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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A Richmond, ville très conservatrice de Virginie (USA), les moeurs peinent à évoluer. Ike est noir, Buddy Lee est blanc, et tous les deux ont violemment refusé l'homosexualité de leur fils qui finalement se sont mariés en bonne et due forme. Trois mois après la cérémonie, ils sont froidement exécutés en pleine rue.
Outre l'homophobie, Ike et Buddy Lee on en commun la honte d'avoir repoussé leur enfant mais surtout un lointain passé de truand ne demandant qu'à renaître pour assouvir une vengeance qui s'impose tant les autorités semblent incapables de trouver une piste. En usant de méthodes peu conventionnelles et totalement illégales, les deux pères remontent une piste ténue qui va les obliger à s'opposer à un gang de motards complètement givrés.
Dans l'adversité, ces deux hommes meurtris que tout oppose vont unir leur force et leur douleur pour tenter de se racheter. Au fil des actions on en apprend un peu plus sur leur passé de voyous, sur le fonctionnement des gangs et sur l'univers carcéral. L'homophobie ordinaire et le racisme latent hantent chaque page de ce roman noir américain qui alterne avec mesure des scènes d'une violence inouïe et des moments de tendresse émouvants.
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Un cimetière, deux cercueils et deux pères que tout oppose.
Pourtant ils vont devoir s'associer pour mener l'enquête et venger leur sang dans une course effrénée contre la montre et les ombres rôdantes.

J'attendais de pieds fermes le second roman de SA Cosby ! Je n'ai pas été déçue !
J'aime sa signature : l'association improbable d'un redneck alcolo, pénible au plus haut point mais apportant une touche d'humour, aux côtés d'un afro-américain au passé trouble, repenti et devenu quelqu'un. Un drame les réunit.
Dans « les routes oubliées », c'était pour un braquage, dans « la colère », c'est pour venger la mort de leurs fils respectifs.

C'est parfaitement écrit, bien tourné, des idées originales, un rythme haletant et effréné, je suis devenue en deux lectures une fan de Monsieur Cosby.
Il est à suivre et à recommander !
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La colère est une émotion difficile à contrôler. On la sent monter, prendre de l'ampleur, bouillonner. Cet état passager peut parfois se prolonger même après que la menace soit passée. Pour certains cela peut être long, très long.

Ike et Buddy Lee ont peu de point commun si ce n'est qu'ils ont chacun un fils, marié l'un à l'autre qui plus est et qu'ils sont en colère.
Leurs enfants ont été abattus comme des chiens. Animés par la vengeance, ils vont se lancer à coeur perdu dans leurs recherches afin de découvrir la vérité et faire payer les ordures qui ont tués leurs fils.

S.A Cosby arrive à transcrire les émotions ressentis par nos deux acolytes avec brio. On perçoit pleinement la haine, la tristesse, et bien sûr la colère que ces deux pères endurent mais également, tout l'amour qu'ils éprouvent envers leurs fils et qu'ils n'ont jamais été capable d'avouer. Il y a aussi beaucoup de regrets et d'amertume.
Tout ce panel d'émotions transpire, dégouline dans le texte et ca fait mal.

Les personnages imaginés par S.A Cosby sont tous irrésistibles. Ike et Buddy Lee, chacun à leurs manières, malgré leurs failles, leurs tempérament, leurs défauts apportent un gros plus au récit. Ils sont très bien travaillés et on ressent une réelle empathie à leurs égards. Les personnages secondaires ne sont pas en reste évidemment et le tout permet une totale immersion dans l'histoire.

L'auteur en profite pour aborder un thème très actuel, les LGBT. Il est donc question des minorités mais aussi d'injustices raciales et sociales.
Le tout enrobé dans un récit haletant, un concentré de rage où l'on voit les protagonistes tout d'abord enragés, évoluer vers l'acceptation ...
L'intrigue tient la route et les motifs du double assassinats ne sont dévoilés que dans les toutes dernières pages.

