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sur 740 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire de ce village et des deux familles nous est raconté par le Père Clément « Seul un homme qui n'a pas d'histoire peut raconter la leur. » dit-il. Il fait appel à ses souvenirs. On sait dès le départ qu'il y a eu un drame, mais l'histoire est tellement bien racontée, qu'on l'oublie.

Il y a, d'abord, l'histoire du village, les « Trois-Gueules », défilé de roche grise, divisé en trois parties, dont la richesse vient de la pierre, exploitée par les frères Charrier, qui donnent du travail aux gens, qu'on appelle les fourmis blanches, tant la poussière est présente.

La nature est omniprésente, majestueuse, rappelant sans cesse que c'est elle la patronne, même si les hommes pensent pouvoir la maîtriser.

Un médecin, André, qui a déjà côtoyé la mort d'enfants, a tenté d'oublié au cours d'une soirée bien arrosée, qui s'est terminée dans un lit avec une femme, Élise. Il est appelé au chevet d'un enfant dans la grande bâtisse. Il ne peut rien faire, il est trop tard mais le choc est important, et il décide d'installer son cabinet dans le village et d'acheter cette maison et la transformer.

Un jour, une femme arrive avec un enfant de 4 ans Benedict, qui veut connaître son père. Ils vont tenter de faire connaissance et construire leur vie. Cette famille est touchante, avec l'étude de la vie des médecins et de leur famille dans ce lieu perdu, où l'on est accepté que si on y est né. Agnès, la femme de Benedict vient de la banlieue, garde un pied en ville mais s'intègre très bien dans la maison et le village.

Le village se transforme sous l'action du maire, des investissements de la carrière pour que tout se réalise sur place, pour garder la main d'oeuvre. le village vit sur lui-même, seul le curé connaît les secrets de chacun. Les points de repère, de rencontre des habitants, sont le café du village et la fête annuelle.

L'auteure nous raconte aussi l'histoire qu'une deuxième famille, Maxime, sa femme Delphine et leurs quatre enfants, des fermiers, dont le travail est rude, les enfants s'entendant très mal.

Le point de rencontre entre les deux se fait par les enfants : Bérangère la fille de Benedict et Valère un des fils des fermiers, qui se rapprochent dès l'école et qu'on va suivre jusqu'à l'âge adulte. En parallèle, on voit se construire le collège, puis le lycée, sous l'égide des frères Charrier, pour que le village soit autonome, suffisant à ses besoins : l'enseignement, mais aussi, les produits des fermes alimentant les habitants.

Tout est construit de manière à éviter de se rendre en ville, et on ressent cette opposition entre ces deux mondes qui vivent en parallèle.

Cécile Coulon décrit bien cette période particulière, les trente glorieuses, où tout était à construire, tous les espoirs permis, où chaque génération voyait son avenir meilleur que la précédente, la solidarité de mise, ce qui réveille un sentiment de nostalgie, presque de paradis perdu, si éloigné de notre époque actuelle…

« Ni insolente, si gâtée, elle jouissait de la force de ceux qui ne croient pas en l'avenir parce que l'avenir ne leur fait pas peur. L'avenir est une notion abstraite qu'ils dédaignent parce qu'ils savent d'emblée que tout ira bien. » P 93

J'ai aimé la description de la nature, du Chalet, cette maison qui domine le village, des conditions de vie des uns et des autres, de leurs histoires, leurs relations intimes, leurs émotions.

Cécile Coulon a style rapide, voire lapidaire, percutant, la tension monte, on sent bien qu'il va se passer quelque chose qui risque de tout faire voler en éclat. Elle analyse de belle manière les sentiments, amour, amitié ou autres, les disséquant parfois de manière presque chirurgicale.

J'ai lu ce livre parce que l'auteure vient dédicacer son livre à la bibliothèque dans quelques jours. J'avais noté ce titre lors du passage de l'auteure à La Grande Librairie car elle m'avait intriguée, mais pas franchement emballée. Mais, son univers m'a plu, j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai envie de lire un autre de ses romans.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Jeune médecin traumatisé par la guerre, André ouvre son cabinet aux Fontaines, un village de campagne où s'installe une carrière. Un jour Elise, un amour d'une soirée d'étudiants, lui présente Bénédict, son fils. Celui-ci s'installe progressivement dans la maison du père, au-dessus du village. L'enfant devient adulte et prend la succession d'André comme médecin des Fontaines. Il y amène Agnès, une femme forte et indépendante, qu'il épouse. Bérangère naît de cette union. À l'école, la fillette rencontre Valère. Ils deviennent inséparables. L'amitié d'enfance devient amour à l'adolescence, et les familles acceptent cette relation avec bienveillance. le drame se noue lorsque Valère est officiellement invité à déjeuner chez Agnès et Bénédict...

