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On retrouve notre hackeuse préférée, toujours à l'intérieur de l'oeuvre et toujours à la recherche de Dédale...

"Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ?"

Un nouveau et dernier plongeon dans L'oeuvre, pour une fin magistrale !
Maîtrise, réflexion, action... l'auteur nous tient en haleine tout au long de ce roman, avec de nombreux rebondissements, surprenants et souvent tragiques !

Totalement addictif, ce livre est hallucinant ! Une véritable épopée dans cet univers ultra riche et hyper bien ficelé.
Et quelle surprenante et incroyable mise en abîme !!! Je n'ai rien vu venir !
Une tuerie, dans tous les sens du terme !

Encore un énorme merci Éric pour ta confiance, depuis le début, mais surtout un grand bravo.
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Qui n'a pas rêvé de posséder la clé du savoir, de se libérer de toutes émotions négatives, de percer les secrets indomptables de l'Homme ? Eric Costa nous propose une version anticipée d'une quête vers la liberté dictée par l'intelligence artificielle. Une guerre sans merci se déclare entre tous les clans de cette prison expérimentale. Elle porte un nom aussi ambitieux que celui de son créateur : l'Oeuvre. Découvrez les détails ce qui fait la puissance de ce thriller.

Quand la mythologie grecque s'éprend de l'intelligence artificielle

L'auteur nous propose une troisième et dernière plongée au coeur de l'oeuvre. Cette fois, la réflexion est poussée à son paroxysme et est imagée. Ainsi, le lecteur ne peut se protéger face à la froideur de l'homme et sa quête du pouvoir. Cette dernière y est décrite de façon glaçante et angoissante. le compte à rebours continue de tourner inlassablement au sein des multitudes de salles que comporte l'Oeuvre.

Nous avons l'impression d'être dans une chasse au trésor. Une quête semée de dangers, tous plus étranges les uns que les autres. Une quête où une seule règle compte : survivre.

L'auteur sert au lecteur une dimension complexe au scénario millimétré à la perfection. Me voilà révoltée, perdue et paniquée aux côtés d'Elena. Ecoeurée en lisant le journal intime du prisonnier, Josh. Suspens, tension, révolte, trahison, manipulation, espoir, mystère. Tous les ingrédients sont réunis dans ce thriller sous haute tension et sous haute surveillance. Il nous faudra plus qu'une gourde d'eau pour espérer s'en sortir vivant.

Bien que ce livre comporte 668 pages , il reste agréable et facile à lire. Nous sommes tellement plongés dans action et les rebondissements sont tellement puissants qu'il nous est impossible de ne pas aller jusqu'au bout. La liaison entre les trois tomes est une réussite.
L'architecte Dédale : un détracteur aussi fou qu'ingénieux

Libérateur ou esclavagiste ? Manipulateur ou trop empathique ? Charismatique ou simplement aliéné ? Autant de pistes que de couloirs qui pourront décrire ce personnage énigmatique dictant sa propre loi au sein de l'Oeuvre. Ce créateur se révèle être un collectionneur de vies.

Cette trilogie nous offre un parcours initiatique reprenant les quatre éléments et faisant appel aux cinq sens. Les détails des différentes scènes sont décrits avec une minutie à couper le souffle ! Ce que je trouve particulièrement percutent au regard du thème principal qui jalonne notre course, la liberté et ses différentes formes.

J'ai ressenti beaucoup de peur, d'empathie et d'admiration envers tous les personnages qui composent cette trilogie. Mais je dois dire que l'architecte reste un des plus marquants, avec Elena. Leur détermination commune à protéger, à leur façon, la société, est à la fois ambiguë mais également poétique et mélancolique. Je trouve que la métaphore de la liberté prend vie à travers l'escalade, l'activité favorite d'Elena.
Une prison aux coutumes barbares

Les scènes de ce troisième tomes sont des plus barbares. Elles nous poussent dans nos retranchements les plus sombres et nous montrent à merveille jusqu'où l'homme est capable d'aller pour lutter contre sa propre survie. Un cauchemar, un anéantissement sans nom se déroule sous nos yeux impuissants. C'est une drôle de position alors, que tient le lecteur dans ces moments précis. Une sorte de puissance macabre qui bouleverse plus que de raison mais qui sonne tellement juste et vraie.

J'admire la capacité de l'auteur à nous décrire des actes d'une telle violence qui nous oblige à détourner le regard de ces lignes. J'ai d'ailleurs dû faire quelques pauses.
Le trafic des êtres humains déguisé en guerre économico-industrielle

En parallèle aux épreuves auxquelles tentent d'échapper les soldats et les détenus, un débat sur l'utilisation des robots et de l'intelligence artificielle prend forme. Un robot doit-il tuer ? Protéger ? Servir ? Prendre des initiatives ?

Le trafic des êtres humains est décrit par un détenu dont nous suivons l'évolution jusqu'à son entrée dans l'Oeuvre. Les extraits de son journal dénoncent les traitements abusifs dont il est victime. Autant vous dire que ce qu'il subit relève de la barbarie et de la torture physique et psychologique ! Une vraie interrogation quant aux conditions des détenus aujourd'hui. le respect des droits humains n'existe plus.

