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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur raconte l'histoire de cette jeune femme, mariée depuis peu, qui décide d'écrire un journal. du jour au lendemain, Léa ne souvient pas du fonctionnement des appareils électroménagers : aspirateur, lave-linge, repasseur, grille-pain, etc. Louis, écrivain en panne d'inspiration, trouve ce journal dans une poubelle. Il décide de s'inspirer pour son prochain roman, qui va enfin devenir un best-seller. Sa vie semble épanouie et Louis est très heureux jusqu'au jour où il rencontre cette mystérieuse Léa... Cette maladie étrange cache en fait un mal plus profond.

Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur est une bande dessinée forte en émotions. Les auteurs, Gwangjo (au dessin) et Corbeyran (au scénario) arrivent à se compléter. En effet, la narration est très belle avec un style soignée. le dessin au crayon à papier est magnifique... Ils arrivent aussi à alterner magnifiquement les retours présent-passé. J'ai seulement une petite appréhension... je m'attendais un peu à l'histoire de Léa mais, cela n'a rien enlève au fait que Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur est une belle histoire à découvrir.

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Je ressors mitigée de cette lecture.
La couverture m'a séduite avec son effet chiffonné très a-propos, le titre est intrigant et je dois reconnaitre quelques bonnes idées.
Le début du scénario est plutôt bien pensé et même assez amusant : un auteur en mal d'inspiration, Louis Levasseur, découvre dans une poubelle le journal intime d'une voisine qu'il ne connait pas et qui y relate le mal qui est le sien : elle n'arrive plus à utiliser les appareils ménager.
Sentant la bonne idée, Levasseur s'inspire du journal pour écrire son prochain roman.

Mais ensuite je me suis détachée complètement de l'histoire que j'ai trouvée rocambolesque. Je ne veux pas spoiler mais franchement ça part un peu dans la démesure...

Le dessin aussi m'a un peu déstabilisée. C'est un crayonné magnifique de réalisme quasi photographique avec de beaux jeux de textures et d'ombrages, rien à redire. Puis, à quelques reprises, on se retrouve face à des illustrations grotesques dans le style manga que j'ai trouvées déplacées dans cette narration.

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Waoh ! Enfin un roman graphique qui se distingue des autres par son originalité et sa maturité d'écriture. Et pourtant le titre ne m'avait guère inspiré. A y réfléchir de près, on se demande pourquoi Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur ?

Elle vient de se marier et doit s'occuper aussi bien de l'intérieur que de son mari. C'est plutôt génant quand on se rend compte que c'est bien l'ensemble des appareils électro-ménagers qu'elle ne sait plus faire fonctionner. Cela commence par la cafetière électrique le matin et le grille-pain pour les biscottes. Tout ceci va conduire à un futur divorce programmé avec les reproches de son mari...

C'est alors qu'intervient un écrivain en mal d'inspiration. Il va se servir d'un journal intime foutu à la poubelle pour bâtir son idée de nouveau roman qui connaîtra un succès escompté.

Derrière ce titre naïf, se cache un véritable drame psychologique qui va nous tenir en haleine jusqu'au bout. le dessin réaliste tout en crayonné crée une belle ambiance à travers le regard subjectif de cet écrivain à qui rien ne réussissait. Léa va changer sa vie et lui apporter la notoriété dont il rêvait. Cela va devenir au fil des années son obsession secrète.

Mais quelle est donc cette pathologie psychique ? Cette bd nous entraînera vers un drame intimiste poignant dont la conclusion sera magistrale. Je ne vais pas en dire plus. A vous de découvrir Léa et de percer le mystère de son blocage devant les appareils électro ménagers.

Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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Voilà le type d'album pris au hasard dans une médiathèque, une veille de confinement, sur la base de la seule originalité du titre et de la qualité du dessin.
Le souvenir ne restera pas impérissable mais cet album n'est pas seulement l'histoire d'un écrivain en panne d'écriture. Il nous met en présence de 2 personnages un auteur et son héroïne et nous fait naviguer entre la fiction et la réalité.
À retenir pour le dessin au crayon à papier magnifique.
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Un récit intime autour de deux êtres perdus, un écrivain en panne d'inspiration et une jeune femme souffrant d'amnésie ménagère... le dessin ultra réaliste ajoute une dimension cinématographique à cette histoire au final poignant.
Les personnages sont profonds, attachants, imparfaits. On lit l'album comme enfermé dans une bulle, fragile, délicate.
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Après avoir lu les séries plus commerciales d'Eric Corbeyran, j'avais découvert son côté plus intimiste en lisant Elle ne pleure pas elle chante. Convaincu par cette dernière lecture, je décide donc de m'attaquer à cet album au titre particulièrement intriguant.

