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3,74

sur 743 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Pour moi, pas de trace d'un quelconque éclair ou d'un bâton de dynamite dans le ciel pour le récit de celle qu'on voit très régulièrement dans les émissions littéraires.
On y trouve certes quelques portraits dessinés, notamment un médecin au service de son art dont j'aurais aimé un souffle plus romanesque, ou une psychologie portraitiste plus subtile.
Mais, certaines relations entre les principaux quidam ne sont pas assez fouillées, alors que d'autres envahissent des pages et des pages, quitte à m'assommer.

Ces trois générations qui se succèdent sur un bout de terre hostile, qu'ont en horreur les "'gens de la ville " d'à côté, ont manqué d'une plume forte et subtile à la fois pour m'intéresser vraiment.

Tout au long du livre, je me suis interrogée et demandée...
" mais quand est-ce que ça décolle ? "
" où se cache le trésor annoncé dans ce roman ?"
" y a t-il un ressort littéraire qui me sortira de ma torpeur ? "

Que nenni... ce roman m'a rappelé Écorces vives d'Alexandre Lenot ; avec ses descriptions de paysages (en ce moment, le " besoin " de nature a parfois des conséquences livresques étonnantes) à n'en plus finir !
Le récit délayé, trituré, tiré sur des pages et des pages n'a rien titillé chez moi d'autre que de l'agacement et de l'ennui.

Je n'ai pas pu me raccrocher aux personnages que j'ai trouvés figés, et taillés au scalpel parfois, là où mes yeux attendaient des éclairs.
Je passe quelques banalités, une écriture redondante et limite simpliste à l'occasion (" l'air frais le rafraichissait ", " à l'automne, des vents furieux secouent les arbres " et j'en passe...).

Cette histoire d'une installation médicale puis familiale dans une campagne hostile, minérale et froide, entre descriptions de paysages et géopolitique locale avait sûrement pour but de nous expliquer que la nature est vengeresse.

Mouais. .. et puis ?

Et puis, c'est fini, et c'est tant mieux pour moi !
Lien : http://justelire.fr/trois-sa..
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Un des personnages du livre, c'est le lieu, un coin reculé, minéral, promis à l'exode rural avant l'exploitation d'une carrière. Après un temps où paysans et ouvriers se regardent en chien de faïence, l'essor du village, l'arrivée du médecin, diluent ces rancoeurs, toujours les mêmes, ceux d'ici, ceux d'ailleurs...

Les Fontaines a le charme de ces villages, où chacun a une place, mais où tout ce sait. le secret est donc le fond de commerce des habitants et le détenteur suprême de ces actes et pensées cachés, c'est bien évidemment, le curé. C'est donc lui qui nous relate l'histoire de la famille d'André le médecin et de ses descendants.

Avis très mitigé. le style déjà est énervant avec beaucoup de répétitions, une description un peu trop ampoulée des paysages. Un usage excessif (à mon goût) des " forces" , l'espèce de malédiction qui plane sur la maison d'André sans que je n'ai compris le pourquoi , font parfois frôler le surnaturel qui n'est pas ma tasse de thé.