Déterminé à échapper à une mort certaine, Josh, se laisse à espérer que l'Oeuvre lui apportera l'issue de secours tant espérée. Ce n'est sans compter la violence qu'il s'y trame, bien au-delà de tout ce qu'il peut imaginer.

Au fond de cette impasse se déroule dans l'ombre, un combat entre les dirigeants aux fortunes colossales et aux tactiques scrupuleuses. Une guerre sans merci portant sur la marchandisation des armes, des avancées sur l'étude de l'intelligence artificielle et de la traite des hommes.

D'un côté une lutte contre le pouvoir où la politique triomphe, de l'autre une lutte pour la survie. Deux formes de contrôle social. Quelle injustice se dessine alors devant mes yeux !

La mort. Présente en chacune de nos paroles et de nos actes consume, à petite dose, espoir et vie. Je me demande pourquoi nous nous accordons à effacer, via l'intelligence artificielle, entre autres, toutes les attitudes et caractéristiques qui rendent humain unique. Effacer les émotions humaines parait paradoxal à l'envie de développement personnel auquel tout être humain, aspire.
C'est l'Histoire qui fait cette histoire

Il est l'heure de faire des choix qui détermineront l'avenir. Pour tous les survivants, l'instant est crucial. Il y a une vraie réflexion sur le sens de la vie et la façon dont le monde actuel est gouverné. Une vision intelligente et aussi surréaliste qu'elle puisse se définir : l'anarchie règne en maître.

J'aime la finesse de la plume de l'auteur qui tente de nous démontrer de plusieurs manières, le vraie nature de l'homme depuis l'introduction d'un moyen échange de sa liberté : l'argent.

Des volontaires pour tenter une expérience unique ?
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"Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir" : Elena et ses compagnons parviendront-ils à découvrir qui est le mystérieux Maître ? Les forces armées extérieures vont-elles réussir à les libérer ?
Quel final ! Tout au long du Tome 3 je me suis posée des questions sur le Maître et sur Dédale, j'ai échafaudé un millier de théories et... j'ai été cueillie comme une fleur à la fin.

Ce tome 3 ne faiblit pas par rapport au reste de la trilogie, le rythme est toujours aussi soutenu, les questions se multiplient, l'aventure, le suspense et les énigmes sont omniprésents et le final à la mesure de cette gigantesque et tentaculaire Oeuvre.

Mais au-delà de tout cela se pose une multitude d'autres questions et certaines qui font froid dans le dos : cette prison est-elle pire que la cage dorée que nous offre notre société sous couvert de liberté individuelle et de démocratie ?
Que penser de l'univers carcéral actuel qui endurcit ou brise ses prisonniers ?
On sent aussi que l'auteur s'est fortement documenté en ce qui concerne les techniques d'armement actuelles, développées par des sociétés privées et dont nous ne sommes que les cobayes.
J'ai envie de demander à l'auteur : en sommes nous arrivés à un tel niveau d'armement, car cela fait franchement froid dans le dos ?

Au final : resterons-nous maître de notre destinée ? A force de vouloir plus de pouvoir et de maitrise sur tout, ne sommes nous pas déjà les cobayes d'une gigantesque expérience sans nous en rendre compte ?
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Je remercie chaleureusement Eric Costa pour ce nouveau service presse.


J'attendais avec impatience la suite et fin de cette étonnante trilogie.


Je n'ai vraiment pas été déçue, c'est vraiment un gros challenge réalisé par l'auteur, toutes ces données, ces
recherches, cette imagination ! Eric Costa accompagné par son ami d enfance et son épouse, ont vraiment
fourni un travail impressionnant !


Une écriture fluide, addictive, une lecture qui nous tient en haleine tout le long, jamais un moment de répit pour
nous pauvres lecteurs , Suspense, action et rebondissements sont au rendez vous...
J'ai vraiment été bluffée !

Les personnages principaux que j'ai aimé retrouver font preuve une nouvelle fois de courage, de volonté, de
témérité... Toujours aussi attachants, même si ce sont des personnages de fiction, je reste admirative...


C'est un gros coup de coeur pour moi, encore bravo !


Beaucoup d'action, un troisième tome avec plusieurs narrations, car plusieurs protagonistes.


Clin d'oeil à Matthieu Biasotto pour cette superbe couverture !



Je vous le conseille vivement, il y a beaucoup de pages dans cette trilogie mais elle vaut vraiment le détour.


Oserez vous y entrer au risque de ne plus en sortir ?
Lien : http://leschroniquesdestia.e..
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bonsoir les fans de lecture

Voici mon avis sur le tome 3 the prison experiment de Eric Costa
Je sais je suis en retard car il est sorti depuis quelques temps mais bon, je ne fais rien comme tout le monde...mdr

Alors qu'en avez vous pensé? Aimé, adoré ou....?

