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EAN : 9782878585094
152 pages
Viviane Hamy (12/01/2012)
3.48/5   448 notes
Résumé :
Le roi n'a pas sommeil raconte le destin tragique d'un enfant maudit : Thomas Hogan.
Un conte dont le charme poétique opère irrémédiablement sur le lecteur. A la mort de son père qui lui lègue sa fortune, William Hogan, le père de Thomas, rachète une propriété d'une beauté sauvage et subjuguante : deux hectares de forêts envahis par les framboisiers sauvages et où paissent des cerfs et des biches. Une fois sa fortune dilapidée, il se tue au travail, de jour, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 448 notes
Cécile Coulon s'y entend pour créer des ambiances. On visualise sans peine la petite ville paumée des années 50, quelque part dans le sud profond des USA, et ses habitants en perdition. Surtout les hommes, qui après s'être tués à la tâche à la scierie le jour, finissent de s'abrutir avec le tord-boyaux du bar local le soir.
Parmi ces hommes, on nous parle d'abord de Thomas Hogan, et dès les premières pages, on comprend que ça se passera mal pour lui. Un peu plus loin, on remonte le temps et on nous présente William Hogan, père du précédent, mort inopinément alors que Thomas n'était qu'un enfant.
Les 140 pages du roman tentent de nous expliquer pourquoi Thomas a mal tourné, alors qu'il semblait pourtant né sous une moins mauvaise étoile que celles allouées à ses camarades du même âge.
Pour comprendre cette « malédiction », on nous fait remonter aux supposées racines du mal, c'est-à-dire à la jeunesse du père, William. Celui-ci est un travailleur acharné, qui à force de labeur, réussit à économiser pour acheter le domaine dont il rêvait. Il épouse Mary, le meilleur parti de la ville. Tout pour être heureux, donc. Sauf que William a parfois un regard étrange, dans lequel Mary voit sourdre la violence, sans comprendre d'où elle vient. C'est là qu'on nous donne un indice : certains soirs, William donne un coup de main au poste de police pour classer les fiches vertes, sur lesquelles sont répertoriées toutes les atrocités perpétrées dans la région.
Thomas grandit dans la quasi-indifférence de son père, qui ne retrouve guère son image dans la silhouette de ce frêle et inoffensif gringalet.
A la mort de William, la vie de Thomas prend un tournant, obligé qu'il est de devenir l'homme de la maison. Dans ce rôle-là, il sera parfait : bon élève à l'école, il ne se laisse pas entraîner sur la mauvaise pente par son copain Paul ; travailleur, il aide sa mère à entretenir le domaine ; devenu bel homme, il se laisse séduire par Donna, jeune fille parfaite. Tout pour être heureux, donc. Mais cette future belle histoire va déraper en même temps que la voiture de Thomas.
Pourquoi ? C'est là tout le problème, je n'ai pas compris pourquoi.
D'accord, le père de Thomas est étrange et violent. Mais est-ce que tout homme bagarreur engendre nécessairement un fils « maudit » ?
Bien sûr, William a eu sous les yeux des fiches de police horribles. Y avait-il donc tant de meurtres sordides commis dans ce trou perdu ? Pas de réponse. Et si encore William en avait parlé à son fils, mais ce n'est pas le cas.
Ensuite, certes, Thomas a perdu son père trop tôt. Et alors ?
Admettons, il subit une déception amoureuse. Mais tous les coeurs brisés ne vont pas en prison.
Bref, ce roman ne me semble pas abouti. Trop elliptique, trop mystérieux. On veut nous faire croire à un certain atavisme, au gène de la violence. Je ne nie pas que le contexte familial et social puisse joue un rôle dans la reproduction de certains comportements, mais ici c'est trop peu étayé psychologiquement. L'auteur n'explique rien, se contente de sous-entendus, avec la conséquence que pour moi, ce n'est pas vraisemblable.
Ceci dit, en dépit de quelques métaphores hasardeuses (y compris le titre), l'auteur possède un talent d'écriture certain, qui fait que malgré tout on reste captivé jusqu'au bout par l'histoire. Mais il reste un goût de trop peu, ce n'est pas assez percutant. N'est pas Steinbeck qui veut…

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Que s'est-il passé ce jour-là pour Thomas Hogan, dans ce coin reculé d'une Amérique profonde au temps trépassé ? Personne ne le sait. Personne n'a jamais su… Spoiler Alerte : j'ai croisé Thomas au Blue Budd, des tables de poker, des courtisanes à la poitrine fièrement dressée, des crachats et des tabourets cassés, des bouteilles de bières et quelques verres d'alcool de poire… Fin du spoiler alerte. Tu peux retourner au frigo te chercher une nouvelle bière sans attendre, sans perdre le fil.