C'est bien écrit, imagée à souhaits. J'ai souvent sourit en découvrant certaines descriptions. Un écrivain à suivre, je vais rapidement me pencher sur son premier roman.
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Deux ex taulards, en colère, décident de venger l'assassinat de leurs fils. L'un est noir, l'autre est blanc. Leurs fils étaient gays, vivaient ensemble et avaient une fille.

L'histoire est avant tout une histoire d'incompréhension père-fils, de chagrin, de remords. Nos justiciers avaient une relation compliquée avec leurs fils parce qu'ils n'arrivaient pas à accepter leur homosexualité. Une fois morts et qu'ils ne peuvent plus réparer les choses, ils veulent régler leur compte aux gens qui les ont assassinés. Une manière de se racheter, une rédemption.
A travers ces deux pères, c'est toute l'intolérance de la société vis-à-vis de la communauté LGBTQ qui est mise à nu.

L'histoire est rythmée, pleine de sang mais pleine de coeur aussi. On finit par s'attacher à nos 2 personnages homophobes, imparfaits mais animés d'une réelle volonté de devenir meilleurs, de comprendre et accepter les autres, de devenir de bons grands-pères après avoir échoué en tant que pères.

Avec ce roman, S.A COSBY a marqué des points. Je le lirai à l'avenir.
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La colère ... Celle que Ike et Buddy Lee ressentent à l'égard des assassins de leurs fils, mais aussi celle qu'ils éprouvent envers eux-mêmes pour avoir rejeté leur enfant par homophobie, celle qu'ils éprouvent en réalisant, trop tard, qu'ils aimaient vraiment leur fils et qu'ils ont été tellement odieux dans leur homophobie. Ce road trip des pères en quête de vengeance est certes très violent, mais il est aussi terriblement émouvant. Car ces deux hommes, qui ne sont pas des enfants de choeur, vont progressivement découvrir la vérité sur la mort de Derek et Isiah, mais aussi faire tomber les barrières qui les séparaient et devenir des défenseurs des minorités LBGTQ. Au passage, l'auteur nous dresse un portrait d'une société corrompue, raciste, homophobe qui ne fait vraiment pas envie.
Une excellente lecture, vraiment!
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Ce livre m'a fait de l'oeil dès que je l'ai découvert au travers de chroniques élogieuses. Et le résultat est à la hauteur de mes attentes… un gros coup de coeur ! « La colère » raconte surtout l'histoire de deux pères qui viennent de perdre chacun leur fils, assassinés comme des chiens dans la rue. Ils sont dévastés par cet assassinat d'autant plus qu'ils n'ont pas été des pères modèles. En effet, Isiah le fils d'Ike et Derek le fils de Buddy Lee s'aimaient et en Virginie occidentale cela ne se fait pas. Les deux hommes, bien qu'aimant leurs fils, n'ont jamais accepté leur homosexualité de leur vivant. Et maintenant qu'ils sont morts, les regrets, les doutes, la douleur, la colère et la haine sont là qui les dévorent de l'intérieur. Tous les deux sont d'anciens taulards avec des vies parsemées de violence. Ike est noir dans un monde sudiste, raciste, suprémaciste. Il a fait partie de gangs et pour avoir tué il est allé en prison. Mya, sa femme, a dû élever seule de longues années leur fils qui lui n'avait plus son père. Et pour couronner le tout, Isiah est gay. Ce que Ike n'a jamais accepté et à chaque fois que son fils a voulu lui en parler, cela s'est terminé par des disputes violentes. de son côté Buddy Lee lui est blanc, alcoolique, né dans une famille raciste et dépravée. Il a fait également de la prison pour braquage et autres délits. Lui aussi est assez violent et n'a jamais accepté l'homosexualité de son fils. Tandis que Buddy Lee se noie dans son alcoolisme sans réagir, Ike de son côté est revenu dans le droit chemin depuis sa sortie de prison et dirige une petite entreprise de jardiniers. L'assassinat de leurs fils va faire se rencontrer ces deux hommes que tout sépare et la douleur, l'incompréhension, le remord et la haine vont sceller leur destin. En effet devant l'inaction de la police, les deux hommes vont se lancer sur la piste des assassins qui ont tué Isiah et Derek. Et ce chemin vers ce but ultime va être semé d'embûches, de violence, de mort. Etrangement, une sorte d'amitié naîtra entre les deux hommes de cette douleur intolérable et de cette rage. J'ai énormément aimé ce livre certes violent et dur mais avec ces deux personnages très attachants, empêtrés dans leurs contradictions et leurs remords. Eux qui ont été tellement mauvais pères du vivant de leurs fils tentent, sans doute en vain, de réparer un peu les choses en poursuivant leurs assassins maintenant qu'ils sont décédés. Gravitent autour d'Ike et de Buddy Lee d'autres personnages attachants (Mya la femme d'Ike, Jazzy, sa secrétaire, Arianna, la petite-fille d'Ike et Buddy Lee, Margo la voisine de Buddy Lee, Tangerine etc.). Par ailleurs, l'auteur décrit très bien ce Sud américain, raciste, violent, homophobe, l'ambiance qui y règne, les groupuscules suprémacistes ultraviolents comme ces bikers, les Sangs purs, qui ont tué Isiah et Derek. Alors oui Buddy Lee et Ike (Riot quand il retrouve son passé de violence) sont violents dans leur vengeance mais tellement touchants dans leur douleur, leur résilience et leurs regrets. Sur ce dur chemin, ils évoluent vers une sorte d'humanité. Et c'est aussi ça qui m'a profondément émue et bouleversée. Bref, je ne peux que vous conseiller cette lecture prenante et indispensable. Oui indispensable car ce livre nous renvoie à nos propres convictions et nos questionnements sur la vie. Je vais suivre cet auteur sans aucun doute.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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En Virginie, Ike, un homme noir d'une soixante d'années et ancien taulard, doit faire le deuil d'Isaiah, son fils. Il a été assassiné avec son mari Derek. Ike a toujours eu beaucoup de mal à accepter l'homosexualité de son fils. Ils étaient en froid depuis plusieurs années et le deuil est encore plus compliqué. En plus l'enquête de police n'avance pas. Alors quand Buddy Lee, le père de Derek, lui aussi ex taulard mais blanc, lui propose d'allier leurs forces pour retrouver les assassins de leurs fils, Ike voit un moyen de racheter sa culpabilité envers son fils.