Résumé




« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L'Oeuvre », prison expérimentale secrète dotée d'une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l'édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d'abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n'importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l'Oeuvre. Elle ignore que cette mission l'emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l'âme humaine.
Son génie peut les sauver... ou les tuer.
Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ? »



Mon avis
Me revoilà donc dans l'Oeuvre en compagnie de Elena Grinberg, Jackson Redback, Lasios pour le troisième volet de la série The prison experiment. Je dois vous avouer que j'ai pas mal cogiter pour la fin. Qu'en était-il réellement? Pour ma part, je pensais que c'était un rêve complètement fou d'un architecte et que son imagination donnait un semblant de réalité à ce qu'il pensait...Mais il n'en était rien. Je me suis plantée en beauté. Mais je dois dire que ce n'est pas plus mal car la fin m'a laissée pantoise et les bras m'en sont tombé. Je pense qu'il est mieux de commencer par le début de ce troisième opus.

Nous retrouvons nos 3 lascars dans des positions pas très rigolotes et ce qu'ils vont vivre et voir aussi vont les déstabiliser. Ils vont voir l'horreur dans toute sa splendeur et la froideur dans les regards de ceux qui les ont fait prisonnier. Bien entendu ils ont trouvé un moyen de s'enfuit et c'est le déclencheur du reste de l'histoire.



Dans cet épilogue, nous suivons l'histoire de l'équipe d'Elena mais aussi de la nouvelle équipe avec à la tête le commandant Maximus. Lui et son équipe vont rentrer dans l'Oeuvre pour faire sortir tout le monde. Ils auront à leur disposition une pléiade de technologie de pointe (drones miniatures...) mais aussi un grand nombre de soldats pour les aider au maximum afin de garantir la réussite de cette mission. A côté de cela, nous avons toujours l'histoire de Josh T. Arthar qui donne énormément de détails sur la façon dont il est entré dans l'Oeuvre. Très dur, poignant... Un journal intime qui décrit avec beaucoup de précisions les préjudices dont il a été la victime. Très dur. Mais il y a toujours ce côté politique qui se joue mais à un autre niveau par rapport aux volumes précédents car il prendra ses quartiers dans "la rédaction" sur l'histoire de l'Oeuvre. Croyez vous que tout peut y être consigné? Tous les détails concernant la façon dont ils ont abandonné les prisonniers?



Mais ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman, ce n'est pas une simple histoire de prisonnier. Il y a une énorme recherche et une passion pour la mythologie grecque. Chaque déplacement pour trouver la sortie est en relation avec une énigme sur la mythologie grecque. On y parle de Dédale (forcément), du minotaure, des tytans,Hera, Hephaistos, Dyonisos. Lorsqu'Elena et son équipe découvrait une énigme, il fallait qu'ils cogitent pour voir où ça les menaient... Une véritable course contre le temps et mettaient leurs méninges à rude épreuves. Mais ce qui est très appréciable ce sont les précisions que l'auteur distillait au passage de chaque énigme, image ou statue. Les noms, leurs relations et leur fonction. Ils couraient partout qu'à un moment je me serais crue dans Kolentha...



Le titre de la mission donne le ton: Cerbère. Mais c'est quoi? Vous le découvrirez lorsque vous le lirez.



Il y a énormément d'actions parallèles dans différente sections de l'Oeuvre. Il y a ceux qui sont là pour trouver Dédale, ceux qui veulent faire sortir tout le monde et puis il y en a qui ne veulent pas sortir car ils ont la direction de la plupart des factions présentes. Mais L'histoire ne s'arrête pas là... Elena et Cie continue leur chemin de crois pour trouver Dédale et c'est vraiment une course aux obstacles mais avec beaucoup de dangers et de risques. Vous n'allez vraiment pas vous ennuyer. Et je vous le donne dans le mil.... Ils ont trouvé Dédale...Mais une surprise de taille les attends et je ne vous en dirais pas plus. Lorsque j'ai eu fini le roman je suis tombée sur le cul...Le final est magistral. Jamais je n'aurais pensé à ça. Ce qui me prouve que notre auteur Eric Costa a une imagination débordante et franchement tordue mais pas tant que cela. Sur ce truc à la fin, je pourrais en écrire des choses mais chut je vous laisse découvrir ce secret. Mais à la fin, on revient sur la nature de l'homme: est ce que les gens peuvent changer? Ma réponse a toujours été non...et la fin m'a donné raison. Mais rassurez vous, il y a de l'amour, de l'amitié, des moments de calme et de réflexion qui seront contre balancé par des actions crues, violentes et sans aucune pitié.



En résumé, j'ai surkiffé ce dernier opus. L'auteur a une plume sûre, mature et très pointue. Il va jusqu'au boutisme de ses réflexions et ses énigmes ne sont vraiment pas facile. Je n'aurais pas aimé être à la place d'Elena. Mais enfin de compte, ont-ils réussi à quitter l'Oeuvre? le roman pourra t il être écrit avec toutes les vérités? Vous trouverez les réponses dans le roman. J'ai lu ce livre comme je bois de l'eau... Facile, agréable, sans répit et une histoire cohérente qui pourrait prendre place dans la réalité..Ne sait on jamais. Merci pour ce moment agréable et sans relâche.



