Un recueil vendu à la sauvette et qui est dû à
Jean-Louis Cornellie, poète bruxellois également chroniqueur. Il ne s'agit pas ici de poésie au sens courant du terme, mais d'échappées poétiques pour encenser la civilisation latine, l'
Italie et tous ses attraits. Il y a certes de jolies phrases et la création de climats envoutés, mais jamais de vraie profondeur. On reste du coup un peu en suspens avec une impression que la sauce ne prend qu'à moitié. Cependant, quelques textes émeuvent et rutilent grâce à la grande culture de l'auteur. Il ne s'agit pas d'une
Italie pour touristes, mais d'une vision fantasmé d'un inconditionnel prêt à tout trouvé merveilleux.