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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Wouch !
ça c'est de la légende arthurienne qui décoiffe ! En fait de légende, c'est raconté sur le mode "réaliste", du coup, euh, bah il faut bien s'accommoder des personnages que nous brosse l'auteur (même si ça dérange, oulala, mais comme je veux pas spoiler, bah j'en dirai pas plus ! mdr !).

Je n'aurais donc que deux petits reproches à faire à ce bouquins, autant commencer par eux :
D'une, c'est long à démarrer. Je sais bien qu'il faut tout mettre en place, et c'est vraiment très compliqué, avec des personnages par dizaines, mais pf, c'est vraiment vraiment laborieux. Disons que j'ai mis autant de temps pour lire les 200 premières pages que j'en ai mis pour lire les 400 dernières, mdr !
De deux, le traitement d'un des personnages de la légende m'a complètement hérissé le poil. Heureusement on ne l'a pas vu beaucoup dans ce premier tome, mais vu que j'ai donné son nom en troisième prénom à mon fils, vous comprendrez que ça m'a un brin mis en pétard.
C'est pour ces deux raisons que je mets pas 5 étoiles entières, lol. Ouai je suis rancunière, il y a des légendes auxquelles il ne faut pas toucher, surtout pour en faire "ça". snif.

A part ça : passé les 200 premières pages de "mise en place", purée, ça déchire sa mémé (c'est moi, la mémé...). Remarquez il faut bien ça pour assimiler qui est qui, qui fait quoi, qui veut quoi.
C'est bien traduit (hormis quelques coquilles et répétitions, mais j'ai une version ebook, alors je ne sais pas si il y a les mêmes dans la version papier).
Et à partir du moment où la Bretagne explose, merci Guenièvre, c'est un vrai feu d'artifice.

Comme dans la légende, Arthur est un bâtard d'Uther, que ce dernier n'a pas reconnu et qu'il méprise, tout en lui demandant à côté de ça de protéger le futur roi, Mordred fils de son fils « légitime » Mordred. Bon ouai la légende en prend un peu dans les dents, mais quand c'est aussi bien fait, ma foi, ça passe sans problème.
Or donc entre trahisons, violence (gratuite ou pas), viols, rites druidiques totalement sauvages qui n'ont pas grand-chose à envier aux mayas, invasions diverses et massacre des populations (que ce soit pour la terre par les saxons ou les irlandais) ou pour le pillage et l'esclavage (côté écossais et autres nordiques pas très sympas), on a là un bouquin qui ne donne pas du tout, mais alors pas du tout envie d'aller vivre au VIème siècle en « Dumnonie », le fief du « Pendragon Uther » au début du bouquin.
Parce que monsieur Cornwell situe son Arthur dans ces eaux-là, ce qui paraît historiquement cohérent, au vu de sa note en fin de bouquin.

La bataille de la fin à Lugg Vale est juste un sommet "d'epicness", à part Gemmell et Kearney je ne connais pas beaucoup d'autres auteurs capables de me tenir comme ça sur des pages et des pages de bataille !
A un moment (se référer plus haut quand j'ai été un peu dégoutée par un des personnages), je me suis dit que je n'allais pas continuer, mais là, bah je ne peux pas faire autrement. D'autant que la fameuse quête du « Graal » est ici interprétée d'une façon assez géniale qui me plait beaucoup ! Il me faudra juste faire abstraction de mon aversion pour sa version de … Argh, bah non, je vous le dirai pas !
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Bernard Cornwell nous livre une histoire pleine de bruit et de fureur ainsi qu'un récit épique et passionnant.
Cette (grande) Bretagne est assez loin de la représentation que je m'en faisais jusqu'à présent, je m'attendais à rencontrer des personnages de contes, un Merlin sage et bienveillant, un Lancelot chevaleresque, un Arthur... un peu différent !
Et là je me prends une grosse claque, car le monde des légendes Arthuriennes revisité par B.Cornwell est brutal, barbare et sans pitié.
Bien sûr le 6ème siècle n'était pas de tout repos et la guerre et le pillage étaient monnaie courante, cela-dit rien ne me préparait à ce que j'ai lu, je me rends compte que j'étais dans l'imagerie édulcorée des quelques films que j'avais vus jusqu'à présent, le réveil est brutal, mais je dois dire que j'ai été subjugué.
Et pourtant il a fallu se faire à l'idée que tous ces personnages que je croyais connaître étaient en fait des imposteurs, et qu'enfin on me disait la vérité, une fois les choses clarifiées tout devient limpide et pour tout dire addictif.
L'auteur à eu la très bonne idée de nous éclairer (en fin de livre) sur l'état des lieux concernant ce que l'on sait en réalité sur Arthur, et de fait il n'est même pas sûr qu'il ait existé. Alors autant cette version plutôt qu'une autre, d'autant que le style est résolument épique et nous tient sans peine en haleine, Cornwell est un narrateur de haut niveau.
Les cent premières pages pourraient paraître longues à certains, mais elles constituent une introduction essentielle, par la suite le rythme s'accélère et la pression ne retombera qu'à la toute dernière page. En passant, le récit de la bataille finale mérite à elle seule la lecture de ce livre.
Je vais de ce pas ouvrir le tome deux, j'ai hâte.
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Bernard CORNWELL a le don chic de balancer des personnages CHOCS.
Seul le personnage central est pur, Derfel (enfin presque) Tout le reste ne qu' intrigues délicieusement politiques et amourettes prétextes toujours plus futiles pour prendre le pouvoir au nom de qui... au nom de quoi ?