PS: je me demande si l'auteur n'aurait pas fait un ti clin d'oeil à une correctrice que j'adore de part le nom (même si il n'est pas écrit de la même façon) et à lui même... un personnage qui a juste une lettre différente 😉
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Voici que se termine l'aventure de The prison experiment avec ce troisième tome qui clôt, comme son nom l'indique, la trilogie. J'ai suivi cette aventure depuis ses débuts, le dernier tome est toujours un passage difficile, c'est celui où on va avoir la résolution de toutes nos questions et en même temps, on a pas envie de savoir trop vite pour ne pas quitter l'univers. Cette trilogie restera une belle expérience de lecture que je n'avais pas encore vécue jusque là.

C'est toujours compliqué de parler d'une suite dans une série, il faut éviter de trop en dire pour ne pas trop vous dévoiler ce qu'il s'est passé dans les épisodes précédents. Je vais essayer de rester discrète sur certains sujets, et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de vous en parler.
J'ai donc retrouvé avec plaisir Elena et ce qu'il reste de son équipe de mercenaires. Je la retrouve juste après les derniers événements de la fin du second tome. Elle continue sa mission qui consiste à retrouver Dédale, l'architecte qui a crée l'Oeuvre. Je rappelle, pour infos, que c'est une prison expérimentale où se trouvaient au début plus de cinq mille personnes. Sept années se sont écoulées depuis la création, les prisonniers se sont regroupés en différentes factions, certaines sont plus pacifistes que d'autres. Cette grande prison est composée de différentes salles représentant la nature extérieure, on peut se retrouver en plein désert comme en pleine forêt tropicale ou encore dans des décors très froids. Les différentes espèces végétales et animales sont elles aussi bien présentes.
Elena est donc avec Jackson et Lasios, ils suivent une sorte de jeu de piste créé par Dédale, ils en cherchent les indices et essaient de résoudre les énigmes pour trouver le chemin qui pourrait les conduire à l'architecte. En même temps, on suit à l'extérieur de l'Oeuvre, un groupe de militaires, ils doivent pénétrer dans la prison pour sauver les derniers prisonnier présents dedans, et arrêter ce projet. Ce groupe, dirigé par le colonel Maximus, va devoir rentrer dans l'Oeuvre, exactement comme le groupe de mercenaires dont Elena fait partie quelques jours plus tôt. Et comme dans les tomes précédents, nous suivons, au travers d'un journal, la vie d'un prisonnier avant l'Oeuvre, qui raconte sa vie carcérale. On retrouve alors des prisonniers qui auront des rôles importants dans les différentes factions dans la prison expérimentale.

Le roman va ainsi s'articuler entre ces trois axes, celui d'Elena, celui de Maximus et le récit de Josh. Les chapitres vont alterner entre ces trois personnages importants. Cela donne, comme vous pouvez vous en douter, beaucoup de rythme à la lecture, on quitte à chaque fois les personnages avec des révélations ou des péripéties de fin de chapitres et on a hâte d'être dans un nouveau chapitre les concernant pour savoir. Les énigmes que doit résoudre Elena pour retrouer le « Maître » sont toutes basées sur la mythologie grecque, et la jeune femme montre qu'elle a beaucoup de connaissance en ce domaine. Ces connaissances vont lui permettre d'avancer, mais arrivera-t-elle à son but, ça je vous laisse le découvrir. Une chose est sûre, c'est qu'au travers de ce personnage féminin, on ressent toute la culture de l'auteur, Éric Costa. Et on se rend compte aussi du travail qu'il a dû fournir en amont pour mener à bien cet énigme. C'est très précis, les légendes mythiques sont vérifiables et existent vraiment. J'aimerais parfois être invisible pour me téléporter près d'un écrivain et regarder sa façon de travailler, ses notes, dans le cas d'Éric Costa, ce doit être très intéressant.
Là où il a également montré toute sa précision d'écrivain, c'est dans la description de tous les armements que peuvent utiliser le colonel Maximus et ses hommes pour rentrer dans l'Oeuvre. Et surtout de montrer combien les machines et les intelligences artificielles peuvent remplacer l'homme. Ces passages de préparatifs m'ont paru parfois un peu long à lire, ce sera mon seul bémol dans le roman. C'est très intéressant, mais les descriptions ont parfois ralenti ma lecture. Cependant, elles étaient nécessaires pour qu'on comprenne bien ce que ces machines ou armes allaient pouvoir fournir comme aide (ou pas) aux militaires. Je dis « ou pas », car, comme toutes machines, elles ne remplaceront jamais l'humain, n'ont pas sa sensibilité et font parfois des erreurs lourdes de conséquences.

