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Nous sommes en 1935.

Robin le narrateur, parisien, âgé de 17ans est né aprés la mort de son pére , fauché durant le conflit ...

Adulé , couvé par sa mére, veuve de guerre, entouré d'une flopée de cousins et cousines , il intégre une prépa réputée chez les jésuites, : internat obligatoire , discipline stricte..

La vie politique en France s'accélère ainsi que la politique internationale: pays en pleine crise, à l'aube de l'agression de Léon Blum, ligne Maginot, procès Stavisky, violences, tensions et montée de l'extrême droite , Europe sur les nerfs, où la gauche abandonnait son pacifisme et la droite son grand rêve de réconciliation entre les peuples, allongement du service militaire ....

L'auteur décrit aussi l'ambiance particuliére des prépas à cette époque ....le point de vue étudiant ...
L'accent est mis sur l'amitié entre Robin l'orphelin et Conrad, son ami, Suisse, issu d'une famille trés aisée, énigmatique et séduisant , mystérieux, beaucoup plus mature que Robin et une certaine jeune fille Clarie, dont le narrateur tombera en amour .....ébloui ....N'en disons pas plus...

Nous sommes transportés non seulement au coeur des tourments politiques mais dans les
stations de sports d'hiver en Suisse et en France , les paysages des Alpes...

Nous ressentons les émotions , les affres de l'adolescence, la naïveté, les aspirations et les efforts de Robin, sa quête absolue d'amour, ses tourments et ses rêves , sa découverte de la neige, ses états d'âme durant les six jours passés dans un vieux et pauvre village de Haute Tarentaise nommé Val- d'Isère......

Le final abrupt ouvre les yeux du lecteur et le prend de court ....
La plume est classique , agréable, un peu froide, peut- être , le vocabulaire châtié et choisi avec soin.
J'ai apprécié ce récit intiatique trop court, intense et romanesque à la fin inattendue .....
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L'entre-deux guerres, l'union des forces de gauche aboutissant au succès du Front Populaire emmené par Léon Blum : pendant cette période cruciale qui va déterminer ce qui suivra, un jeune homme raconte une double histoire d'amitié et d'amour et profite de l'occasion pour nous faire vivre les débuts des sports d'hiver en France.

Dans Nuit sur la neige, Laurence Cossé donne la parole à Robert que tout le monde appelle Robin, jeune homme élève de classe prépa dans une boîte tenue par les Jésuites (BJ) à Verbiest, lieu semble-t-il imaginaire, proche de Paris. Son père a été tué au front pendant la première guerre mondiale et son fils, comme beaucoup d'autres enfants, à l'époque, ne l'a jamais connu.
Dans sa BJ, le bizutage dure dix jours mais Robin n'en parle pas. Il rentre chez lui chaque fin de semaine, fait du sport. Il se lie avec Conrad Wickaert et constate dans un journal que les lois antijuives sont appliquées en Allemagne : « La persécution des Juifs devenait légale. »
Les filles l'attirent mais, avec franchise, il reconnaît : « À vrai dire, je ne rêvais pas de sexe, encore moins d'un sexe. Je rêvais d'un visage – d'un regard sur moi, d'un sourire –, en un mot je rêvais d'aimer de passion, comme une midinette. »
Oncle Pol (35 ans), célibataire, parle de ski de piste car il a investi à Val d'Isère où, en 1935, un premier remonte-pente a été installé. En attendant, c'est à Saint-Moritz, en Suisse, que Conrad invite Robin qui apprend à skier avec Carl qui constate : « Les plus de cinquante ans de sa famille avaient été furieux de voir des pylônes apparaître dans les prés réservés jusque-là à leurs vaches, ils s'inquiétaient de ce que la montagne allait devenir. »
J'ai été très intéressé par ce roman qui m'a fait vivre les débuts du ski de piste dans ces villages difficiles d'accès où l'on vivait difficilement mais où l'or blanc commençait à attirer les investisseurs. Sur place, on s'organise et le constat est révélateur de ce qu'il va advenir : « L'école de ski tournait bien. On pouvait maintenant compter une dizaine de moniteurs du cru, de jeunes Avalins contents de gagner de l'argent au lieu de travailler avec leur père et leur grand-père à la ferme sans recevoir jamais un sou, selon l'économie autarcique immuable depuis des siècles. »

