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3,74

sur 742 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le neuvième livre de ce jeune auteur de vingt-sept ans. Cécile Coulon doit à présent être rompue à cet exercice. Je n'ai pas lu ses autres livres, je ne peux donc pas me risquer à des comparaisons. Cependant, je me pose sérieusement la question de savoir si ce n'est pas avant tout du fait de son âge qu'on lui tresse autant de lauriers.

Il s'agit ici d'une histoire sur l'implantation d'une famille à la campagne. On commence par celui qui deviendra le grand-père et on va jusqu'à la troisième génération. C'est raconté chronologiquement et non par allers et retours entre le présent et le passé. Là je m'arrête et me dis : l'histoire de trois générations racontée sur deux cent cinquante pages, ça doit être sacrément condensé. Et je me dis que, en étant arrivé à son neuvième, son style doit être bien affûté. Ce style n'est d'ailleurs pas dénué d'intérêt.

Commençant ma lecture, je découvre de belles descriptions de paysages et du pays qui contiendra cette histoire. Dès les premières pages, il y a de belles images poétiques, certaines m'apparaissant parfois étranges.

Il y a très vite une opposition catégorique entre ceux des Fontaines (le village) et ceux qui viennent de « l'autre côté » (la ville), qui nourrit un sentiment étrange qu'elle ne développe pas et qui au fil de ma lecture finit par me mettre mal à l'aise, comme s'il y avait un trou béant dans son tableau : le décor manque de consistance. Ce lieu est vu comme un paradis terrestre et tout à la fois comme les portes de l'enfer. On est laissés à cette étrange opposition qui ne sera pas développée, pas même par de légères suggestions.

J'ai rencontré beaucoup d'images et de métaphores bancales, non pertinentes et malheureuses, certaines assez grotesques. Il y a un délayage de descriptions et pour certaines très régulièrement rabâchées. Elle veut être bien sûre qu'on ne se perd pas en route, mais ça devient presque une insulte à l'intelligence du lecteur et à sa capacité de mémoriser ce qu'elle nous donne. Elle enfonce le clou pour bien s'assurer qu'on ne comprendra pas autre chose. Je ne citerai qu'une seul phrase de ce procédé qui se répète dans le livre quasiment à chaque page : « L'air frais le rafraîchissait. » p.112. Cette courte phrase résume bien le propos. Il y a probablement eu un manque de temps pour la relecture.

Sans surprise je n'ai pas accroché à l'histoire, la mayonnaise ne prend pas. de trop nombreux aspects manquent de concret et je n'ai ressenti que très peu de chaleur humaine dans cette histoire. Les dialogues sont assez prévisibles et les personnages agissent trop souvent comme des pions qu'on déplace sur un plateau de jeu.

Ce n'est pas que l'écriture soit trop sage, mais elle est froide, elle manque d'investissement affectif. Elle ne gratte pas trop sous la surface convenue que tout un chacun peut percevoir par soi-même. On dirait une démonstration scolaire lapidaire qui se répète uniquement pour faire du remplissage.

L'histoire est donc lisse, manque de développements et d'approfondissements alors qu'il y a la matière pour. Elle reste trop dans la théorie au lieu de donner des anecdotes qui ancreraient le lecteur dans l'histoire. Elle manque d'aspérités, de tout ce qui suscite le sentiment d'avoir des atomes crochus avec au moins un personnage.

C'est un véritable défi de faire tenir une telle histoire dans si peu de pages et, qui plus est, elle délaye à outrance. Je me suis posé la question suivante vers les deux-tiers du livre : si le centre de l'intrigue se situe à la troisième génération, pourquoi partir du tout début et raconter chronologiquement l'histoire de la famille plutôt que de commencer à ce qui intéresse l'intrigue tout en la ponctuant d'évocation de souvenirs en filigrane qui s'entrelaceraient avec la narration de la situation présente ? Évidemment, ça aurait modifié le récit du tout au tout et il faut faire des choix. Je ne blâme absolument pas l'auteur d'en faire, c'est quelque chose de très difficile lorsqu'on compose une histoire. Je suis simplement des pistes de réflexion.