Une fois les militaires rentrés dans l'Oeuvre, la lecture redevient prenante, j'ai suivi avec avidité ce qui allait arriver à ce groupe, mais aussi à Elena. Et plus j'avançais dans ma lecture, et plus je me posais de questions, plus j'avais d'appréhension aussi, car les péripéties s'enchainent et sont parfois dramatiques pour certains personnages. L'auteur n'épargne pas le lecteur, ils n'hésitent pas à faire souffrir ceux que l'on peut considérer comme des héros, j'ai été triste plus d'une fois devant la mort de certains, à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Attachée que je suis à Elena, j'ai souvent tremblé pour elle. Je suis triste de la quitter, mais il faut bien laisser partir les personnages. Je l'ai suivie avec tellement d'attention depuis trois tomes qu'elle en était devenue presque réelle. C'est d'ailleurs aussi une grande force de cette trilogie, cette barrière entre le réel et l'irréel. Se dire qu'un tel projet pourrait bien exister, l'homme a parfois des idées créatives un peu surdimensionnées. Peut-être cela existe-t-il déjà...ça fait froid dans le dos...En tout cas, personne ne peut sortir indemne d'une telle « Oeuvre », que ce soit les personnages ou nous, lecteurs...
Il y a beaucoup de personnages, et ce dans tous les tomes. Mais on arrive facilement à se familiariser avec eux. Tout d'abord parce qu'ils sont tellement marquants par leur personnalité ou caractère qu'il est très difficile de les oublier. Et ensuite, l'auteur a créé une galerie de personnages à la fin du roman qui fait que si vous avez un oubli sur certains, vous pouvez très vite vous retrouver. J'avoue ne pas avoir eu le cas, je me souvenais exactement de qui était qui, ils ont chacun tellement de force et de singularité qu'ils sont restés marqués en moi.

Cette trilogie est sans contexte une réussite. Maintenant qu'elle est finie, on se rend compte de la dimension qu'a voulu lui donner son auteur. Je l'ai déjà dit dans mes précédentes chroniques, mais lui aussi a créé sa propre « Oeuvre ». La qualité d'écriture a été la même tout le long de ces trois tomes, toujours la même plume très visuelle qui permet au lecteur de bien s'imaginer les lieux qu'il dépeint. En lisant, vous avez l'impression d'avoir un véritable film sous les yeux. Et le final clôt à merveille le tout. Je ne savais pas où l'auteur allait bien pouvoir me mener, je ne m'attendais pas à certaines choses qui m'ont laissée perplexe. J'ai bien aimé le clin d'oeil qu'il fait à la fin sur sa propre personne, son propre rôle, je ne peux rien dire, et ce n'est pas l'envie qui me manque. Disons que je souhaite à Éric Costa certaines choses similaires, ceux qui ont lu comprendront !
La lecture de ce dernier volet s'est faite moins rapidement et facilement que les deux autres, je pense que c'est dû à la densité des informations, des événements qui ont lieu et qui m'ont obligée à les digérer petit à petit. J'ai même fait une pause dans ma lecture à un moment crucial et important, une courte pause, mais j'en ai eu besoin pour mieux assimiler le tout et mieux me rendre compte de tout le chemin parcouru depuis le premier tome. Et je peux vous dire à quel point il est conséquent et juste incroyable quand on repense au tout début du tome 1.

Eric Costa a mené à bien un très beau projet, je ne peux que le féliciter pour cela. Cette trilogie restera dans ma mémoire, je pense qu'elle sera difficilement oubliable, et je souhaite à l'auteur tout le succès qu'il mérite. Je ne suis pas tout à fait triste de quitter cette histoire, car je sais que je pourrais la retrouver en la lisant à nouveau. Et maintenant que je connais tous les tenants et aboutissants, je la relirai avec un autre oeil, une autre vision, me permettant de repérer d'autres indices impossibles à discerner à la première lecture.
Bien sûr, je vous recommande cette trilogie, tentez l'aventure, c'est une expérience à vivre en tant que lecteur. Je garde espoir dans mon coeur que l'homme garde encore un peu d'humanité. Utopique ? Oui sans doute, mais l'espoir est ce qui nous permet de rester debout. En tout cas, comme vous pouvez le voir, ces romans me poussent à la réflexion et à la prise de conscience et c'est quelque chose d'important qu'une lecture ait ce double rôle de divertir et instruire.

Un dernier point à souligner, et j'arrête mon bavardage. Je voulais revenir sur les couvertures de chaque tome qui nous montre Elena, on peut voir son évolution par rapport à ce qu'elle tient dans la main ou à sa position. Elles sont réalisées par Matthieu Biasotto et c'est, comme toujours, une réussite, elles représentent très bien le livre et son contenu.

Je remercie l'auteur de m'avoir contactée à chaque parution et de m'avoir permis de lire chacun des trois tomes, ce fut pour moi une belle aventure. Je vais continuer, bien entendu, à le suivre. Je me demande bien quelle va être sa prochaine idée...
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Voilà à peine 12h que je referme le livre du talentueux Éric Costa, qui m'a réellement fait voyager à travers sa trilogie si particulière, tant elle met en avant héroïsme, action, sentiments et psychologie. Si vous n'avez pas lu les premiers, attention à vous, je ne voudrais pas vous spoiler malgré moi… En gros, allez les lire !