L'histoire que nous raconte Cécile Coulon est un peu un classique du genre ; je ne donnerais pas de référence pour ne pas déflorer le sujet. La première moitié du texte, où l'environnement est planté et les personnages mis en place, est menée avec vigueur. J'ai trouvé la suite un peu plus molle, monotone, sauf évidemment les derniers chapitres où tout s'accélère. C'est le seul reproche que je ferai à ce livre.
Le décor et les personnages sont originaux. Les protagonistes sont décrits par leurs traits de caractère dominants. Mais des petites touches, ici et là, nous font entrevoir toutes leurs complexités. La narration nous les rend proches, très humains. L'environnement est décrit avec un mélange de violence - Les Trois-Gueules, la carrière - et de bienveillance - Les Fontaines, La cabane, la campagne, les vaches...
Mais c'est surtout l'écriture et le style de l'auteure qui rendent ce roman incomparable. Je n'essaierai pas de les qualifier, je n'y parviendrais pas. Il sont à la fois simples et très riches. On sent que l'écriture est complexe, mais la lecture reste fluide. de la belle ouvrage !
J'ai hâte de lire une autre oeuvre de Cécile Coulon, avec une intrigue un peu plus riche peut-être...

Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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L'histoire est racontée par un homme d'église, le père Clément, « homme qui n'a pas d'histoire ».
A travers trois générations, on suit la vie d'un village Les Fontaines et celle de deux familles. Dans la première famille, il y a André, le grand-père, Benedict, son fils et enfin, Bérangère, sa petite fille. le premier est venu s'installer aux Fontaines, après la Seconde Guerre Mondiale, en tant que médecin. Son fils, Benedict, suivra les pas de son père et sera également médecin. La deuxième famille est une famille de paysans, avec Maxime, le père et Valère, le fils.
Le développement du village est directement lié à l'installation d'une entreprise d'extraction de minerai, l'entreprise Charrier, qui s'est installée là à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et à l'arrivée d'ouvriers, appelés les fourmis blanches, à cause de leur visage blanc de poussière. L'arrivée d'un médecin au village va changer l'existence de ses habitants, en les rassurant. Un jour, appelé au chevet d'un enfant décédé soudainement, le médecin découvrira la maison dans laquelle il souhaitait vivre. C'est là qu'un beau jour, une ancienne compagne lui amènera le fils dont il ne connaissait pas l'existence. Ce petit garçon adoptera les lieux, pour bientôt ne plus les quitter et rester définitivement avec son père.
On suit donc tout au long du livre, la vie de ces 2 familles, une qui vient de la ville, mais qui a su s'intégrer et l'autre native de l'endroit. Les 2 familles vont se retrouver liées par l'amour qui naitra très tôt entre Bérangère et Valère.
On sent petit à petit monter la tension, et sourdre le drame, drame annoncé dès l'introduction du livre par le narrateur, le père Clément. On a envie rapidement de connaitre le dénouement et le livre est lu en un laps de temps très court. C'était ma première lecture de cet auteur. Je ne lis habituellement pas de livre du « terroir », mais ce fut une agréable découverte.
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Chronique d'une terre reculée et d'une époque disparue.

On entre dans ce livre comme dans les pages d'une vieil album-photos noir et blanc aux images dentelées. On plonge dans une sensation de nostalgie en retrouvant le charme de la France des Trente Glorieuses, les campagnes encore vivantes des exploitations agricoles, les notables des villages qui créent de la richesse et apportent confort économique et services indispensables.
Toutes les composantes de la vie rurale qui coexistent encore en marge des villes, un équilibre appelé à disparaître dans l'expansion inévitable de notre société et la désertification du territoire.

Quand la focale se rétrécie, la maison d'un médecin apparaît, près d'une monstrueuse carrière de pierre gérée de façon paternaliste, environnée par le coeur des fermes battant au rythme des travaux de la terre et de l'élevage. La vie des individus se précise.