OUI, c'est sale, les personnages trainent dans la boue et dans leurs défauts et c'est pour cela qu'on les aime.

CORNWELL c'est avant tout l'art de raconter une histoire.
Et quoi de mieux que d'en parler façon bourbier de gloire.

On en prend plein la page, et plein la poire.
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Avec le Roi de l'hiver, Bernard Cornwell revisite la mythologie arthurienne pour la replacer dans un contexte historique crédible.
Sans pour autant dénaturer son sujet, l'auteur réinscrit le mythe dans une réalité probable du Dark-âge des Royaumes de Bretagne (Britannia).
Derfel, le narrateur de cette histoire s'avère être un moine chrétien chargé de retranscrire par écrit les hauts faits du personnage d'Arthur Pendragon.

Toutefois c'est au travers de sa propre histoire que Derfel nous fera vivre le mythe arthurien dans une Bretagne en proie au chaos.
Depuis la mort d'Uther Pendragon, la Bretagne est divisée, elle n'a plus de Haut Roi et son héritier n'est pas en âge de régner.
Arthur fils illégitime d'Uther est amené à supporter contre son gré le rôle de régent sans pour autant en avoir la légitimité aux yeux des autres rois de l'île.

Tiraillée par des guerres intestines, la Bretagne doit également faire face à l'opposition sanglante que se livrent les partisans de l'ancienne religion à ceux de l'Église catholique qui a de plus en plus d'influences dans les hautes sphères dirigeantes.
Entre ceux qui se tournent vers les fantômes du passé et ceux qui souhaitent perpétuer l'héritage de l'aigle de Rome, une faille s'est ouverte que seul le sang et la chair semblent pouvoir combler.

Après s'être installé durablement sur l'est du territoire, les angles et autres Saxons, qui arrivent chaque jour toujours plus nombreux, profitent et jouent de ces divisions pour procéder à des campagnes militaires de plus en plus importantes avec pour seul objectif la conquête de tous les royaumes bretons.
Derfel, saxon de sang, breton d'adoption, liera son existence à celui qu'il considère comme son Roi, un rôle et un titre qu'Arthur se refusera à endosser.

Bernard Cornwell nous livre très certainement la plus belle relecture du mythe Arthurien jamais écrite à ce jour.
Il nous sert une adaptation soignée alliant un style incomparable pour nous servir une partition envoûtante, passionnante et brutale.
L'intrigue se veut réaliste, elle est encrée dans un contexte post romanisation où resurgissent les velléités entre les différents royaumes celtes.
S'appuyant sur toutes les connaissances historiques de cette période moyenâgeuse, le contexte est admirablement bien retranscrit pour nous permettre une immersion totale.
Dans cette idée, le roi de l'hiver nous donne véritablement le sentiment de parcourir la véritable histoire d'Arthur et ce bien qu'il s'agisse d'une belle fiction.

Tout en conservant l'essence du mythe, et contrairement à d'autres productions traitant du même sujet, Bernard Cornwell réinvente la légende et redéfinit brillamment les enjeux tout en attribuant à certains personnages emblématiques des rôles pour le moins surprenants.À ce titre nul doute que vous serez surpris par le travail de relecture effectuer sur certains personnages clefs tels que Lancelot, Merlin et Galaad.

Le roi de l'hiver peut s'appréhender comme une formidable romance fiction historique mais également comme une magnifique fresque épique à la manière de son cycle sur Alfred le grand.
Au-delà de la précision narrative dont il fait preuve pour nous illustrer son récit, le rythme est soutenue, haletant et jamais ennuyeux.