Comme vous vous en doutez, on suit encore et toujours le parcours que mènent Élena et ce qui reste de son commando. Ayant gagné l'aide et le « soutien » de Jackson, elle continue son combat avec Basileus pour retrouver le Maître qui semble, jusque là, être la même personne que Dédale. Nous avons dans ce tome une énigme un peu plus poussée pour guider cette troupe à travers l'Oeuvre. C'est à l'aide de la mythologie grecque et de leurs connaissances sur le sujet que le militaire et les deux mercenaires vont tenter de retrouver leur chemin dans ce labyrinthe, et mettre la main sur son architecte. Nous ne sommes donc pas au bout de nos surprises, entre trahisons diverses, alliances insoupçonnées et actions sportives pour échapper aux différents pièges, nous suivrons dans un texte haletant les péripéties de nos protagonistes.

Comme dans les deux premiers tomes, Éric Costa met tout en oeuvre pour qu'on ne s'ennuie pas et que nos neurones ne soient jamais au repos. Comment ? En nous ballottant encore à travers plusieurs styles narratifs. Nous avons donc, en parallèle, le journal de Josh T. Arthar qui, là encore, nous fait part de son parcours dans la prison de Whitechapel. Ce détenu volontaire pour l'expérimentation nous guide à travers ses lignes sur son vécu, ici, au sein du mitard. Il « échappe » au couloir de la mort et nous décrit comment il en est arrivé là. Nous n'avons plus là les manigances diverses qu'il utilisait pour gagner la confiance de certains détenus, la haine d'autres, ou encore les trafics auxquels il participait pour se faire de l'argent. Non, là, nous avons un homme blessé, cassé, que le mitard finit de détruire. La décadence de son rythme de vie au sein de la prison y est dépeinte de façon originale, ce qui nous fait hésiter entre haine de ce qu'il a pu être et compassion envers ce qu'il semble devenir.

Au sein de l'Oeuvre, nous voyons les différentes cohortes se former, les factions d'hommes qui se précisent et les conflits qui en découlent. Tel un joueur d'échecs, l'auteur nous a mis toutes les pièces en place sur les rôles que tiennent les différentes « sociétés » de ce microcosme.

En parlant de protagonistes, vous vous rappelez certainement de James Epstein ? Vous savez, ce journaliste qui a réussi à sortir des murs de la prison ? Celui-là même qui fait de la délation sur les ignominies qui s'y trament … ? On le retrouve ici aussi. Moins mis en avant, mais on sait que pas mal de choses qui vont se dérouler dans le dernier tome se feront grâce/à cause de lui. C'est par un procès et une affaire ouverte au grand public qu'une troupe de la CIA va débarquer de même dans l'Oeuvre afin d'en faire sortir les détenus pour qu'ils soient de nouveau jugés ou relaxés en fonction de leur crime. Nous avons donc de nouvelles arrivées qui viennent, de même, piétiner la terre jusque là foulée par les détenus, les Bâtisseurs et nos mercenaires. Un peu plus de monde, un peu plus de tensions…

Enfin, nous avons des chapitres qui s'enchaînent, une plume fluide qui nous vend ce que l'Homme a de pire et de meilleur, des mots bien choisis, un impact effroyable sur fond de critique sociétale (oui oui, il y a aussi du malsain chez nous… 😉 ).
« N'oubliez pas, c'est du noir que les gens veulent. du sordide. Quelque chose qui parle à leur côté le plus vil, à leurs pulsions les plus infâmes ! Avec de tels ingrédients, même si les bouquins sont mauvais, on en vendra des tonnes ! » (cf un éditeur méconnu). A-t-il entièrement tort ? Entièrement raison ? J'ai adoré ce livre, vraiment, peut-être aussi par ce masochisme qui fait que j'ai apprécié prendre de plein fouet ce que l'homme a de mauvais, de moche, de « vil ». Mais aussi pour ces petits moments d'espoir, de doute, de volonté de vouloir plus, de vouloir mieux ! Bref, l'auteur prend un malin plaisir en ce sens, ne rien dévoiler, laisser planer le doute, tout en n'épargnant rien ni personne. Parce que ses personnages, ils sont comme nous, ni tout bons, ni tout mauvais, et leurs vies ne tiennent pas à grand chose. Avec en plus, une épée de Damoclès au dessus de la tête et/ou un gros lot à la sortie, de grandes promesses… qu'auriez-vous fait à leur place ?

Bref, la trilogie, la plume, le TOUT est une oeuvre bien plus qu'une pépite, jusqu'à sa chute… qui vous laissera sur le derrière 😉 . Mêlant plusieurs sujets et plusieurs faits sociétaux, l'auteur joue avec nous autant qu'avec ses personnages ! « Il a son style, simple, immersif et percutant », car oui oui, on se fait clairement percuté !
Vous l'aurez compris, amis lecteurs, je vous encourage vivement à découvrir l'univers d'Éric Costa à travers sa trilogie dont ce dernier tome arrive dès le 22/11. Vous aurez beau courir vite, elle vous rattrapera ! 😉
Avec un grand merci à l'auteur pour sa confiance renouvelée, je vous souhaite à tous une bonne lecture !
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..
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J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais j'ai eu un avis mitigé pour le second volet. Je tiens encore à remercier l'auteur de m'avoir donné l'opportunité de découvrir sa plume et de lire sa trilogie. The Prison Experiment est un thriller vraiment différent de ce que j'ai l'habitude de lire, avec un univers original, foisonnant et c'est avec curiosité et impatience que je me suis replongé dans l'Oeuvre pour enfin découvrir tous les secrets qui y sont enfermés. Malheureusement, même si j'ai apprécié cette lecture par rapport au précédent, ça été une lecture compliquée.