Là où elle pèche le plus, c'est dans la lourdeur d'un style redondant de petites phrases qui se répètent et tournent à vide. Je me risquerai à supposer qu'elle a très peu modifié son premier jet et qu'elle l'a recopié quasiment tel quel, au vu des disparités que j'ai perçues tout au long du récit, les éléments s'articulent assez mal. L'harmonisation est un gros morceau de la phase de relecture et il prend du temps et de l'énergie mais c'est à ça que l'on voit la maturité d'un écrivain. La fin, quant à elle, est bien mais ne rachète pas la lourdeur du développement qui piétine beaucoup trop. On pourrait facilement retirer une bonne centaine de pages sans perdre un seul élément utile de cette histoire.

L'évocation vivante de cette nature fait cruellement défaut (Cécile Coulon a déclaré elle-même que le lieu de ce roman est le personnage principal) pour faire ressentir au lecteur tous les effets et les impressions de ce genre de vie. J'ai vécu à la campagne et je n'ai rien ressenti qui me fît m'y sentir dans ce livre. Il y a trop de distance. Il est froid. Je ne ressens pas d'empathie.

C'est l'opposition catégorique d'Élise, qui disparaît rapidement de l'histoire, et qui n'est pas approfondie, qui a jeté un froid dans mon esprit. Il y avait là matière à des développements intéressants sur l'intranquillité de ce personnage (celle d'Agnès est plus développée) et les raisons de son inadéquation au monde qui est le héros du livre. Ce n'est même pas qu'il y ait trop de flou, il n'y a pas assez d'éléments pour bâtir une histoire solide. C'est d'ailleurs paradoxal vu le sujet.

Je pense qu'un tel sujet est très ambitieux et requerrait au moins une année d'écriture ainsi qu'une immersion pour bien s'imprégner de l'atmosphère à rendre.

