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Histoires de Bas-de-Cuir - Roman tome 3 sur 6
EAN : 9782264020376
541 pages
10-18 (26/08/1994)
3.82/5   11 notes
Résumé :
Bas-de-Cuir est celui qui amène la civilisation.
Mais, par là même, il est celui par qui l'Eden se pervertit, puisque la civilisation, c'est la poursuite des richesses, la mise en coupe réglée des forêts, le massacre des animaux, la mort des tribus indiennes. Le premier, Cooper a clairement perçu et rendu littérairement ce qui allait devenir le grand thème de l'Amérique : retrouver malgré tout, loin de la ville et de ses lois, une vie naturelle, anarchiste, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique

Dans l'Ouest américain à peine exploré et encore très disputé entre Anglais et Français, un petit groupe part en direction du lac Ontario. Il est composé d'un vieux loup de mer, Charles Cap, de sa nièce, la jeune et belle Mabel Dunham, d'un chef indien Tuscaroa nommé Arrowhead et de son épouse Rosée de juin. Ils tombent presque par hasard sur un bivouac monté par deux Anglais, Pathfinder et Jasper Western et un Indien Mohican, appelé Grand Serpent. le terrain étant peu sûr en raison de la présence des Français et de leurs alliés Mingos ou Iroquois, les deux groupes décident d'allier leurs forces pour rejoindre un fort tenu par une garnison dont fait partie le père de Mabel. Arrivés sur les lieux après avoir été pourchassés par les Mingos, ils sont accueillis par Dunham qui verrait d'un bon oeil que sa fille se marie avec Pathfinder bien qu'il ne soit qu'un modeste éclaireur sans argent ni culture et qu'il ait vingt ans de plus qu'elle. Mais un autre prétendant, un Ecossais nommé Muir, déjà trois fois marié est le favori du commandant…
« Le lac Ontario » est un roman d'aventures pour un quart du propos et un roman sentimental très « fleur bleue » pour les trois autres quarts. Paru en 1840, cet ouvrage semble avoir terriblement vieilli autant pour la forme que pour le fond. le style lourd et fortement descriptif fait vite bailler d'ennui. L'intrigue est loin de briller par son originalité. Qui épousera Mabel ? le vieux trappeur ou le fringant militaire ? L'un est trop vieux et l'autre trop porté sur les femmes… On se doute dès le début qu'un troisième larron, plus jeune et de meilleure apparence, finira forcément par emporter la mise. Si on y ajoute une accumulation d'élégances désuètes, d'assauts de politesse et de bons sentiments sans parler des références religieuses proches de la bondieuserie un peu bébête de l'époque ainsi qu'un certain manque de souffle côté aventures, on se retrouve avec un bouquin qui est loin d'être le meilleur de Fenimore Cooper. On peut faire l'impasse sans problème.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Aussi estompé soit-il, il est peut-être parfois préférable de conserver intact le charme d'un souvenir de lecture.
Jeune, j'avais adoré "Le dernier des Mohicans" et je me proposais de le relire avec les autres volumes du cycle de "Bas-de-Cuir".
J'ai commencé par "Le lac Ontario", quelle déconvenue !
Le style, la traduction en tout cas, est lourd et parfois grandiloquent. Bons sentiments et bondieuseries à tous les étages, les protagonistes sont caricaturaux et l'humour à très mal vieilli.
Tout au plus peut-on sauver les descriptions de l'environnement grandiose de la région des grands lacs.
Je ne prendrai sans doute pas le risque, en le relisant, de condamner à mort le dernier des Mohicans de mon enfance.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dès que Pathfinder eut donné ces instructions à ses amis, l’approche des Iroquois rendit nécessaire un profond silence. Comme ils marchaient dans l’eau en descendant la rivière, ils se tenaient nécessairement près des buissons, et nos voyageurs s’aperçurent bientôt, au bruit des broussailles et des branches, qu’une autre troupe d’Indiens côtoyait le rivage derrière eux, en
marchant du même pas que les trois premiers. La distance qui existait entre les branches enfoncées dans la boue et le véritable rivage fit que les deux groupes de sauvages purent se voir quand ils furent en face des fugitifs. Ils s’arrêtèrent en même temps, et commencèrent une conversation qui passait en quelque sorte sur la tête de nos amis, qui n’étaient cachés que par des
branches et des feuilles qu’un vent un peu fort aurait écartées, ce qui les aurait infailliblement découverts. Heureusement la ligne de vision des deux troupes de sauvages, l’une dans l’eau, l’autre sur un rivage élevé, portait leurs yeux au-dessus des buissons naturels et factices, dont les feuilles se mêlaient de
manière à ne donner aucun soupçon. La hardiesse de cet expédient fut peut-être même ce qui les empêcha d’être découverts à l’instant. La conversation qui eut lieu entre les Indiens fut animée, mais ils parlaient avec précaution, comme s’ils eussent craint qu’on ne pût les entendre. Ils parlaient un dialecte que Pathfinder et ses deux compagnons entendaient, et Jasper lui-même
en comprit une bonne partie.
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D'abord les Anglais sont naturellement humains et courageux; les Français féroces et timides.
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