A l'extérieur de la prison, un groupe de militaires de l'US Army se prépare à pénétrer dans l'Oeuvre pour faire sortir tous les prisonniers et mettre fin à ce projet d'expérimentation totalement incontrôlable. Cette opération spéciale de la dernière chance dirigée par le colonel Maximus, fait suite aux révélations d'Angellos aux médias, et qui a obligé le gouvernement américain à enfin agir. Afin d'avoir toutes les chances de réussir là où beaucoup d'autres ont échoué, ils vont s'aider de matériels robotiques de dernier cri en matière d'intelligence artificiel tels que des drones et des mini tanks.

Pendant ce temps, on retrouve Elena et ce qu'il reste de son équipe de mercenaires avec toujours la même mission lors de leurs entrés dans l'Oeuvre : exfiltrer son architecte, surnommé Dédale. Aidés par Jackson, Explorateur dans la prison et ancien militaire, ils tentent de résoudre l'énigme et suivent un jeu de piste censée les conduire jusqu'au Maitre de l'Oeuvre. Mais ils devront affronter de nombreux épreuves et embûches qui se multiplient sur leur chemin, et leur quête se transforme rapidement en une lutte pour seule survie. de plus la guerre civile menace d'éclater au sein de la prison, tandis que les Factions se dressent les unes contre les autres. Enfin nous suivons toujours Josh, qui poursuit son récit sur sa vie carcérale avant l'Oeuvre. A travers son journal on retrouve les mêmes prisonniers qui jouent des rôles importants dans différentes factions de la prison expérimentale et leurs évolutions.

Ainsi, on alterne ces trois points de vue tout au long du roman. D'un côté, nous avons donc les péripéties d'Elena et j'apprécie le duo explosif et complémentaire qu'elle forme avec Jackson, même si je trouve que leur rapprochement est beaucoup trop rapide. Ils ne sont pas toujours d'accord avec les choix et les idées de l'autre, mais essaient de se soutenir et de s'entraider jusqu'au bout. Elena évolue énormément, et malgré ses doutes, elle prend de plus en plus confiance en elle, notamment dans son rôle de leader. On découvre d'autres protagonistes dans ce tome, avec comme le Colonel Maximus, un homme intransigeant, droit dans ses bottes et qui cache un grand coeur. Ce qui m'a marqué dans cette trilogie et la panoplie de personnages aux personnalités et caractères singulières et très marqués.

Eric Costa a une plume toujours aussi efficace que détaillée, qui met en valeur un récit riche, original, très bien construit et qui est bien plus qu'un thriller. Je suis impressionnée par tout le travail de recherches, de documentations de la part de l'auteur et c'est vraiment intéressant et enrichissant, surtout pour les réflexions qu'il nous pousse à faire. En plus de la question d'éthique et de la déshumanisation dans les centres pénitenciers, ce troisième opus évoque en long, en large et en travers l'évolution et le devenir des intelligences artificielles, de leurs avantages et de leurs dangers. Aussi tout au long du roman, nous avons pratiquement un cours d'histoire de la mythologie grecque à travers l'architecture de l'Oeuvre lui-même et des énigmes que doit résoudre Elena.

L'intrigue se poursuit de la même manière que dans les précédents tomes. Les péripéties s'enchainent et petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent enfin et parfaitement bien. Nous avons le droit à des retournements de situations, des révélations et des découvertes inattendues. On connait enfin tous les tenants et aboutissants, toutes les réponses à nos questions et le dénouement est juste surprenant et effrayant ! Toujours dans le but de nous faire réfléchir sur plusieurs thématiques : la nature humaine, sur la technologie, sur la morale, sur la liberté, la vérité.

Malheureusement, ces bons côtés n'ont pas réussi à gommer toute la frustration qui s'est accumulée depuis le début de ma lecture. Malgré leurs intérêts, les passages explicatifs, techniques, historiques étaient parfois trop longs à lire à mon goût et tous ces descriptions ont ralenti ma lecture. Parfois, c'était trop d'informations à digérer d'un coup et j'ai même dû faire des pauses certaines fois ayant du mal à poursuivre ma lecture. Ainsi, j'ai trouvé que le rythme était plus lent et de ce fait l'intensité de l'intrigue et mon intérêt pour l'histoire retombait.

La trilogie The Prison Experiment est vraiment intéressante avec un univers vraiment unique, beaucoup plus qu'un thriller et aborde des thèmes importants, où la question d'éthiques et de morales sont mises en avant. Pour moi, ce fût malheureusement une lecture un peu compliquée pour ce dernier tome du au longueurs de certains passages. Malgré mon avis en demi-teinte, je pense que cette saga peu plaire à beaucoup de monde.