Ce fil que tu tiens et déroule sur le comptoir collant du Blue Budd se coule sur plusieurs années. Tu suis Thomas depuis sa plus tendre enfance qui ne fut guère tendre, avec un père William entre violence et absence et qui mordra rapidement la poussière, le coeur éteint au milieu de la sciure de bois de la scierie locale, le lieu où tous les gros bras du coin travaillent. Tu croises quelques personnes gravitant autour de cette maison délabrée, qu'un vent de mystère souffle, sa mère Mary, le vieux doc O'Brien, la belle Donna… Un fil qui te fait dire que de toute façon l'histoire va mal finir pour Thomas le maudit, et qu'avant de poursuivre le fil de mes idées, tu retournes vers la porte du frigo pour te décapsuler une autre bière…

Cela fait maintenant quelques années que le Blue Budd se vide inexorablement de sa clientèle, de ses femmes aux charmes fous et aux culs accueillants, de cette odeur de sciure et de relents d'alcool et de vomis. Mais personne n'a oublié. Lorsqu'il n'y a pas de concert du Marshall Tucker Band, on se conte encore la légende de Thomas Hogan qui reste encore dans tous les esprits du comté. En réalité, - prends-toi une dernière bière pour encaisser le coup, - personne n'a jamais su. A part moi. Et toi, nouveau lecteur de ce roman auquel, si tu as envie de savoir, j'ai envie de dire take the highway and drink beers…
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On sait dès le premier chapitre que quelque chose a mal tourné pour le jeune Thomas Hogan. «Thomas avait pris le mauvais tournant au moment où tout lui souriait. Il n'y avait aucune raison, se disait-il, pour que cette histoire se termine ainsi.» Qu'est-ce qui a bien pu déraper chez ce garçon taiseux et sans histoires ? Les chapitres suivants déroulent sa vie depuis son enfance jusqu'au moment fatidique.

L'écriture est belle, émaillée de descriptions qui concourent à nous plonger dans une atmosphère feutrée au rythme lent. On a un peu l'impression d'être hors du temps en lisant ce livre, coupé du monde, prisonnier de cette bourgade des Etats Unis. D'ailleurs, on ne sait pas exactement quand l'histoire se déroule.
Le hic, c'est que cela manque singulièrement de souffle. J'ai eu l'impression d'évoluer dans un décor. Comme si ces descriptions, aussi agréables soient-elles, faisaient de l'ombre aux personnages, les empêchaient d'exister. du coup, je suis restée plus ou moins indifférente à leur sort, à l'exception peut-être de la mère. Et pour ne rien arranger, le dénouement, du moins les raisons qui y ont conduit (puisque le dénouement en lui-même est connu dès le départ), ne m'ont pas paru en phase avec le reste. Décevant. Les qualités d'écriture laissaient présager bien plus.


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Un roman assez spécial je dois l'avouer dont la critique parue dans le Magazine littéraire il y a quelques mois de cela m'avait alléchée. Un roman très bien écrit nous narrant la vie de Thomas Hogan, un jeune enfant originaire du petit village de Haven, un village où tout le monde se connaît et où il faut y être né pour être considéré comme un habitant du village à part entière et non comme un meuble.
Ayant perdu son père très jeune et ayant vite compris que sa mère, Mary, n'avait pas été heureuse durant son mariage, Thomas resta longtemps un jeune enfant frêle et fragile mais néanmoins assez doué en classe jusqu'au jour où...

Dans ce roman, des amitiés se font et se défont, des destins sont chamboulés, des vies brisées, une prédestinée à un grand avenir anéanti et bien d'autres choses encore. Et pourtant...pourtant, il est vrai que ce roman n'a pas été réellement à la hauteur de mes attentes. Il y manque une pointe de "je-ne-sais-quoi" qui le rende bouleversant mais l'écriture est tellement belle et agréable à lire, la psychologie des personnages est si bien analysée que je me suis néanmoins régalée en découvrant ce petit livre. A découvrir et à vous de juger !
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Au moment où l'on rencontre Thomas Hogan pour la première fois, il est arrêté par la police et sa mère s'élance dans la rue en hurlant d'incompréhension et de désespoir. Thomas Hogan, que les langues bien pendues de cette petite ville de province imaginaire n'hésitent pas à surnommer "le fils maudit". Comment en est-il arrivé là ?

Aurait-on pu prévoir qu'il tournerait mal ? Et d'ailleurs, qu'a-t-il fait exactement ? Voilà comment s'ouvre le dernier roman de Cécile Coulon : avec une bonne dose d'interrogations et un désir irrépressible d'en savoir un peu plus.