Mon sentiment général est que ce livre a été écrit sous la pression d'un délai et avec un grand manque d'investissement affectif, ce qui est terrible pour un ouvrage de littérature et d'autant plus dommage que le sujet lui tient particulièrement à coeur. Je comprends que l'on encourage l'auteur, qui a du talent et de l'envie, mais je trouve déplacé de l'encenser de façon aussi obséquieuse comme si ce qu'elle écrit était génial et parfait. Certes, il y a du bon mais il faut aussi pointer les défauts, qui ne sont pas petits. Si elle s'habitue à ces louanges, cela risque de l'empêcher de progresser.
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Sous la plume de Cécile Coulon, la saga familiale a des allures de tragédie grecque. Trois saisons d'orage c'est une famille de notables qui, sous l'impulsion du patriarche André, s'installe au coeur d'une contrée isolée dont le ciel mystique ne pardonne pas les passions. Sauf qu'ici les dieux ont pris l'apparence de falaises. Imposantes et menaçantes, les Trois-Gueules noient sous leur ombre ceux qui ne sont pas nés ici tout comme elles recouvrent de poussière blanche les ouvriers venus creuser leurs flancs.
Il n'en faut pas plus pour l'auteure qui, en voulant donner à son roman la force tellurique de cette vallée mystérieusement hostile, fait plier l'intrigue sous le poids d'un drame à venir. Style très démonstratif, menace floue et continue, sécheresse électrique qui annonce l'orage au sein de la famille, l'auteure se donne l'apparence d'un prédicateur.
Mais la volonté de glisser sur une tension permanente jusqu'à en épuiser la substance ne suffisent pas à animer les personnages. Même si ceux-ci sont écrasés par le destin. Pire, ils frôlent parfois la caricature. La faute à un style qui dévore l'intrigue, un goût du mélodrame qui empêche l'auteure d'articuler avec subtilité les différents éléments de la tragédie. Bien dommage car j'étais fortement séduite par l'idée de départ. Au final, tout le récit est plombé par ce qui ressemble à une forme de bégaiement, la mécanique dramatique tourne à vide, elle s'épuise d'elle même.
Première incursion dans l'oeuvre de Cécile Coulon, je ne sais pas si le roman plaît aux fans de l'auteure, en ce qui me concerne je suis restée dubitative une fois le livre refermé. C'est un livre trop épais pour ce qu'il a réellement à dire. Toutefois, et malgré tous ses défauts, c'est un récit qui a étrangement retenu mon attention. A croire que les falaises exercent aussi leur puissance sur moi.
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Trois saisons d'orage. Un roman hybride qui, dès le début, m'a désorientée. Tout commence comme dans un conte avec un narrateur, le père Clément, curée du village des Fontaines, qui se propose de nous raconter l'histoire de deux familles, l'une de médecins et l'autre de paysans. On est aussi dans la trame du conte avec les personnages avec notamment, au début du roman, celui de Bénedict, qui va retrouver son père André, médecin aux Fontaines, au terme d'un voyage presque initiatique.
Mais assez vite, le narrateur disparaît, le cadre s'élargit et l'on se retrouve dans une saga familiale, bien ancrée dans un lieu : Les Trois Gueules, "défilé de roche grise, haute et acérée", le village des Fontaines, situé sur un plateau, où cohabitent des paysans et des ouvriers "les fourmis blanches", ces derniers travaillant pour les frères Charrier qui exploitent les carrières avoisinantes.
Le lieu de l'histoire : Les Trois Gueules est d'ailleurs un véritable personnage par son omniprésence et le rôle qu'il joue dans la vie des habitants du village . J'ai apprécié cet aspect du roman qui confère tour à tour à cet endroit un rôle de protecteur ou de puissance occulte et maléfique et la lectrice, que je suis, s'est laissée impressionner . Et si je "poussais le bouchon un peu loin" je dirais que pour moi c'est le seul personnage qui ait vraiment existé !
Effectivement, je n'ai pas vraiment accroché à tous ceux dont il est question dans cette histoire : Bénédict, sa femme, Agnès, leur fille Bérangère et son amoureux Valère. Je crois que cela tient au fait qu'ils semblent tous sortis du même moule : celui d'une perfection -qu'on leur prête ou qu'ils visent- et que bien sûr ils n'atteignent pas, bien au contraire. Deuxième raison : à aucun moment, ils ne sont vus dans leur intimité psychique par le biais par exemple de monologues intérieurs et j'ai vraiment perçu l'écriture de l'auteure comme trop distanciée, voire froide.
Si j'ajoute à cela un rebondissement très tardif de l'intrigue qui m'a plus désorientée qu'il n'a réveillé ma curiosité de lectrice, vous aurez compris que ce roman m'a déçue.
Cécile Coulon est une jeune auteure qui n'a sans doute pas dit son dernier mot en termes d'écriture mais une fois de plus je me pose le problème de la crédibilité qu'il convient d'accorder à certaines prix littéraires...
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Lorsque j'étais en activité, j'avoue avoir dévoré et apprécié bon nombre de romans dits "regionaux".Leur seule prétention,à mes yeux,était de faire revivre le passé en racontant de belles histoires. le style agréable de la plupart des auteurs me permettait de m'adonner à ma passion,la lecture,sans puiser dans les tréfonds de mon intellect un peu saturé par mon métier.
A la retraite,l'esprit totalement libéré ,j'ai abandonné ce type d'ouvrages pour aborder d'autres genres,un peu plus "difficiles",disons,sans prétention aucune.
En choisissant de lire "trois saisons d'orages",je ne croyais pas replonger.Et pourtant:un village,son curé,ses paysans, un riche entrepreneur,des ouvriers pas toujours les bienvenus,un médecin tombé amoureux du pays,un enfant tombé du ciel.....
Les ingrédients sont réunis pour nous installer dans une histoire conflictuelle entre les autochtones,les arrivants,et au final peut être déboucher sur un nouveau type social qui unirait tous les protagonistes.
Bon.Il ne se passe pas grand chose en dehors de ces rapports humains difficiles.,On entrevoit une image de la société rurale mais tout parait bien superficiel tout de même.Il y aura bien entendu un drame,l'exposition de bons sentiments, l'incompréhension des uns, la compréhension des autres,rien de bien palpitant,J'ai lu la fin de ce roman couché dans l'herbe du plateau de Beille.Le soleil ardent,les clarines des vaches et des moutons à l'estive,et surtout le magnifique paysage des Pyrénées ariégeoises m'ont soufflé que le monde rural méritait mieux.
Le style est très coulant,bien sûr ,mais l'intrigue manque de corps.
J'aurais aimé lire ce livre il y a quelques années. Oui,mais ,ça ,c'était avant et,sans mépris aucun,loin de là , ce livre ne m'incitera pas à retourner vers le genre régional.
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Bon, Cécile Coulon est une compatriote clermontoise et un peu la chef de file de notre école littéraire (oulà, je parle comme si j'étais resté bloqué au XIXe siècle!). Puis elle est excessivement attachée à sa région qu'elle défend bec et ongle (comme moi), puis elle est aussi bonne oratrice qu'Amélie Nothomb, puis elle est charmante (eh oui!), alors je ne serai peut-être pas complètement objectif dans mon jugement, mais je vais essayer de l'être au maximum.