Lien : https://bookooning.wordpress..
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"L'homme créé bon par Dieu peut-il être fait mauvais par l'homme ?" Victor Hugo, les Misérables
J'ai fait un voyage parmi l'humanité et ses collines grâce à un auteur de génie, grâce à Eric Costa, dont la générosité n'a d'égale que son imagination. J'ai senti les parfums le plus subtils de notre monde et ma peau a brûlé sous le soleil qu'il a dessiné.
Ce troisième tome de la trilogie The prison experiment me laisse orpheline des personnages trépidants enfermés sous ce dôme, servant de prison expérimentale. Elena, cette jeune femme courageuse, intrépide, résiliente, m'a transmis sa force et son amour pour la Grèce antique ; Jackson Redback va me faire rêver longtemps, avec sa force, son habileté, sa mémoire sans faille des contours de cet espace clos ; et les Piégeurs vont me faire cauchemarder sans fin avec leurs dents pointues et leur soif de sang.
Ce roman clos une histoire qui tanne le coeur et le marque indéniablement. C'est un roman intelligent, sur l'impact de la société et ce que nous faisons des Hommes, sur la Mythologie grecque (extrêmement vivante dans ce dernier tome particulièrement), et à l'opposé de cette Antiquité, sur les nouvelles technologies et leur place dans notre futur. "Les intelligences artificielles, en outre, ne connaissent pas la fatigue. Elles ne se posent pas de questions. Elles ne ferment jamais les yeux. Elles ne se réfugient pas sous les arbres lorsqu'il pleut, et ne discutent pas entre amis. Leur attention ne diminue pas au fil du temps, et leur temps de réaction est toujours le même."
Mais c'est aussi, notamment grâce à une construction judicieuse, l'inclusion du journal d'un prisonnier qui lève le voile sur les exactions dans nos prisons (Eric a travaillé à partir d'échanges avec un prisonnier des Baumettes). J'ai souffert avec ce Josh T. Arthar, et je me suis caché avec lui dans sa cellule glauque, il me manquera aussi.
Elena en tant que mercenaire surdouée du hacking, était entrée dans l'Oeuvre pour traquer le Maître et l'en extraire dans le premier tome. Y parvient-elle à la fin de cette histoire ? Quel est son parcours initiatique ?
Le mien est ultra riche grâce à Eric Costa, et je ressors grandie, comme à chaque opus de cet auteur, qui passe son savoir avec gourmandise et mérite amplement une reconnaissance large de son art.
Ses trois volumes sont à prix d'amis pour célébrer le lancement de la fin de la Trilogie, à 0,99€ chaque volume, je vous les conseille extrêmement chaudement, c'est un gros coup de coeur pour moi !!
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Bonjour mes Lecteurs,

Voici le dernier opus de la trilogie d'Eric Costa, "The Prison Experiment" que je viens vous chroniquer en retour de lecture.

Nous retrouvons Elena, Jackson et Lasios partis à a recherche de "Dédale". Ils n'ont plus qu'un jour pour parvenir à terminer leur mission et sortir de la prison à temps afin qu'un hélicoptère de la CdTA vienne les exfiltrer. Y parviendront-ils à temps ?

Dehors, dans le désert du Névada, le général O'Brien et le Colonel Maximus mettent en place une équipe militaire des forces spéciales pour rentrer dans l'oeuvre afin de sortir tous les prisonniers de là et mettre un terme à l'expérimentation. Survivront-ils aux pièges tendus par l'Oeuvre ?

Enfin, le journal de Josh Arthar n'a pas fini de nous livrer tous ses secrets sur sa vie à Whitechapel, avant son arrivée dans l'Oeuvre.

Avec ce dernier volume, nous allons enfin savoir si les militaires vont pouvoir sortir à temps, si les prisonniers vont survivre, si le Maître va être retrouvé. le suspens et la tension dramatique au début de ce roman sont à leur maximum, on attend surtout les réponses aux questions qu'on se pose.

Au fil des pages, on en apprend un peu plus sur la mythologie qui rythme cette aventure, sur l'Intelligence Artificielle évoquée dans l'Oeuvre qui livre ici enfin toutes ses lumières. Les dernières technologies militaires vont aussi s'illustrer avec leur intrusion dans la prison.

Je dois avouer qu'il était temps que ça se termine. J'ai trouvé les explications techniques incroyables mais un peu trop longues et trop pourvues en technicité, surtout avec cette confrontation entre la hackeuse et l'IA à n'en plus finir. Pourtant, ces éléments essentiels nous font comprendre le long cheminement qui s'est opéré durant ces années sur l'évolution de l'Intelligence Artificielle et le contrôle qu'elle a pu exercer sur l'Oeuvre, grâce à l'aide de "Dédale".

Maximus, nouveau personnage entré dans l'Oeuvre, va tout faire pour mener sa mission à bien, protéger et leader ses hommes comme seul un chef sait le faire. On va en apprendre un minimum sur lui, mais il va marquer énormément cette troisième partie de la trilogie.

Une bien belle trilogie au final qui m'a captivée de par son originalité, de par son écriture addictive incroyable, de par ses rebondissements et ses réflexions percutants, et qui entraîne le lecteur dans une aventure hors norme, hors du commun.

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : http://lecturechronique2.com
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