrête pas une minute car l'ambiance est tellement oppressante que notre esprit est toujours à l'affut. Aussi, on ne se repose pas une seule seconde dans ce tome, attendant que le pet final arrive et quand il survient, c'est presque un soulagement.

Attendons de voir maintenant ce que nous réserve le prochain cycle :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
La Compagnie Noire a changé d'allégeance (sans changer de couleur pour autant) elle est maintenant la garde rapprochée de la Rose Blanche , ex- Chérie la muette qui annule la magie . Les mercenaires sont réfugiés au sein de la Plaine de la Peur et de son étrange flore et faune . le combat contre la Dame et ses Asservis continue mais la menace d'un retour du Dominateur plane encore et l'on annonce le retour de la Comète . Toubib et ses compagnons survivront-ils à ces affrontements ? Parallèlement un autre arc narratif nous permet de savoir comment la Dame a pu s'échapper des Tumulus. Je continue à adorer cette saga et je la relis régulièrement.
Commenter  J’apprécie          40
"La Rose blanche" termine en beauté le premier cycle de la Compagnie noire. Comme souvent avec Glen Cook, le début traîne en longueur, et certaines intrigues paraissent incompréhensibles de prime abord. Puis tout s'accélère, jusqu'au final, étourdissant.
Pour le reste on retrouve avec plaisir le monde torturé de magie de la Compagnie Noire, et ses gueules uniques de mercenaires confrontés à la dureté de l'existence. de la grande fantasy.
Commenter  J’apprécie          40
Le troisième tome des annales de la compagnie noire, boucle le cycle des livre du nord. Il continue l'intrigue autour de la Rose Blanche et des rebelles.
Dans ce tome, notre bande de mercenaire ont enfin décider de changer de camp, en effets, ils se battent maintenant au coté Chérie alias la Rose Blanche, leader des rebelles.
Ce livre est encore parsemé de grande bataille contre la Dame et des forces du mal. Et tout cela finit dans une grande batailles finales, ou Chérie et La Dame vienne a se confronter, et ou les membres de la compagnies noires devront faire leur choix.
Peu de souvenir me reste de ce livre, cela fait quand même quelque temps que je l'ai lu. Mais je me souviens tout de même avoir bien apprécier !
Commenter  J’apprécie          30
Le meilleur des 3 premiers ! Il mélange l'action du premier avec la belle capacité descriptive de G. Cook découverte dans le second ! Que de rebondissements et de révélations dans ce tome ! Dévoré !

J'adore ce qu'il se passe dans la Vallée de la Peur, les animaux étranges ne m'ont pas dérangée du tout, bien au contraire !

Toubib est plus touchant que jamais. Des personnages ambivalents, tiraillés entre le noir et le blanc, le bien et le mal, c'est vraiment tout ce que j'aime.
L'humour est omniprésent et bien agréable à lire tout au long de ce tome !

Un grand moment de fantasy, franchement, quelle magnifique découverte que cette saga !!!
Commenter  J’apprécie          30
c'est avec un grand plaisir que nous retrouvons les aventures des membres de la compagnie noire. La narration est saccadée en trois partie : celle de toubib, celle du mystérieux Choucas, ou de l'engimatique Bomanz. le rythme de lecture est donc effréné. A déguster.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1047) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}