J'ai surtout été touché par Robin qui tente de s'intéresser à la vie des gens à la montagne mais tombe surtout amoureux de Clarie ce qui va amener quantité de révélations après un drame, dans les dernières pages du livre. L'amitié, l'amour et les combats menés contre l'ignominie sont au coeur de ce roman bien écrit, bien mené et bien documenté.
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Ce roman, Nuit sur la neige, débute en septembre 1935. Robin, né après la mort de son père décédé pendant la Grande guerre, a 18 ans et vient d'être admis à Verbiest, boîte jésuite que tous appellent BJ, dans l'une des classes prépas aux écoles d'ingénieurs.
Bien que vivant dans une période où la vie politique est particulièrement violente en France, tant sur le plan intérieur que dans l'ordre international, Robin s'y intéressera peu car il va surtout être emporté par ses sentiments, sentiment d'amitié notamment pour un de ses camarades, Conrad, qui restera cependant pour lui une énigme.
Il va découvrir avec lui la joie du ski de piste, d'abord à Saint-Moritz, en Suisse, puis ils se rendront ensemble dans un vieux village, à Val d'Isère, que certains, comme Pol, l'oncle de Robin, en véritables visionnaires, imaginent déjà comme une grande station de ski alpin.
Et c'est à Val d'Isère où ils resteront six jours, que Robin va s'éprendre d'une jeune fille et cette rencontre le marquera à vie.
Ce roman décrit bien les sentiments troubles que peuvent ressentir les jeunes gens. il offre également une très belle restitution de la naissance du ski et de son développement. J'aurais aimé cependant qu'il développe davantage le côté politique de cette période si importante de notre histoire. de même, certains points du livre sont restés pour moi non élucidés.
Un très beau roman tout de même.
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Nous sommes en 1935 lorsque s'ouvre ce roman. le fantôme de la Grande Guerre hante encore les mémoires. En Allemagne, où Hitler est au pouvoir depuis deux ans, les premières lois anti-juives sont promulguées. En France, les Camelots du Roi agressent Léon Blum, les ligues s'agitent avant d'être dissoutes…

Robin, un adolescent parisien de 18 ans assez quelconque, orphelin d'un père mort à la guerre et qu'il n'a pas connu, entre comme interne en classe préparatoire dans un lycée d'excellence tenu par les Jésuites. Il y fait la connaissance de Conrad, un condisciple plus âgé, mystérieux et atypique à qui il voue très vite une forme d'amitié admirative et amoureuse.

Au cours de cette année d'étude intense, ponctuée de deux séjours au ski en compagnie de Conrad, il va découvrir, dans la déception et la douleur, les affres de l'amitié – lui qui n'avait encore jamais eu d'ami – et les ambiguïtés des premiers émois amoureux.

Je retire de cette lecture une impression pour le moins mitigée, car je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait en venir avec ce roman ni même quelle était l'histoire réellement racontée. Est-ce la vie harassante d'un étudiant en prépa ? Une amitié décevante ? Un premier amour tragique ? La « montée des périls » ? La création des premières stations de ski ?

Beaucoup de thématiques, dont aucune, à mon sens, n'est véritablement traitée, des personnages peu attachants, des passages trop nombreux, trop longs - et pour moi hors sujet – sur la naissance de la station de ski de Val d'Isère, la seconde guerre mondiale survolée en quelques pages, et au final une fin bâclée…

Un roman très bref et qui se lit très vite, mais qui n'a pas su, hélas, capter mon intérêt.
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1935. Robin et Conrad sont amis. Ils fréquentent une classe prépa dans le même internat, tenu par des jésuites.