Sur le plan moral, on est dans le pardon et pas seulement le pardon du curé dont somme toute c'est la fonction. Tout le monde comprend tout le monde, dans un discours lénifiant qui ne me semble pas être en phase avec la relation adultère dont il est question.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Sur la 4ème de couverture de ce roman on peut lire : « Trois générations confrontées à l'Histoire ... Une Saga portée par la fureur et la passion ... La campagne opposée à la ville, la lutte entre l'homme et la nature ... » ; Or je n'ai rien trouvé de tout cela durant la lecture de ce texte *. Deuxièmement, dans l'introduction le narrateur est un curé, qui se propose de nous raconter (à la 1ère personne du singulier) l'histoire du village des Fontaines à travers celle de deux familles ; Problème, le narrateur en question disparait pour laisser place à l'auteure-narratrice (à la 3ème personne) qui se situe trop loin, au dessus de ses personnages et non à leur côté, elle les survole, ainsi ils sont désincarnés, elle nous en fait des clichés sans caractère ; Y comprit pour ce qui devait être le personnage principal : le paysage (soi-disant maléfique). le style est plat, fait de redondances, le récit est linéaire, plein de lieux communs. Et puis vers la page 130, l'auteure nous annonce un drame à venir, elle ne le suggère pas, elle informe. Sans dévoiler l'épilogue je m'autorise à écrire qu'en plus, la romancière, sous couvert de suspens, se moque un peu de son lecteur. En effet dans les derniers chapitres elle scrute particulièrement les deux protagonistes du « drame » (Agnès & Valère), elle ne les lâche pas, mais étrangement elle oublie (volontairement) de nous dire ou simplement de nous insinuer une possible action déterminante, qu'elle nous révèlera un peu plus tard comme un magicien sort un lapin de son chapeau. Bref, c'est certainement personnel et subjectif, mais j'ai eu le sentiment d'un roman bâclé, qui ne tient pas ses promesses ; Dommage ! Allez, salut.
P.S. : * Car il faut bien se justifier. L'unique référence à L'Histoire p13 : « à la fin de la Seconde Guerre mondiale ... ». Une Saga en 260 pages !? N'est-ce pas se moquer un peu ? de la fureur ?! Je cherche encore. de la passion ; il y en a entre la p162 et la p182, d'accord. La Campagne = 3 falaises et 1 étang. La Ville « elle était loin ». La lutte entre l'homme et la nature ?! Je n'en ai pas vu l'ombre.
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Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire familiale en raison de la pauvre incarnation des personnages principaux et de l'écriture redondante. J'en attendais peut-être trop, ayant vu circulé ce titre nombre de fois sur mon fil d'actualités dans Babelio avec une certaine appréciation des lecteurs. Le début était accrocheur mais la suite s'est révélée plus que décevante : une intrigue qu'on voit venir de loin et un dénouement digne d'un photoroman. À oublier donc...
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Trois saisons d'orage
Trois Gueules : le massif ou se situe le petit village Les Fontaines .
Trois générations d'une famille qui a été fondée par André : un médecin venu de Lyon.
Il a installé un cabinet et a acheté sa Cabane : il s'est mis à soigner les fermiers originaires des lieux et les ouvriers des mines des entreprises Charrier ( les fourmis blanches appelées ainsi à cause de la poussière des minerais ).
Un jour, Elise avec qui il avait eu une aventure d' un soir à Lyon, lui amène son fils Benedict qui s'éprend de la vie à la campagne et veut rester auprès de son père.
Benedict sera médecin au village et il tombera amoureux d'Agnès : une traductrice banlieusarde qu'il épousera et ils auront une fille Bérangére.
Mais à coté de cette famille issue de citadins, il y a Maxime et Delphine qui ont hérité de la ferme familiale et ont un fils Valère.
Bérangère et Valère vont tomber amoureux et décider de se marier pour le bonheur de tous !
Il faut noter que Cécile Coulon a tout au long du récit des thèmes récurrents : l'opposition entre les paysans et les citadins, entre la campagne et la ville , de même celui de la lutte entre la nature et l'homme.
Enfin, après quelques 163 pages de faits inintéressants et plats : l'orage arrive.... et il va percuter la vie tranquille de cette famille...
Personnellement, je n'ai pas aimé ce roman même s'il y a des belles descriptions de paysages et, même si le style est agréable : il y a beaucoup de trop de longueurs..
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Trois générations qui se succèdent sur un bout de terre, qualifié "d'enfer" par les gens de la ville voisine mais qui séduit tour à tour André le médecin, Benedict son fils (médecin à son tour) et enfin Bérangère.
Je me suis profondément ennuyée avec ce roman aux allures trop classiques, à la narration certes fluide mais qui m'a semblé un peu trop métaphorique par instants, un peu ampoulée même. Je n'ai pas retrouvé la "violence" annoncée dans les critiques qui, par erreur, été mise en parallèle avec celle de Franck Bouysse ou de Sandrine Collette : on n'est pas dans le même registre narratif et le style n'est absolument pas comparable ! On est bien en-dessous de la puissance évocatrice de ces deux auteurs ! La terre, les éléments n'ont pas cette force prégnante qu'ont retrouve chez Bouysse ou Collette, rien à voir...
J'ai eu l'impression souvent de lire un texte plat, sans âme, une histoire banale sans autre rebondissement que l'amour coupable de deux des personnages.
Alors, oui, peut-être que dans une vie campagnarde sans autres évènements que les naissances et les décès, la fête au village ou l'arrivée d'un nouveau curé, cette "histoire d'amour" met-elle du piment mais elle m'a fait l'effet d'un pot d'épices éventé...
Des personnages qui n'ont rien éveillé en moi, ni sympathie ni tendresse, tant ils paraissent parfois décrits de manière chirurgicale, un peu comme si l'auteur elle-même les tenait à distance.
Je ne comprends donc pas les critiques émerveillées, je n'ai pas aimé ce roman, ni son style, ni l'histoire racontée. Dommage !
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Pas terminé.