Composée des deux parents, William et Mary, et de leur fils unique, Thomas, la famille Hogan occupe le devant de la scène. Thomas grandit à l'ombre d'un père rustre et violent, qui emploie toute son énergie entre la scierie et la caserne, avec pour seuls rayons de soleil la tendresse et l'amour que lui prodigue sa mère. Enfant, puis adolescent, ce garçon fait l'effet d'une touffe d'herbes hautes sans cesse balayée par des vents contraires. Mais finalement, alors qu'arrivé à la maturité, il est rattrapé par son destin, on se rend compte qu'une épée de Damoclès le suivait depuis le berceau et même un peu avant. En effet, son patrimoine génétique avait tout d'une bombe à retardement prête à exploser à n'importe quel moment.

Le roi n'a pas sommeil est donc avant tout un roman sur l'atavisme et sur l'impuissance des hommes face à certaines formes de déterminisme.

Cécile Coulon offre de sombres et magnifiques portraits d'un homme, d'une famille, d'une petite ville de l'Amérique profonde où tout se sait, rien ne s'oublie et les regards savent le rappeler à chaque instant. L'écriture est maîtrisée et la précision des descriptions dissèque indirectement les âmes et les caractères de personnages denses, épais et puissants dégageant une espèce de violence sauvage aussi attendrissante qu'effrayante, le tout avec un humour toujours très fin. Par ailleurs, la tension narrative qu'elle parvient à installer par le biais d'une construction sans faille, à commencer par une scène inaugurale étonnante qui, sous couvert de donner les clés de l'histoire, ne fait qu'attiser la curiosité du lecteur, contribue à faire de ce roman un livre à la fois marquant et extrêmement abouti !
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critiques presse (7)
Lexpress
06 avril 2012
Une odyssée sur la relativité du bien et du mal, sur la trahison et l'identité en moins de cent cinquante pages- et pas mal de bouteilles de mauvais whisky.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
22 mars 2012
Le style de Cécile Coulon est authentique et direct. Elle n'use pas de fioritures pour garnir son texte, rendu puissant grâce à un sentiment constant d'aliénation, qui mêle fascination et répulsion.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Telerama
14 mars 2012
Cécile Coulon donne des pistes, accélère le rythme afin de maintenir le réalisme de son récit ten­du.
Lire la critique sur le site : Telerama
LesEchos
01 mars 2012
Un style, âpre, sec, violent, puissant. Cécile Coulon a un talent fou.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
01 mars 2012
Cécile Coulon ne s'encombre d'aucune fioriture. Elle va droit au but, creuse la plaie. C'est ce qui rend hypnotique la lecture de ce livre […].
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lhumanite
06 février 2012
La grande force de Cécile Coulon est là, dans le pouvoir de saisir les brusques variations de tension de cette existence, de donner au tragique le visage lisse et mutique de la jeunesse.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LeMonde
27 janvier 2012
Le roi n'a pas sommeil est un récit âpre et tendu par une écriture incisive qui sait percer le mystère des âmes et leur nature sauvage.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
La journée fut longue. L’enfant sentait les odeurs de transpiration, de mains moites dix fois serrées, de cravates sales dénouées. Il ne reconnaissait pas ces gens ; certains, paraît-il, étaient des cousins de son père. Des hommes au teint sale, aux yeux noirs, à la bouche fendue telle la queue d’un rat qui file à travers champs. Ils portaient de larges chapeaux de cuir pour cacher leurs visages et les protéger du soleil. Des enfants aux cheveux très longs étaient présents, Thomas ne les avait jamais vus à l’école. Ils parlaient avec un accent du Nord, leurs dents se chevauchaient. Quand ils riaient, on avait l’impression d’assister à un concert d’éclopés, les mots qu’ils crachaient semblaient ricocher contre les murs et retomber sur le sol, comme de minuscules crottes de chèvre séchées. Thomas ne se sentait pas bien.
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Thomas était réputé bon joueur : il ne trichait pas, ne crachait pas sur la table quand il perdait et savait s'arrêter à temps. Les filles lui tournaient autour, se penchaient sur son épaule, les lèvres demandeuses. Il ne cédait pas. De temps en temps, son regard s'attardait sur une paire de seins, mais les clientes du Blue Budd ne cherchaient pas un mari, elles avaient largué le leur depuis belle lurette. Ces femmes étaient excitantes ; leur assurance effrayait Thomas. Il craignait leur rire strident, leur poitrine rebondie, leurs fesses proéminentes. Il ne savait pas leur parler, ni les regarder, encore moins les flatter. Elles étaient vulgaires et sublimes, tranquilles et survoltées, nymphes aux cheveux plus épais que du foin mouillé.
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Ce que personne n’a jamais su, ce mystère dont on ne parlait pas le dimanche après le match, autour d’une bière fraîche, cette sensation que les vieilles tentaient de décortiquer le soir, enfouies sous les draps, ce poids, cette horreur planquée derrière chaque phrase, chaque geste, couverte par les capsules de soda, tachée par la moutarde des hot-dogs vendus avant les concerts ; cette peur insupportable, étouffée par les familles, les écoliers, les chauffeurs de bus et les prostituées, ce que personne n’a pu savoir, c’est ce que Thomas avait ressenti quand le flic aux cheveux gras était venu lui passer les bracelets, en serrant si fort son poignet que le sang avait giclé sur la manche de sa chemise.
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Ce que personne n’a jamais su, ce mystère dont on ne parlait pas le dimanche après le match, autour d’une bière fraîche, cette sensation que les vieilles tentaient de décortiquer le soir, enfouies sous les draps, ce poids, cette horreur planquée derrière chaque phrase, chaque geste, couverte par les capsules de soda, tachée par la moutarde des hot-dogs vendus avant les concerts ; cette peur insupportable, étouffée par les familles, les écoliers, les chauffeurs de bus et les prostituées, ce que personne n’a pu savoir, c’est ce que Thomas avait ressenti quand le flic aux cheveux gras était venu lui passer les bracelets, en serrant si fort son poignet que le sang avait giclé sur la manche de sa chemise.
Ce type, uniforme neuf et godasses de mirliton, ne souriait pas. II portait les deux boucles de métal pendues à sa ceinture comme des boules de Noël à la branche d’un sapin. Thomas n’était qu’une fripouille de plus, une espèce de charognard qu’il aurait fallu tuer dans l’oeuf. Bingo. Je vais t’envoyer dans un endroit où tu pourras tâter des barres de fer toute la sainte journée. Tu dois payer. Crois-moi, si j’en avais eu l’occasion, je t’aurais dérouillé depuis longtemps.