Si Robin est orphelin de père, élevé et protégé par sa mère veuve de guerre, Conrad lui est le fils de parents divorcés. Conrad est quelqu'un plutôt sûr de lui et exerce une fascination certaine sur Robin, plus que réservé et assez naïf.
Les études à l'internat sont intenses et laissent peu de place aux loisirs. La seule passion de ces jeunes gens se révélera être le ski. le lecteur sera informé de la lente mais intensive préparation de Val d'isère en station touristique.

Bien sûr, cette période d'entre deux guerres et ces incertitudes sont relevées mais on sent bien qu'elles ne font pas partie de la pensée de Robin. A dix-huit ans, ses intérêts sont ailleurs : les études, le sport, les rencontres avec les cousins... et l'amour.

Je me suis demandée souvent où l'auteure voulait nous emmener, ce n'est que vers la fin que j'ai enfin compris ce que porte ce texte. Ici tout n'est que commencement : nouvel ami, nouvelle guerre, prémisses du tourisme alpin, nouvel amour...
Ce livre d'une beauté classique m'a subjuguée par son écriture et par son aboutissement : le passage à l'âge adulte et sa construction avec en toile de fond la perte d'êtres chers.

Lien : http://mespetitesboites.net
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Le nom De Robert, il le déteste ! Sa mère, qui le couve et a du mal à le quitter des yeux, l'appelle Robin. Et tout le monde a suivi, même dans la BJ (la boîte jèze) où il se retrouve en classe prépa et où tous les élèves bachotent avec beaucoup de sérieux, jusqu'à l'épuisement. C'est là qu'il rencontre Conrad, son exact opposé, semble-t-il de prime abord. Robin passe inaperçu, le charisme de Conrad attire tout le monde. Robin vient d'une famille bourgeoise, mais le veuvage de sa mère la fragilise (« réduite à vie à la condition d'éplorée à chérir ») et ils vivent au milieu d'une bande de cousins et de cousines. Conrad est autonome, cosmopolite, déluré, et les moyens financiers de son père sont importants. Un amitié va naître entre les deux garçons, initiée par l'admiration, la fascination et l'attirance que Robin éprouve pour Conrad. Et Conrad devra ouvrir les yeux du naïf et crédule Robin…
***
Robin est le narrateur de cette histoire qui se déroule en 1935-36, l'année de ses 17 ans. La Première Guerre mondiale est présente en toile de fond puisque Robin naît en 1918, alors que son père est déjà mort au front. Si les prémices de la Deuxième Guerre mondiale sont présentes, c'est par ce qu'en dit Conrad qui se tient au courant dans les journaux de tous bords politiques. Il sera aussi question des événements qui amèneront au Front populaire. le roman se divise en trois parties de taille inégale. La première relate la BJ et la naissance de l'amitié entre les deux garçons. La deuxième, très courte, raconte leur semaine de ski à Saint-Moritz où Robin s'initie à ce sport encore balbutiant en France. Conrad est déjà un skieur confirmé. La dernière se situe à Val-D'Isère où vont skier les deux garçons et où on voit apparaître un nouveau personnage, Clarie. Ce roman d'apprentissage permet à Laurence Cossé de raconter le début de la vogue du ski et le développement de la première station d'hiver française.
***
Je n'avais jusqu'à maintenant rien lu de Laurence Cossé, et j'ai beaucoup aimé ce roman subtil et souvent déstabilisant. On ne sait pas exactement quand Robin raconte cette histoire, mais on peut supposer, grâce à différents indices semés ça-et-là vers la fin de Nuit sur la neige, que c'est après 1947. Il s'est donc écoulé plus de 10 ans et le regard que porte Robin sur le jeune homme qu'il était se révèle parfois très sévère, même s'il réussit souvent à faire la part des choses. Par la brutalité du final, Laurence Cossé nous fait comprendre, je crois, qu'il est impossible à Robin de s'étendre sur les événements, même 10 ans après, et on mesure alors toute l'étendue de son deuil et de sa déception, comme le poids de sa culpabilité, qu'elle soit réelle ou supposée… Un bien beau roman !
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Un roman court pour évoquer deux naissances , celle de Robin aux émois amoureux et au passage brutal à la vie adulte et celle de la station de ski de Val d'Isére.