Bernard Cornwell est sans aucun doute avec Valério Manfredi, l'un des plus grands écrivains de ce genre littéraire.
Doté de solides connaissances historiques, mythologique, religieuse et sociologique, Bernard Cornwell est un incroyable conteur avec un style d'écriture rare alliant beauté, poésie et efficacité.
À l'instar des grands auteurs d'Héroic-Fantasy, Bernard Cornwell sait également manier la hache aussi bien que la plume quand il s'agit de nous relater en lettres de sang, les violentes et sanglantes scènes de bataille dont regorge ce récit.

De la bataille de Lugg Vale qui clôt le roman, dépendra l'unité des royaumes bretons autour d'Arthur contre le fléau saxon.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Un premier tome qui donne le ton !

Ici, c'est cru, glacé, humide, gris, violent. Ça craque, ça gicle, ça poisse, ça grogne, ça gueule et ça meurt.
La Saga du Roi Arthur de Bernard Cornwell, c'est le mythe arthurien revu à la sauce roman historique, avec sa dose de réalisme brut, sa dose de mystères presque magiques. C'est une marche sur la sente étroite qui est bordée d'une part par L Histoire, de l'autre par la légende.

Pourquoi ai-je voulu lire ce roman ?
Pour la simple mais très bonne raison suivante : c'est la référence qui est donnée à titre de comparaison sur le premier tome du Trône de Fer de George R.R. Martin (J'ai Lu, éditions 2000, pages jaunies par 18 années passées sur ma bibliothèque), en sus de la référence aux Rois Maudits de Maurice Druon. La curiosité était donc piquée, et bien !

Que dire ? C'est du tout bon.
On est ici en pleine Angleterre du Ve siècle. On suit la vie du saxon Derfel, enfant protégé par Merlin, qui voit sa vie bousculée lorsque le fameux Arthur débarque enfin de la petite Bretagne pour protéger le prince Mordred, nourrisson au pied-bot, seul petit-fils légitime du roi Uther Pendragon, de l'avidité des autres rois bretons. On est alors plongé dans un climat de tension entre Bretons divisés en plusieurs royaumes (Silurie, Powys, Dummonie, etc.) qui se tirent joliment la bourre, les Saxons, terribles envahisseurs barbares qui pillent les côtes et tentent de s'installer en Angleterre comme s'ils étaient chez eux, les Irlandais qui font peu ou prou la même chose, et les chrétiens, ces drôles de bonhomme bizarres qui se mettent à croire en un dieu unique et fleurissent un peu partout dans le bocage anglais, au grand dam de druides, dont Merlin lui-même.
La Bretagne, qui n'est pas encore grande, se meurt. C'est la Bretagne des druides et des dieux qui est mise à mal, elle qui se remet difficilement de l'envahisseur romain qui semble l'avoir désertée du jour au lendemain. Rome est devenue civilisation ancienne, perdue et, en cela, presque mythique, dont les seules reliques persistent dans des simulacres d'armure miteuse, de villas et de thermes effondrées.

Le contexte est tendu, le décor planté, les personnages campés.

Alors allons ! Allons découvrir l'histoire de cette Bretagne fantasmée qui, de toute évidence, ne peut renier cette comparaison avec le Trône de Fer, tant dans son ambiance, dans ses personnages que dans sa quête de survie presque dérisoire.

Bernard Cornwell nous offre ici un roman historique traité comme un roman de dark fantasy. Et pour cette seule raison, je fonce lire le deuxième tome.
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Excellente trilogie de Bernard Cornwell, historien, professeur d'histoire en universités, qui appréhende l'épopée arthurienne par le biais du réalisme. Il en résulte une histoire dense et intense, où résonne le bruit des épées, et où l'on peut respirer l'odeur du sang, de la sueur et des larmes après une bataille. Un vrai film d'actions et d'intrigues à faire dans sa tête sans trop d'effort !
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Avec le Roi de l'hiver, Bernard Cornwell revisite la mythologie arthurienne pour la replacer dans un contexte historique crédible.
Sans pour autant dénaturer son sujet, l'auteur réinscrit le mythe dans une réalité probable du Dark-âge des Royaumes de Bretagne (Britannia).
Derfel, le narrateur de cette histoire s'avère être un moine chrétien chargé de retranscrire par écrit les hauts faits du personnage d'Arthur Pendragon.

Toutefois c'est au travers de sa propre histoire que Derfel nous fera vivre le mythe arthurien dans une Bretagne en proie au chaos.
Depuis la mort d'Uther Pendragon, la Bretagne est divisée, elle n'a plus de Haut Roi et son héritier n'est pas en âge de régner.
Arthur fils illégitime d'Uther est amené à supporter contre son gré le rôle de régent sans pour autant en avoir la légitimité aux yeux des autres rois de l'île.