J'ai adoré ce roman ! Les personnages de Buddy Lee et Ike sont tonitruants, attachants, émouvants. Les phases d'enquête sont explosives. J'ai rarement lu un livre où l'action se mélange autant à l'introspection. Il n'y pas une page d'ennui, le rythme est tout le temps soutenu.

Vraiment encore une excellente découverte chez Sonatine !

Merci à Netgalley et Sonatine pour cette lecture.
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Une excellente lecture, l'histoire d'une rédemption de deux père pétris de préjugés homophobes, un noir, un blanc, tous deux ex taulards endurcis, dans une amérique raciste. Ces pères, au départ dans des camps opposés, vont se lancer dans une quête de vengeance, emportés par leur colère, issue de regrets de n'avoir pas su aimer leurs enfants avant qu'ils soient assassinés.
Un récit très noir, très lourd, au point de devoir poser mon livre un moment pour digérer des passages très difficiles. Mais une histoire très bien racontée, bouleversante, à lire absolument.
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« La colère » de S.A Cosby raconte la quête de vérité de deux pères après l'exécution de leurs fils Isiah et Derek mariés et pères d'une petite Arianna. le père d'Isiah, Ike est noir et n'a jamais accepté l'homosexualité de son fils. le père de Derek, Buddy Lee est blanc et n'a jamais accepté l'homosexualité de son fils. Après l'enterrement, il pleut des Razorblade Tears, littéralement des larmes de rasoir (titre original du roman) et une énorme culpabilité frappe les deux pères. Deux mois plus tard, lorsque la pierre tombale des défunts est vandalisée, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. « Et comme si ça ne suffisait pas, les vandales avaient ensuite inscrit par-dessus les noms leur point de vue sur l'homosexualité et les relations interraciales à la bombe vert fluo. Un nègre pédé. Un suceur de nègre pédé. » Ike et Buddy Lee se lancent à la recherche du ou des meurtriers de leurs fils. Malgré leurs différences, ils vont devoir apprendre à composer avec l'autre, se comprendre et s'apprivoiser.