La première partie est consacrée à Robin, jeune garçon de 17 ans parisien , couvé par une mère veuve de guerre et qui intègre en 1935 ,une prépa réputée chez les Jésuites avec une discipline stricte et un internat obligatoire alors que la France est agitée par le Front Populaire , qu'en Espagne un autre Front Populaire se dessine et qu'en Allemagne l'armée se réorganise sous l'impulsion d'Hitler : ces événements sans intervenir directement dans la vie des étudiants créent un climat de tension et de sourde inquiétude .

Il y rencontre Conrad, un jeune homme d'origine suisse , un peu plus âgé , de moeurs plus libérées , les deux étudiants deviennent amis et Robin découvre en même temps les affres de la jalousie et les frontières étroites entre amitié, fascination et amour .

La deuxième histoire est liée à la création de la station de ski de Val d'Isère , vision un peu folle à la veille de la naissance des congés payés : c'est assez bref , un peu dans le style documentaire mais j'ai bien aimé cette vision d'ouverture des gens locaux sur autre chose que ce que leurs ancêtres avaient vécu et avaient presque religieusement transmis .

Les deux histoires se rejoignent dans les dernières pages dramatiques du roman lorsque les deux jeunes hommes vont passer quelques jours pour skier dans la toute jeune station et où l'amour et la mort prennent alors le même visage .

C'est bien fait, peut-être un peu formel et surtout trop bref à mon goût !
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Ce roman d'apprentissage se déroule dans l'entre deux guerres, et en toile de fond se dessinent la victoire du front populaire, la montée du nazisme et la marche vers la guerre. Ce contexte est à la fois très présent et peu développé (c'est assez étonnant de le dire comme cela mais c'est ce que j'ai ressenti en lisant le livre).
Robert dit Robin est un jeune homme issu d'une famille bourgeoise dont le père est mort pendant la première guerre mondiale. Il entre en prépa, et fait la connaissance de Conrad WIckaert. Ils vont se lier d'amitié à travers le sport et partir skier ensemble, d'abord à Saint Moritz , puis à Val d'Isere. Et c'est au cours de ce séjour que va se produire un événement qui va changer leur vie.
Le roman nous décrit plusieurs univers, celui d'un internat de lycée privé, celui d'une famille bourgeoise, les dimanches au Racing, etc. Chaque tranche de vie est passionnante et admirablement décrite, si bien qu'on aimerait que le roman soit plus long.
J'ai également trouvé intéressante la description des débuts du ski en Europe et de la création de la station de Val d'Isère. Laurence Cossé avait déjà réussi à rendre passionnante l'opération d'aménagement de la Grande Arche de la Défense, et elle récidive ici.
Enfin, j'ai été totalement surprise par la fin du roman, je ne m'attendais pas à cela, mais je dois reconnaître qu'elle est réussie et ne tombe pas dans la facilité .
Pour conclure, j'ai été emportée par la plume de Laurence Cossé et j'ai trouvé ce roman original, avec un charme un peu suranné. Il est difficile à qualifier car mêlant des genres différents, mais en tout cas je l'ai beaucoup aimé.
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Orphelin d'un père mort au front pendant la première guerre mondiale dont il porte le prénom mais qu'il n'a jamais connu, Robert surnommé Robin par sa mère qui l'élève seule dans le tourbillon d'une famille nombreuse du 7ème arrondissement, commence sa classe "prépa" à Verbiest une "boîte à jésuite" cotée de la banlieue parisienne. Adolescent un peu naïf et rêveur il y rencontre Conrad, élève au charisme magnétique, envoyé à Verbiest par un père plein aux as resté en Suisse séparé d'une mère fantasque retournée vivre en Italie. Au coeur de l'année 36, alors que gronde déjà au coeur de l'Europe le bruit du conflit qui s'annonce, Robin se lie d'amitié avec Conrad dont l'aisance le fascine. le jeune homme cosmopolite devient presque un nouveau membre de la famille foisonnante de Robin tout en gardant une forme de distance, une part de mystère qui ne font qu'ajouter à l'admiration que Robin lui porte. Aux vacances de Pâques les deux garçons partent skier à Val d'Isère, village alpestre en pleine mutation, pour une semaine où la nuit tombera sur la neige et fera basculer leurs destinées respectives ...

