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3,76

sur 762 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cécile Coulon s'intéresse à la bestialité de l'homme (voir passage page 28, « C'est un humain qui ne mérite pas qu'on le nomme ainsi »), à ses manifestations les plus abjectes. Pourtant, au bout de cette noirceur vacille une lumière d'espoir. Cécile Coulon la poursuit sans relâche. Elle aime contempler la rose qui surgit du fumier.
Le prologue de son roman est de haute volée. Et quel merveilleux conte (p69) que cette jeune fille riche, laide et difforme que son père entoure de monstres (Freaks) pour qu'elle en paraisse plus jolie ! Une digression de quelques pages, hélas.
Pour le reste, il m'a semblé que l'auteure était tétanisée par un de ses romans fétiches, « le puits » d'Iván Repila, dans le fond (rapport mère-enfants, âmes damnées, brutalité…) comme dans la forme. Avoir choisi pour toponyme de son livre « le fond du puits » ne doit rien au hasard.
Elle ne mérite pas la comparaison. Là où le roman de Repila tenait du miracle par la manière dont les pires horreurs étaient susurrées, celui de Coulon apparaît poussif et répétitif. On s'égare un peu dans cette histoire de guérisseurs aux pouvoirs surnaturels que les pauvres humains réclament pour purger leurs bassesses, conjurer on ne sait trop quels maléfices. Chez Coulon, le non-dit devient artifice. La magie du silence masque l'attendu.
Comme on dirait dans « The Voice », Cécile Coulon a « un univers à elle » (avec beaucoup d'araignées) mais elle n'en tire pas toujours le meilleur.
Dommage, parce qu'elle est douée de poésie.
Bilan : 🔪
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Vocabulaire grandiose, adjectifs perpétuels, des demi mots, des dialogues de presque silence pour rendre magiques et spectaculaires les non dits, le tout embrumé dans une atmosphère hors du temps dans les vieilles pierre d'un hameau reculé.... Tout y est, l'auteure, la couverture soignée, la belle édition, la promesse de poésie, le sacré des médecines de campagne, le secret des villages, la nature. Tout invite à la trans mais ça ne fonctionne pas pour moi. L'histoire est camouflée dans les mots, je peine à suivre le fil, pour finalement comprendre un scénario moins abouti que je l'ai attendu. Nommer les deux personnages principaux "le fils" et "la mère" me font penser à un tas d'autres romans, leurs liens forts que l'histoire nous suggère manquent de ciment, d'émotions percutantes.
J'ai l'impression que c'est vraiment l'intention d'écriture spectaculairement recherchée qui glace l'ensemble et cristallise l'histoire. Dommage!
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Dans ce roman aux allures de conte, il y a le fils et il y a la mère. C'est ainsi qu'ils sont désignés tout au long de l'histoire. La mère est une guérisseuse, le fils suit ses traces. Il est appelé au chevet d'un enfant malade au Fond du Puits, puis on vient le chercher pour une vieille femme mourante. de fil en aiguille, et sans l'avoir prévu, il va en apprendre un peu plus sur un passé depuis longtemps enfoui…
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas aimé ce roman. L'écriture aurait pu être vraiment belle si elle ne cherchait pas autant à l'être, au détriment de la compréhension globale de l'histoire. Il faut fouiller les mots pour en extraire le sens. C'était trop pour moi, cette perte de repères constante liée à une opacité recherchée et censée entretenir le mystère. Je n'ai pas compris où l'on cherchait à m'emmener et je n'ai pas été émue. Dommage, je me faisais une joie de me plonger dans un roman de Cécile Coulon

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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J'ai aimé Cécile Coulon, celle de Trois saisons d'orage mais ses derniers ouvrages m'ont déçue. Celui-ci était à la bibliothèque alors j'ai tenté une fois de plus mais décidément je n'accroche pas, plus.
Ici c'est effectivement dans la pure tradition de ce qui est devenu son univers : la nature, la rudesse des paysages qui façonne les êtres, le mal, le mystère voire le mystique et une écriture à l'image de ses histoires : sèche, rugueuse. L'histoire est finalement pas l'important et est même sacrifiée, réduite à sa plus simple expression enfouie dans un style au plus près de l'ambiance qu'elle veut installer, mais on reste spectateur sans attachement, d'ailleurs aucun nom n'est prononcé, ni lieu et malheureusement aucune trace ne restera.
A force de traiter un type d'histoires je trouve qu'elle s'enferme dans un genre et ne parvient pas ni à le sublimer ni à s'en détacher.
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La langue poétique maniée avec brio par Cécile Coulon dans ce "roman?" est certes une réussite mais à mon avis c'est bien tout ce que je retiens de cette lecture. Je suis pourtant très positive en général dans mes critiques sur les livres de cette auteure.
Le bandeau indique " Poétique, sublime et glaçant" Certes, peut-être les faits racontés dans ce livre sont terrifiants, la relation du jeune soignant fils d'une "rebouteuse?" avec les familles, les malades est trouble , les descriptions de milieux glauques et nauséabonds affluent. " Ce livre vous hantera longtemps" oui, cela ressemble à un cauchemar du début à la fin. Ou alors je n'ai pas compris le message, c'est possible. Dommage, mais je n'en resterai pas là dans mes rencontres avec Cécile Coulon.
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En littérature, comme dans d'autres formes artistiques, certains auteurs ont leur fan club.
C'est le cas pour Cécile Coulon et son univers assez particulier.
Dans ce roman, elle réalise une étonnante alchimie entre poésie et macabre.
De façon que je qualifierais d'allégorique, elle peint des scènes de violence et de souffrance difficiles à supporter.








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On se laisse porter à travers forêts et campagnes mystérieuses par un jeune homme appelé pour aider un jeune enfant malade dans un village perdu. Héritier des talents de guérison de sa mère vieillissante, cette première mission s'inaugure dans un climat chargé de superstitions, de doutes et d'incertitude. Malgré le début prometteur de ce roman la tension narrative se dissout bien trop vite et les ambitions de l'auteure se heurtent au manque de matière. Il est bien plus facile d'invoquer les douleurs de l'humanité en termes génériques que de les caractériser avec perspicacité et conviction.
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jusqu'à présent,j'ai toujours apprécié les romans de Cécile Coulon,notamment une bête au paradis,où beaucoup de thèmes sont abordés,avec une fin surprenante et jubilatoire;mais avec la langue des choses cachées, je m'ennuie mortellement.J'empreinte le présent car la lecture est en cours;il me reste une dizaine de pages que j'ai bien du mal à finir.
Je trouve qu'il y a énormément de répétitions;sans doute pour rendre le récit plus lourd et elle y parvient parfaitement.C'est lourd,c'est long et on comprend très vite qu'elle veut parler de la noirceur des êtres et surtout celle de certains hommes mais...L'écriture ne m'a procurée aucune jouissance.Vraiment!C'est tellement répétitif!
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