Ce one-shot raconte tout d'abord l'histoire d'un écrivain en panne d'inspiration, un sujet qui ne déborde donc pas d'originalité. Lorsque Louis Levasseur, l'auteur à court d'idées, découvre le journal intime de son ancienne voisine dans un sac poubelle, le récit devient déjà beaucoup plus intéressant et la raison est toute simple : Léa, l'ex-voisine, est apparemment victime d'une étrange pathologie psychique. C'est l'envie de découvrir l'origine du traumatisme de Léa qui incite le lecteur à tourner les pages de cet album, espérant enfin découvrir pourquoi elle est victime d'une amnésie ménagère qui ne l'empêche pas seulement d'utiliser l'aspirateur, mais également le grille-pain ou la machine à laver.

Entretenant savamment le mystère à l'aide d'une narration particulièrement efficace qui effectue des allers-retours sans jamais perdre le lecteur, Corbeyran parvient également à prendre le lecteur à contre-pied, le temps d'un final habile qui donne une autre tournure au récit, tout en soulevant un problème de société grave.

Si Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur, l'auteur sud-coréen Gwangjo n'a par contre pas oublié comment dessiner. Même s'il trahit ses origines au niveau de mimiques parfois exagérées et d'insertions humoristiques assez inutiles, son crayonné distille parfaitement les émotions de personnages particulièrement expressifs, tout en insufflant beaucoup de mélancolie à l'ensemble.

Un très bon one-shot !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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EXTRAIT "Après plusieurs critiques alléchantes sur les blogs, et une apparition au sein du top bd des blogueurs, j'ai réussi à me procurer cet album, que j'avais grande envie de lire.
Pour son dessin, d'abord. Car Gwangjo est une belle découverte, un auteur qui mérite de connaître le succès. Il travaille en nuances de gris, au crayon à papier sans doute, et adopte un trait résolument réaliste."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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J'ai eu du mal à rentrer dedans au début. Pas fan des illustrations et des dialogues un peu ampoulés et ambiguës du romancier torturé. Mais après quelques pages, l'histoire se met en place et elle est plutôt intrigante.
Maiiiiis….ce qui m'intéressait le plus est l'histoire de Léa. Pourquoi ? Comment ? Qui est-elle ? Mais au final, on suit l'histoire de l'auteur qui s'approprie l'histoire de cette femme et la résolution finale est pour moi trop rapide et feignante.

De plus, le résumé parle de la façon dont Léa devient une icône révolutionnaire à la suite de la sortie du livre alors que cet aspect n'est mentionné que très rapidement dans le livre...Le focus reste en très grande majorité sur l'auteur et ses états d'âmes.

Une bonne BD en soi mais je reste sur ma faim.
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On aborde dans ce recueil 2 thèmes passionnants : l'un est centré sur l'inspiration d'un écrivain, d'où vient-elle, où trouve-t-il ses idées ? Celui-ci va jusqu'à faire les poubelles... L'autre est traité avec beaucoup de délicatesse et d'intérêt, c'est celui de la violence faite aux femmes, au travers du récit de sa voisine, qui développe une pathologie étrange en réaction à cette maltraitance. C'est sans pathos, plutôt fin, et les dessins sont très beaux.
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Louis Levasseur est un écrivain qui a perdu l'inspiration. En découvrant un journal intime dans des ordures, il trouve le sujet de son prochain livre. le contenu du journal parle d'une jeune femme qui ne sait plus comment se servir des appareils domestiques. Pour Louis, c'est le succès assuré. Jusqu'au jour où il rencontre l'auteure du journal.

Quand on à le livre entre les mains, on ne sait pas trop à quoi s'attendre. Un petit format, noir et blanc, un titre pas forcément explicite. On commence la lecture et nous sommes happés par celle-ci. Loin des histoires criminelles, d'univers parallèles, de passé futuriste, Eric Corbeyran ecrit une histoire humaine. Il n'y a aucune morale, Louis Levasseur est un anti-héros qui profite d'un journal intime, pour renouer avec le succès. Journal, qui ne raconte pas des choses passionnantes : Sa rédactrice, Léa, perd la faculté de se servir des appareils ménagers. Son cerveau n'arrive pas à mémoriser le mode d'emploi.

Une intrigue qui semble toute simple, minutieusement découpée par Eric Corbeyran. Tout au long du récit, le scénario s'intensifie, offre de la profondeur aux personnages, tout en prenant le temps de nous raconter le journal de Léa. La première partie s'intéresse à Louis Levasseur, à sa découverte. La seconde partie explore le succès du livre, mais aussi qui est Léa. Eric Corbeyran nous mène où il le souhaite. Petit à petit, il sème ses pions avant la dernière révélation qui éclaire un second récit plus dramatique. Cette bande dessinée ne serait pas aussi poignante et humaine sans le trait de Gwangjo. Ce dessinateur adopte l'approche réaliste, sans omettre quelques touches issues du manga, pour mieux détourner l'attention. Tout au crayonné, le dessin apporte une note de douceur, et de simplicité dans cette chronique amère de notre société.

Un livre à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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