Voilà un roman qui tire son épingle du jeu ! S.A Cosby met en scène deux êtres que tout oppose, unis par un but commun : retrouver l'assassin de leurs fils alors que l'enquête de police piétine. L'auteur affirme que son thriller est basé sur le concept de « masculinité toxique ». Effectivement, « La colère » s'appuie sur une dose de testostérone maximale et développe deux thématiques centrales : le racisme et l'homophobie. Ike et Buddy Lee ont tous les deux fait de la prison. Ils ont évolué dans un univers de violence durant des années. Une fois sortis, ils se tiennent à carreau, mais les exécutions de leurs fils respectifs ravivent des instincts primaires.

Dans le titre français « La colère », on perçoit très aisément les notions de vengeance, de revanche et de violence. « C'était le problème avec la violence : quand on la cherchait, on la trouvait, mais elle vous prenait aussi souvent au dépourvu. » L'enquête les amène très rapidement à côtoyer un groupuscule appelé « Les Sang pur » (cela en dit long sur leurs appétences) qui baigne principalement dans le trafic d'armes et de méthamphétamine. Les interactions avec ce groupe nous emmènent très rapidement sur les terres de la série Sons of Anarchy où l'on retrouve les prospects et la fameuse table où sont prises les décisions. Je suis une fan absolue de cette série et autant dire qu'en faisant le choix d'installer ce type d'ambiance, S.A Cosby a immédiatement retenu toute mon attention.

Dans le titre anglais « Razorblade Tears », la dimension de larmes, donc de chagrin, de douleur, d'amertume prend davantage de place. Si Ike et Buddy Lee organisent une vendetta en mémoire de leurs enfants, ils cherchent aussi une forme de rédemption qui se rapproche du pardon. Ni l'un ni l'autre n'a jamais réussi à accepter l'homosexualité de son fils. « Ike ne comprenait pas. Comment Isiah pouvait-il ressentir la même chose pour Derek que lui pour Mya ? » Même la mère de Derek, remariée, tient des propos qui vont dans le même sens. « Notre fils avait choisi un mode de vie dépravé et malsain que ni mon mari ni moi ne pouvions tolérer sous notre toit. Alors oui, je l'ai mis dehors, mais je ne l'ai jamais frappé, moi. »

« La colère » se déroule en Virginie du Sud, dans une ville éloignée de tout. Les deux protagonistes passent énormément de temps en vase clos, en voiture notamment, un espace confiné d'où il est impossible de s'échapper et qui oblige à terminer les conversations, même en cas de désaccords ou de sujets délicats. Cela donne lieu à des joutes verbales nerveuses où les choses sont dites parfois de manière extrêmement brutale. Ne pas pouvoir s'échapper oblige l'autre à écouter, mais aussi à réfléchir sur les sentiments de celui qui parle. Ainsi sont abordés l'homosexualité de leurs enfants et les regrets de ne pas avoir su l'accepter, mais aussi les problèmes d'Ike liés à la couleur de sa peau. D'une certaine manière, il ouvre les yeux de Buddy Lee sur ce qu'il risque tous les jours dans sa peau d'homme noir. « Je pense que pour la première fois, tu découvres à quoi ressemble le monde pour ceux qui n'ont pas la même tête que toi. » Ces deux hommes que rien n'aurait emmenés à faire front commun, se révèlent capables de confronter leurs différences pour démêler le noeud de la haine facile ou héréditaire. « J'ai jamais affirmé que t'étais raciste. T'es juste un péquenaud qui n'a jamais réussi à se soucier de ce que traversaient ceux qui n'ont pas la même couleur de peau que toi. »

