Redoutez la propreté. Saint Jérôme a dit qu'un corps propre était le signe d'une âme souillée, et la bienheureuse sainte Agnès était fière de ne s'être jamais lavée de sa vie !
Tous les médecins s'accordent à dire que laver affaiblit la peau et laisse pénétrer la maladie !
On peut sentir la colère avant le combat ! Mais pendant la bataille, on garde l'esprit clair ! La colère te vaut la mort.
L’Église n'est qu'argent, mon garçon, argent. Les prêtres sont censés être des bergers, non ? S'occuper du troupeau. Mais puisqu'ils sont tous au château à se goinfrer de pâtés, les brebis doivent veiller elles-mêmes sur leur sort.
- Ta mère n’a pas perdu son temps en écartant les cuisses, Hook. C’est bien, mon garçon.
Les archers étaient des tailleurs et cordiers, fouleurs, charpentiers, meuniers et bouchers. Des artisans qui avaient l’extraordinaire talent de bander la corde d’un arc d’if et d’envoyer une flèche mortelle.
Sir Roger Pallaire, commandant du contingent anglais, [..] avait un visage étroit et un nez crochu, des cheveux noirs et, en présence de ses archers, l’expression d’un homme que l’on force à endurer la pestilence d’une latrine.
- [...] Les Français n’aiment point les Anglais et encore moins nos archers, et s’ils te capturent, mon garçon, tu souffriras. Je ne plaisante point, jeune Hook. Mieux vaut te trancher la gorge qu’être capturé par un Français.
- Cette fois, déclara sir John, nous entrerons dans la ville. Cette maudite engeance refuse de se rendre ! Vous savez donc ce que vous pourrez faire ! Tout ce qui a vit, vous occirez, et tout ce qui a giron, vous trousserez ! Tout ce qui se trouve dans cette cité est vôtre, jusqu’aux derniers écus, chopes d’ale et femmes ! Vôtre ! À présent, allez et prenez tout !
Cinq mille archers marchaient sur Calais, et en une minute ces hommes étaient capables de tirer soixante à soixante-dix traits… mais aucune bataille ne se gagne en une seule minute.
- [...] Dieu est à nos côtés, n’est-ce pas, mon père ?
— Oh, Dieu déteste les Français, avait opiné le père Christopher, comme s’il était le confident du Seigneur.
— C’est parce que Dieu est sage, avait continué sir John. Le Tout-Puissant sait qu’il a commis une erreur en créant les Français et Il nous envoie la réparer ! Nous sommes l’armée de Dieu et nous allons éventrer ces bâtards du diable !