Dans ce roman aussi court qu'émouvant, Laurence Cossé brosse d'une écriture tout en finesse l'atmosphère de l'époque et nous plonge au coeur de la violence des sentiments qui agitent Robin. Elle parvient à nous faire ressentir ce moment finalement très court où l'enfance s'envole, où l'on prend conscience du monde qui nous entoure, de sa noirceur comme du nombre infini d'opportunités qu'il semble nous offrir, cet instant où tout est si réel, si intense, si vrai, qui laissera à tout jamais une nostalgie ineffable dans le coeur de Robin.

J'ai par moments eu l'étrange impression de lire un livre de Modiano, mais en moins flou, comme si un photographe caché au creux de l'écriture de la romancière avait effectué la mise au point, les contours apparaissent, le roman gagne en netteté tandis que s'estompe une part de la poésie qu'on retrouve chez Modiano, qui a dépeint lui aussi avec un pinceau gris clair cette période indéfinissable de l'entre-deux guerres, ces familles qui ne sont pas encore remises de la  première guerre et pressentent confusément que le pire est à venir.
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Laurence Cossé m'avait surpris avec son précédent ouvrage. En effet, elle avait réussi le tour de force de me passionner pour une histoire pourtant banale, celle de l'Arche de la Défense. J'avais dévoré cette épopée qui s'était révélée être d'un grand romanesque.

Pour ce nouveau livre, elle change complètement de registre pour revenir à un roman classique. Robin, son narrateur, se remémore des épisodes de sa jeunesse qui ont eu lieu dans la période d'entre-deux-guerres. L'action se joue pendant des évènements politiques importants qui vont marquer l'Histoire de France. Cette toile de fonds imprègne le roman mais les préoccupations des adolescents sont ailleurs. Dans ce retour en arrière, on découvre l'ambiance particulière des classes préparatoires. On entre dans le quotidien des étudiants de l'époque. Robin partage alors ses inquiétudes et ses tourments liés à la jeunesse de cette partie du siècle. En suivant le parcours de ses protagonistes, l'autrice en profite pour parsemer des informations intéressantes sur l'invention des stations de ski et sur la naissance du tourisme hivernal.

Cette histoire est aussi une celle d'une amitié. Robin entretient une relation particulière avec Conrad, un élève fascinant, centre de toutes les attentions. Cette amitié un peu torturée est tellement intense qu'elle tend presque vers l'idolâtrie. Constamment soucieux de lui plaire, il va tout mettre en oeuvre pour exister à ses yeux. le pouvoir de séduction de Conrad va guider certains de ses actes. Mais le drame n'est jamais loin…

Même si plusieurs thèmes importants sont abordés dans cette histoire, même si le récit est plaisant et parfois intrigant, je n'ai pas vraiment compris où l'autrice voulait nous emmener. Durant ce très court roman, j'ai simplement tourné les pages, sans répit, avec l'envie de connaître la suite. L'écriture académique de Laurence Cossé est exigeante mais très fluide et je me suis pris au jeu jusqu'à la fin… malheureusement un peu anodine. Cette lecture a donc été agréable pour moi, mais elle me laisse un petit goût d'inachevé. Dès lors, j'ai peur que le souvenir de ce livre s'efface rapidement de ma mémoire.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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