Tiraillée par des guerres intestines, la Bretagne doit également faire face à l'opposition sanglante que se livrent les partisans de l'ancienne religion à ceux de l'Église catholique qui a de plus en plus d'influences dans les hautes sphères dirigeantes.
Entre ceux qui se tournent vers les fantômes du passé et ceux qui souhaitent perpétuer l'héritage de l'aigle de Rome, une faille s'est ouverte que seul le sang et la chair semblent pouvoir combler.

Après s'être installé durablement sur l'est du territoire, les angles et autres Saxons, qui arrivent chaque jour toujours plus nombreux, profitent et jouent de ces divisions pour procéder à des campagnes militaires de plus en plus importantes avec pour seul objectif la conquête de tous les royaumes bretons.
Derfel, saxon de sang, breton d'adoption, liera son existence à celui qu'il considère comme son Roi, un rôle et un titre qu'Arthur se refusera à endosser.

Bernard Cornwell nous livre très certainement la plus belle relecture du mythe Arthurien jamais écrite à ce jour.
Il nous sert une adaptation soignée alliant un style incomparable pour nous servir une partition envoûtante, passionnante et brutale.
L'intrigue se veut réaliste, elle est encrée dans un contexte post romanisation où resurgissent les velléités entre les différents royaumes celtes.
S'appuyant sur toutes les connaissances historiques de cette période moyenâgeuse, le contexte est admirablement bien retranscrit pour nous permettre une immersion totale.
Dans cette idée, le roi de l'hiver nous donne véritablement le sentiment de parcourir la véritable histoire d'Arthur et ce bien qu'il s'agisse d'une belle fiction.

Tout en conservant l'essence du mythe, et contrairement à d'autres productions traitant du même sujet, Bernard Cornwell réinvente la légende et redéfinit brillamment les enjeux tout en attribuant à certains personnages emblématiques des rôles pour le moins surprenants.À ce titre nul doute que vous serez surpris par le travail de relecture effectuer sur certains personnages clefs tels que Lancelot, Merlin et Galaad.

Le roi de l'hiver peut s'appréhender comme une formidable romance fiction historique mais également comme une magnifique fresque épique à la manière de son cycle sur Alfred le grand.
Au-delà de la précision narrative dont il fait preuve pour nous illustrer son récit, le rythme est soutenue, haletant et jamais ennuyeux.

Bernard Cornwell est sans aucun doute avec Valério Manfredi, l'un des plus grands écrivains de ce genre littéraire.
Doté de solides connaissances historiques, mythologique, religieuse et sociologique, Bernard Cornwell est un incroyable conteur avec un style d'écriture rare alliant beauté, poésie et efficacité.
À l'instar des grands auteurs d'Héroic-Fantasy, Bernard Cornwell sait également manier la hache aussi bien que la plume quand il s'agit de nous relater en lettres de sang, les violentes et sanglantes scènes de bataille dont regorge ce récit.

De la bataille de Lugg Vale qui clôt le roman, dépendra l'unité des royaumes bretons autour d'Arthur contre le fléau saxon.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Derfel Cadarn sera le narrateur de cette épopée.
Enfant, il a été recueilli par Merlin qui l'a "élévé".
Saxon de naissance, il deviendra le 1er lieutenant d'Arthur et sera même son champion.
Le grand Roi Uther meurt, son petit-fils, Mordred,agé de quelques mois, devient l'héritier du trône. Les Rois du Royaume de Bretagne prétent, du bout des lèvres, serment d' allégeance à l'enfant.
Mais vite les appétits de certains se réveillent et les luttes pour le pouvoir renaissent.
Arthur, fils batard d' Uther, est rappelé pour remettre de l'ordre, il y parvient at sa victoire doit être couronnée par son mariage avec Ceinwey, princesse du Powys. Mais son regard croise celui de Guenièvre et par amour, il oublie ses serments, épouse sa reine et la guerre reprend de plus belle.
Massacres, pillages, batailles, des morts et du sang.
Arthur emporte la victoite, abat ses ennemis et rétabli la paix

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C'est mon premier roman de l'auteur et je dois dire que j'ai adoré. Je ne le connaissais pas du tout et j'ai appris plus tard qu'il était aussi l'auteur de l'adaptation Netflix The Last Kingdom.
Mais ici nous allons parler de la légende Arthurienne revisité à la perfection. Ici point de table ronde, ni de beau château. Les châteaux sont en bois et les guerriers mange par terre. C'est sombre, dur, réaliste et c'est tout ce qui fait le charme du roman.
Le premier coup de coeur 2024.
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Une très bonne évocation d'un "possible" Arthur...
Commenter  J’apprécie          10




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