Personne n’a jamais su.

Quand la mère de Thomas s’est précipitée hors de chez elle, sa robe à moitié défaite, ils n’ont pas vraiment compris.
Elle a crié plus fort que les sirènes de toutes les casernes de la région. Le vieux Puppa, assis sur son fauteuil délabré, n’a pas bougé d’un pouce ; ses yeux sont restés clos, sa bouche émettait des drôles de grincements : les gonds d’une porte de saloon. Puppa connaissait Mary depuis sa plus tendre enfance. Ils avaient joué au billard, trouvé des planques pour fumer leurs premières cigarettes, mangé des hamburgers avec les autres poulettes de la ville. Ils s’étaient frottés les uns contre les autres sur des couvertures qui sentaient le sapin et le whisky frelaté.
Elle criait à la manière d’un poulain qu’on égorge. Quand sa voix s’était muée en un hennissement de désespoir, les souvenirs du vieillard avaient surgi d’un coup d’un seul. Ils chuchotaient, bourdonnaient en lui telles des abeilles autour d’un pissenlit. Tandis que Mary perdait les pédales au milieu de la rue principale, Puppa s’était rendu compte qu’il ne savait pas pourquoi Thomas avait pris le mauvais tournant au moment où tout lui souriait. Il n’y avait aucune raison, se disait-il, pour que cette histoire se termine ainsi.
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A partir de ce jour, il ne se passe pas une heure sans que quelqu’un ne mentionne « le fils maudit ». Chacun y allait de son anecdote : les femmes racontaient qu’il était plus beau qu’une Chevrolet sortie de l’usine, les hommes parlaient de ses muscles, des soirées bien arrosées. Autour des tasses de thé et des verres de bière, pendant les déjeuners au soleil et devant les cheminées, les jeunes files racontaient l’histoire de Thomas, agrémentaient leurs récits de détails piquants et d’idées cochonnes : leurs camarades pouffaient. Dans les vestiaires du club de base-ball, les joueurs inventaient de mauvaises blagues à son sujet, puis se déshabillaient avant d’aller reposer leur corps sous une eau tiédasse.
Personne ne savait réellement ce qui s’était passé. Les volets de la maison demeuraient clos. Les poutres pourrissaient. Aucun parent n’était venu ouvrir la bicoque depuis l’enterrement. Peu à peu, la ville engloutissait ce qui restait de la famille Hogan. Bientôt l’histoire de Thomas devint une légende du bourg : un mauvais souvenir qui faisait peur aux gosses et alimentait les conversations de comptoir.
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