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Le corsaire rouge, malgré son titre , a pour personnage principal, non pas le terrible corsaire, mais un jeune marin que nous voyons, au début de l'oeuvre, chercher de l'emploi et se trouver embauché par la terreur de la région... le corsaire rouge, à vrai dire, ne semble pas si cruel au lecteur moderne, poussé à quitter la marine du roi George par patriotisme envers l'Amérique, et toujours prompt à tenir sa parole et à protéger les passagers, fussent-ils involontaires, qui se trouvent sous sa garde.
Malgré d'indéniables qualités littéraires, le roman est un peu décevant. L'histoire est assez longue à démarrer et, si elle est dotée d'un retournement de situation que je n'avais pas vu venir du tout, elle reste frustrante tant la confrontation désirée par le lecteur se voit esquivée finalement. le personnage du Corsaire, qu'on voudrait apprécier, manque un peu de logique: impossible par exemple de comprendre pourquoi il se prend d'une telle amitié pour le jeune officier... Ce qui manque à ce roman, en fait, c'est 200 pages de plus pour développer sa partie centrale et approfondir la relation des deux hommes et comprendre leurs décisions finales.
Malgré ces quelques contrariétés pour le lecteur moderne, le Corsaire rouge reste un classique de la littérature du genre à conseiller à tous les curieux.
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En ce temps là les bibliothèques n'étaient pas encore les magnifiques lieux de vie qu'elles sont devenues. Il y avait un vieil instituteur à une encablée de la retraite qui nous regardait d'un oeil torve. Il disait "Ne bouge pas mon garçon. Qu'est-ce que tu aimes?" Ce jour-là, j'ai dit "les pirates" et il m'a prescrit le Corsaire Rouge. J'avais dix ans, je l'ai lu sous les draps avec une lampe de poche jusqu'à pas d'heure. C'était magique, j'étais sur le pont, je courais entre les canons et montais dans les haubans, je temblais lors des abordages. Il y a des livres qui marquent.
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Je me souviens que j'avais découvert ce roman avec les éditions del Duca pour la jeunesse dans une version abrégée et illustrée (déjà, mon goût pour les pirates !!^^), et je me suis dit que le challenge d'A-Little-Bit-Dramatic pour le mois d'avril (oui, je suis grave à la bourre !) était l'occasion de le redécouvrir dans son intégralité !! J'avais déjà lu un autre livre de Fenimore Cooper, le Dernier des Mohicans, que j'avais beaucoup aimé, aussi espérè-je tirer le même plaisir de lecture avec ce fameux Corsaire rouge ! Malheureusement, si la (re-)lecture fut effectivement plaisante, elle ne m'a pas transportée autant que je l'attendais, loin de là ! Pour tout dire, je ne me souvenais plus que des moments forts du récit (que je ne peux développer sous peine de spoiler), or, avant d'en arriver là, il faut en passer par une trèèèèèèèèèès longue mise en place de l'histoire, mettant en scène des personnages que l'on ne retrouvera plus du tout par la suite !

L'auteur entretient longuement le mystère autour du Corsaire rouge en ne nous le présentant qu'à travers le regard des autres et le prisme déformant des rumeurs. Quelle part de vérité renferment-ils ?
Le Corsaire Rouge est mentionné pour la première fois par un vieil homme qui dit avoir beaucoup voyagé dans sa jeunesse et qui le décrit comme «un brigand altéré de sang et de rapine».
Et même ensuite, quand le Corsaire entrera véritablement en scène, il gardera sa part de mystères. Son comportement, pouvant basculer d'un extrême à l'autre, confirme certains dires à son propos ; en tout cas, il nous interpelle et nous fait nous perdre en conjectures.

D'une manière générale, l'intrigue est construite sur un écheveau de faux-semblants, touchant la plupart des personnages. le Corsaire Rouge se fait appeler capitaine Heidegger mais on sait que ce n'est pas son vrai nom. le narrateur lui-même, Harry Wilder, ne semble pas être ce qu'il affirme ou tente de faire croire auprès des autres. Est-il d'ailleurs vraiment Harry Wilder ? Quel motif impérieux l'a poussé à accepter d'entrer au service du renégat ? Nos doutes descendent jusqu'à la gouvernante qui tressaille en voyant le Corsaire rouge, accréditant l'hypothèse qu'elle l'a déjà rencontré dans une vie antérieure ! Et que dire du serviteur d'Heidegger, Roderick, aux airs parfois si égarés et aux manières étonnamment délicates ?
Comme on le voit, chacun cache un secret qui ne sera révélé qu'à la fin. Personnellement, j'ai trouvé la révélation de ces secrets assez convenue et/ou capillo-tractée ! Peut-être que pour les lecteurs de l'époque, ces coups de théâtre ne soient surprenants, mais j'ai eu l'impression de les avoir vu déjà traités cent fois !
Je dois dire qu'une histoire axée essentiellement sur le Corsaire rouge et les raisons qui l'ont poussé sur le chemin de la piraterie m'aurait davantage plu !