Enfin, « La colère » traite du prix de la vengeance. Est-elle nécessaire ? Jusqu'où et à quel prix ? Ike et Buddy Lee vivent dans une culpabilité sans fin qu'il est impossible de racheter autrement que dans le sang. Avant l'intention de retrouver les meurtriers de leurs enfants, il y a l'intention de se racheter vis-à-vis d'eux-mêmes. « On fait un truc pour nos gosses. Enfin. Et pour la première fois depuis une éternité, j'ai pas l'impression d'être le pire père de la terre. » Il m'a semblé qu'à travers ses deux personnages qui deviennent de plus en plus attachants, il restait un petit espoir auquel se raccrocher dans le grand maelström de notre intolérance collective et notre propension à juger l'autre très rapidement. Si deux vieux « rednecks » parviennent à faire preuve d'un minimum de réflexion et d'intelligence, tout devient possible ! « Mais j'imagine que si, un jour, on se rend compte qu'on a été un sale con, ça veut dire qu'on peut s'améliorer. » Tout à fait Monsieur ! Alors certes, cela se fait dans le sang, ambiance vieux western, mais avec gros calibres, dans des courses poursuites dignes des meilleurs films de genre, grâce à des scènes où l'on prend plaisir à voir les « méchants » se faire décalquer la tronche, mais que cela fait du bien de voir au milieu de tout cela deux hommes qui parviennent à se comprendre et à se respecter.

« La colère » de S.A Cosby est un roman fort, très abouti autant sur la forme que sur le fond. L'empathie monte crescendo vis-à-vis des deux justiciers, malgré leurs failles, leurs paroles parfois détestables, parce qu'il y a au fond d'eux une véritable intention de devenir meilleurs. « On n'a pas été de très bons pères, mais peut-être qu'on sera de meilleurs grands-pères. » Cela me redonne un peu de foi en l'espèce humaine.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Ike et Buddy Lee se rencontrent le jour de l'enterrement de leurs fils, Isiah et Derek, un jeune couple qui a été froidement assassiné. Les deux pères n'ont a priori rien en commun. Un est blanc, un est noir. Un tate de la bouteille et vit dans une caravane, l'autre vit prospère en gérant son entreprise de jardinage.
Pourtant ces deux hommes si différents en apparence partagent deux choses: le même passé derrière les barreaux et les mêmes regrets. Ni l'un ni l'autre n'a accepté l'homosexualité de son fils. Ils se sont comportés comme des cons avec leur progéniture.
Malheureusement, aujourd'hui il est trop tard pour leur demander pardon.
Ike et Buddy Lee vont s'unir dans leur désir désespéré de vengeance. Ils vont chercher à retrouver les meurtriers et tenter de faire mieux pour leurs fils dans la mort qu'ils ne l'ont fait dans la vie.
Ces hommes endurcis vont affronter leurs propres préjugés et faire pleuvoir leur colère sur ceux qui ont tué leurs garçons.

La quête rédemptrice de ces deux pères homophobes est une totale réussite. Ce thriller au rythme fou parvient à vous tenir en haleine tout en abordant des sujets de société (paternité, homophobie, racisme).
A cela se rajoute les âmes imparfaites d'Ike et Buddy Lee qui se faufilent dans le coeur du lecteur alors que l'on assiste à la naissance d'une amitié improbable, forgée dans le feu et la rage.

« La colère » est un manège à émotion et à sensation. Tout comme dans son précédent roman, « Les routes oubliées », S.A Cosby trouve avec virtuosité l'équilibre entre l'action et la psychologie des personnages. En seulement deux romans, il s'impose comme un boss du roman noir.
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