C'est rare.

Mais là...

Pourtant ça partait bien. J'ai beaucoup aimé la langue et fait ma lecture à voix haute, appréciant toute la musicalité de l'autrice. Ça coule tout seul. de mon modeste point de vue de lecteur, je vois actuellement peu de plumes aussi solides dans une facture aussi classique.

Un vrai plaisir.

Mais qu'une narration plate à mourir, une intrigue franchement mince ne soutiennent pas assez pour vous porter au terme du livre. Quel dommage ! le tout plombé par de très très nombreuses répétitions d'idée : les relations entre les personnages sont rabâchés, l'atmosphère des Trois-Gueule précisée au détour de chaque paragraphe ou presque, les caractères de chacun ressassés pour qu'on comprenne bien. Une bonne cinquantaine de pages aurait pu sauter sans que le livre en souffre. le travail éditorial fait défaut sur ce point.

J'ai tenu deux cent pages environ.. On croit vaguement se réveiller quand la troisième génération tombe amoureuse, mais non. Même pas. Je retenterai ma chance sans doute avec l'autrice, sa langue le mérite. En espérant qu'elle succombe aux facilités dramaturgiques : un brin de suspens, un peu de conflit, pourquoi pas un retournement de situation ou un coup de théâtre ? Ce genre de vieillerie qui font les bonnes histoires et qui, portées par son écriture, donneraient plus de souffle à ses romans.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Après avoir beaucoup aimé "Une bête au paradis", roman paru en 2019, je me faisais un plaisir d'aller plus loin dans l'oeuvre de Cécile Coulon avec "Trois saisons d'orage" couronné par le Prix des Libraires en 2017.
Comment celle dont j'avais tant apprécié, entre autres qualités, l'acuité du regard porté sur le monde rural, a-t-elle pu écrire cette bien fade saga familiale sur trois générations ?
Des personnages stéréotypés semblant tout droit sortis de la Collection Harlequin telle que je l'imagine, l'opposition entre gens du cru et "gens de la ville", une nature qui broie les hommes qui ont la prétention de la dominer, cela et mille autres choses évoquées à grands traits, le tout résumé avec sobriété en quatrième de couverture de l'édition de poche par l'hebdomadaire L'OBS : "Une histoire comme un paquet de dynamite dont un démon caché aurait allumé la mèche."
Là où certains ont donc trouvé "un paquet de dynamite", je n'ai vu le plus souvent que du remplissage de papier avec de pesantes redondances, pour ne pas parler de répétitions, ayant notamment trait aux portraits idylliques des deux personnages au centre de la révélation finale, le jeune paysan Valère et la mère de son amoureuse, Agnès, traductrice quadrilingue de vingt ans plus âgée que lui.
Le découpage en courts chapitres portant chacun un titre, "Un soir au village", "Les enfants qui s'aiment" ou encore "La famille de Maxime", associé à des phrases lourdement explicatives ou inutilement illustratives ne contribue pas à atténuer l'impression de suranné déjà instillée par la platitude de l'intrigue.
Une déception à la hauteur du plaisir éprouvé à la lecture de "Une bête au paradis".
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Cela commence à être une série : les trois derniers livres lus sont assez prévisibles. Et celui-ci encore plus que les autres : aucune surprise dans l'histoire, et un style plein de clichés. Alors, oui, il se lit facilement, il y a une histoire sur plusieurs générations (et encore, certaines sont vite "expédiées") et on se surprend à vouloir le lire jusqu'au bout pour être sûre que l'on avait bien deviné ce qui se passait.
Me reste à affiner mes choix de lectures...
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Insipide !
C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit pour qualifier ce roman.
Et pourtant, ce n'est pas le premier roman que je lisais de cette auteure.
J'avais été séduit par le style de "Méfiez vous des enfants sages"
Dans ce neuvième roman, l'écriture qualifiée de "sèche et abrupte" par l'éditeur est surtout "plate et sans relief"
Au point de me demander si cette jeune écrivaine, admiratrice de la littérature américaine, ne se préoccupe pas essentiellement d'écrire "à la manière de..."
Ce qui est tout à fait les cas de "Méfiez vous ....." à la manière de "Salinger" dans "L'attrape coeur".
Ici, les répétitions, les lourdeurs,.... comme l'analyse bien Alexin, sont affligeantes.
J'ai souvent été tenté d'abandonner la lecture.
Par "honnêteté", j'ai été jusqu'au bout.
Heureusement.
La fin, même si elle ne rachète pas le roman, est "supportable".
Lien : https://www.viviane-hamy.fr
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