Par contre, l'auteur excelle dans la description de cet univers marin, l'utilisation des termes techniques. On voit qu'il maîtrise son sujet, et pour cause, il a été marin dans sa jeunesse ! du coup, cela donne un côté très authentique et épique à ce voyage sur mer, aux sensations que l'on peut éprouver à contempler l'horizon ou essuyer une tempête, au fracas des combats...

Dommage que la lecture soit entachée par des clichés extrêmement agaçants sur les Noirs, qui sont désignés sous les mêmes termes répétitifs, comme par exemple «simplicité naïve». Nul doute qu'à l'époque ces affirmations ne devaient pas être choquantes mais pour un lecteur du XXIème siècle, cela est très crispant !

Dernière réserve : l'édition renferme beaucoup de coquilles ; de plus, des mots sont à maintes reprises accolés et il manque parfois des sauts de ligne entre les parties dialoguées et narratives.


En bref :
Les + : des connaissances sur le milieu maritime très pointues ; un Corsaire rouge énigmatique et charismatique ; un style d'une très grande qualité littéraire
Les - : une mise en place de l'histoire très longue ; quelques facilités narratives ; des révélations stéréotypées et prévisibles
Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Excellente histoire accrocheuse, remplie d'aventures et de mystère.
L'écriture est fluide et l'on ne s'ennuie pas une seule seconde, bien au contraire. Je l'ai lu en deux jours.

Pour les amateurs de pirates et d'aventures à suspens avec d'énigmatiques personnages !
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Lecture vivement conseillé pour les amateurs de pirates et d'aventure maritime.
L'écriture est fluide et la lecture est rapide même si l'histoire prend son temps pour démarrer. Une fois que le récit est bien commencé les péripéties s'enchaînent rapidement et ne laisse pas le temps de s'ennuyer.
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Un jeune homme et ses comparses s'engagent sur un bateau qui se révèle être un pirate.

La mise en place est beaucoup trop longue, il y a au moins 120-150 pages de trop au début. Ensuite il y a plus d'action, c'est une histoire de pirates, avec de l'aventure et la mer pour cadre, mais ça reste vraiment très bavard, les personnages sont constamment en train de jacasser et de jouer à qui est le plus honorable et poli. Pour finir les twists ne dépareilleraient pas dans un soap, en particulier sur la dernière centaine de pages, tellement les révélations sont WTF 😆

Bref, je ne recommande pas, il y a beaucoup mieux dans le genre et si l'auteur vous intéresse, le dernier des Mohicans vaut nettement plus le coup. Lecture très fastidieuse, encore plus dans mon édition où le texte est minuscule.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Parmi les grands écrivains américains, James Fenimore Cooper semble passé de mode. J'ai pourtant beaucoup aimé (enfant, pas relu depuis) les quelques romans que j'ai lu de lui. S'il est surtout connu pour ses livres sur les amérindiens (notamment le cycle Histoires de Bas-de-Cuir et en particulier le dernier des Mohicans), il ne faut pas oublier que Cooper était initialement marin de métier et qu'il a écrit pas mal de romans, nouvelles et essais sur la marine et la mer. Parmi ceux-là, le corsaire rouge entre parfaitement dans la catégorie piratesque. Comme L'île au trésor et Les clients du Bon chien jaune, le Corsaire rouge est édité comme livre jeunesse, mais je ne pense pas qu'il soit judicieux de le restreindre à un tel public. On pourra évidemment regretter les « bons » sentiments et autres valeurs patriotiques véhiculées par ce livre, il n'empêche que Cooper y déploie un rare talent pour construire les ambiances.

Critique extraite d'un dossier sur la littérature maritime, publié sur le blog R2N2
Lien : https://romancerougenouvelle..
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