Pour moi, Cécile Coulon n'est pas qu'oratrice comme Amélie Nothomb, elle en a aussi la qualité d'écriture. Imagé, son style est vraiment agréable à lire, et pour ma part cela ne m'a pas surpris lorsqu'elle s'est lancée en poésie avec Les Ronces, ce qui lui a d'ailleurs valu un prix littéraire prestigieux et une volée de bois vert des puristes poètes. Bref, c'est une autrice qui a un style, et bonne nouvelle, il s'améliore de livre en livre (au contraire de certains auteurs). Ici il est bien là, mature, et si j'en crois les premières citations de son prochain livre, il s'est encore amélioré depuis.

Le souci cependant, c'est qu'à l'instar d'Amélie Nothomb, Cécile Coulon n'est pas vraiment à l'aise avec le récit. Habituée à ses débuts à des formats très courts, elle fait grossir ses livres de roman en roman, et là on sent que la narration n'est pas trop son truc. Sprinteuse plus que marathonienne (quelle métaphore alors que l'autrice est une runneuse émérite !), son livre ici est à mon sens trop long, alors même qu'il couvre une large période et à travers de nombreux personnages et que la longueur devrait être une force. La saga familiale n'est pas le genre de Cécile Coulon, et son roman tend à se traîner à plusieurs reprises, l'autrice ne parvenant pas à insuffler suffisamment de matière à son récit pour tenir la distance.

Cécile Coulon est moins narratrice que poète en fait, et cela se sent à chacun de ses livres. On peut tirer 100 superbes citations de ses romans (et de celui-là en particulier), et pourtant conclure à la fin de la lecture qu'on s'est plutôt ennuyé, qu'on a lu une histoire trop classique, qu'on n'a pas vraiment retenu de moments forts et poignants, que les personnages ont paru sous-exploités par rapport à leur potentiel.

Pour ma part, j'ai grand plaisir à lire Cécile Coulon à l'arraché, comme cela, à travers une page tirée au hasard, car elle a une très belle écriture, mais pour l'instant le sens du récit lui échappe encore. Attention cependant, elle est loin d'être la seule, et elle n'a pas 30 ans, donc la maladie n'est sûrement pas incurable.

En tout cas Cécile si tu passes sur babelio, sache que tu as tout le soutien des Clermontois qui apprécient ton combat pour ta région et d'avoir une si brillante ambassadrice littéraire.





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Après avoir vu passer de nombreuses critiques très enthousiastes sur ce roman, je m'attendais à une découverte coup de coeur de cette jeune auteure. Ce ne fut pas vraiment le cas.

J'ai certes apprécié dès le début le style puissant et poétique , surtout dans l'évocation de la nature. C'est vrai que , comme certains l'ont dit, les descriptions se révèlent parfois assez artificielles, mais je reconnais à ce livre des qualités d'écriture indéniables .

C'est le fond et non la forme qui m'a quelque peu déçue. D'abord, le lieu, peu réaliste," Les trois Gueules ".Paradis ou enfer, campagne opposée à la ville de façon assez vague, je me suis souvent perdue dans ses brumes incertaines , maléfiques ou protectrices. Je n'ai pas adhéré non plus aux personnages, sauf peut-être à Benedict,attachant dans son désir jamais assouvi de plaire à son père.C'est vrai, c'est un roman, donc un univers inventé, particulier à l'auteure mais je n'ai pas pu ou su m'accrocher à quelqu'un ou à quelque chose ... le texte prend parfois un aspect de parabole ou de conte, qui est assez déconcertant.

La passion interdite qui sera le sceau maudit de l'histoire ne m'a pas paru crédible non plus, et n'a pas suscité d'émotions en moi, elle m'a même agacée.

Pourquoi trois étoiles malgré tout ? Pour l'écriture, l'étrangeté de ce monde créé et les forces si bien retranscrites d'une nature toute-puissante .Un orage sans éclairs flamboyants, dommage...
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Une force qui balaie tout sur son passage!
*
C'est un roman rural se passant en Auvergne (où j'habite) dans un endroit isolé fictif appelé les Fontaines, surmonté de falaises granitiques imposantes Les Trois-Gueules à caractère mystérieux et envoûtant.
*
Ayant lu auparavant un roman gothique le chateau des Bois Noirs de Margerit Robert , j'y ai trouvé cette même atmosphère sombre et inquiétante. Bizarrement, l'histoire se passant plus ou moins au même endroit. Y-a-t-il des forces mysterieuses (et/ou maléfiques) en action dans ma belle région? Je n'ose y croire....
Bref, vous l'avez deviné, le drame se profile, inévitablement.....
3 générations sous le même toit (non dans un château mais une bâtisse à flanc de falaise, avec une vue époustouflante sur le village).
Une histoire de médecins. Des hommes donnant (presque) leur vie ,ici, à soigner les "fourmis blanches" (ouvriers de la mine de calcaire).
2 familles: l'une , aisée et un peu bourgeoise et l'autre, la paysanne qui se tue au labeur.
Forcément, ces deux familles tissent des liens. Et le drame se noue jusqu'à la douleur et la souffrance. La tension est présente du début à la fin.
Une forme de tragédie grecque avec tous ces personnages torturés.
*
La plume de la jeune auteure auvergnate est agréable et pudique. Des phrases courtes. Des oppositions bien amenées (le paradis/l'enfer ; la joie/la douleur ; la ville/la campagne) mais un peu trop répétitives.
Les personnages manquent un peu de substance , pas d'identification (hormis Valère pour qui j'ai eu de la peine et de l'empathie).
La Nature est montrée dans toute sa réalité même - et surtout- si elle est dangereuse; ce que je trouve rarement dans d'autres romans.
*
Allez, que la Force soit avec vous melle Coulon !
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Quelle écriture magnifique, merveilleuse, magique, à la hauteur des paysages décrits.
Un vrai bonheur de lecture.
Quant à l'histoire, et bien, c'est un autre ressenti.
Je suis passée du Paradis à l'Enfer, à mon corps défendant.
Mais l'auteur l'a voulu ainsi.
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Je suis toujours un peu dépitée quand je termine un livre dont la critique est (très) bonne et que moi, je n'ai pas trop apprécié. J'ai le sentiment confus d'être passée à côté de quelque chose.
Mais force est de constater que je n'ai pas ressenti la force, la profondeur, l'émotion que d'autres y ont trouvé.

J'ai trouvé ce roman insipide et peu profond. Les personnages me sont apparus souvent esquissés et rarement exploités de façon judicieuse.
Le récit m'a semblé cousu de fil blanc et peu crédible.
Les décors sont sympathiques mais, comme pour le reste, j'ai trouvé qu'ils manquaient de vie.
Je n'ai pas non plus accroché au style que j'ai trouvé extrêmement répétitif et ampoulé de métaphores assez ridicules et lourdes. .

Bref, je vais arrêter là, ce roman n'était juste pas pour moi...
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Un roman court mais puissant de par son écriture qui m'a bien captivée, je suis bien séduite par le style de cette jeune auteure française,  c'est bien rare chez moi...
L'histoire de ce village de campagne est bien simple et commune au terroir mais tout au long du récit on sent bien que l'atmosphère est étrange c'est ce qui fait que l'on ne lâche pas le livre comme ça. On a donc envie d'en savoir plus sur le devenir de nos personnages.
Je peux donc remercier Audrey pour son bon conseil et verrai ensuite vers quel autre roman me tourner pour Cécile Coulon.
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