Dans ce lieu encore préservé d'une campagne éloignée, Cécile Coulon invente une trajectoire de deux familles, écartelées entre bonheurs et douleurs extrêmes. Trois générations qui vont vivre grandeur et décadence par un coup de destin incontrôlable, à l'image de leur environnement.

Quand la confusion des sentiments se mêle de la vie des hommes, tout en est chamboulé et l'auteur arrive à donner un souffle épique à cette histoire d'amours interdits, sans pathos et mièvrerie. C'est au contraire, âpre, violent, très réaliste, imprégné de fatalisme ancestral et de superstitions.

C'est une belle réussite!

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Ce livre nous entraîne dans une saga familiale sur trois générations. Personnellement, j'ai été vite entraîner dans leur vie, à travers les bonheurs et les drames de ses personnages.
C'est mon troisième roman de Cécile Coulon, et à chaque fois, elle m'entraîne dans un univers différent mais non moins captivant. Toujours une surprise et une bonne surprise. Facile à lire, dès que je commence une de ses oeuvres, je ne lâche pas le livre. Hâte de découvrir ses autres romans.
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Les Fontaines c'est le nom d'un petit village endroit à part, sauvage oublié, enserré dans trois falaises qui portent le nom un peu terrifiant des Trois gueules.

On y suit une famille sur plusieurs générations aux destinées a priori plutôt banales et qui s'avereront finalement assez incroyables .

Une fresque rurale qui se lit un peu comme un conte ancestral, et une lecture qui bluffe par la construction de son récit et le style impeccable de son auteur, son sens de la formule qui fait mouche et également par sa fascination immense pour la nature et pour la terre, dans lequel des habitants y puisent leur force et leurs racines (on pense parfois au très beau Mal de Pierres de Malina Angus sauf qu'on suit ici plusieurs destinées).

Un roman qu'on a envie de lire rapidement, tout simplement parce qu'on veut connaitre ce qui va se passer pour ces personnages, pris par la violence de leurs sentiments souvent refoulés mais qu'on peut prendre aussi le temps de savourer tant la plume de l'auteur est précieuse.

Un Hymne à la nature et à la passion qu'on lit avec frénésie et émotions, pour un auteur qu'on connaissait mal mais qui confirme ici tout le bien qu'elle inspire dans le milieu littéraire..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Après "Une bête au paradis", j'avais envie de poursuivre plus loin ma découverte de Cécile Coulon. Incontestablement, la plume de cette jeune autrice précoce et productive est d'une puissance très mâture.

Dans ce roman, le lieu de l'intrigue joue un rôle prépondérant, car c'est lui qui façonne les différents personnages au fil du temps. le village des Fontaines vit à l'ombre de trois immenses falaises surnommées "Les Trois- Gueules" et il est difficile de dire s'il tient plus du paradis ou de l'enfer. Ici, après la guerre, les frères Charrier ont implanté une carrière pour exploiter la craie et peu à peu, les ouvriers se sont installés parmi les quelques paysans qui exploitaient la terre. Avec eux, de la ville est venu également André, un jeune médecin pour y ouvrir un cabinet. Avec l'évolution du village, c'est son histoire et celle de ses descendants que le lecteur va suivre.
Voilà avant tout un roman d'ambiance où dès le départ, comme lors d'un orage, on attend le tonnerre après l'éclair pour savoir si le danger est proche, on sait que le drame va arriver. Dans ce lieu hanté par les malédictions, seuls les anciens et le prêtre, connaissent les secrets du passé. Au fil des pages, le lecteur est confronté à diverses luttes : la ruralité contre l'urbanisation, la terre contre l'argent, les hommes contre la nature et une femme contre ses désirs.

Une fois de plus, le style a été à la hauteur de mes espérances même si parfois, vu la jeunesse de l'auteure, on peut le trouver un peu emphatique. Question intrigue, je peux juste dire que j'attendais davantage de ce déluge promis par les premières pages. Il faut s'armer de patience au cours de la lecture pour découvrir une fin un peu dérangeante à mes yeux. J'ai donc eu une légère déception par rapport à "Une bête au paradis" qui m'avait totalement emballée par son suspense et cette violence animale qui en transpirait. Malgré quelques thèmes communs, la force ici, réside dans le minéral. Tout cela est malgré tout bon signe car écrit avant, cela veut dire que Céline Coulon a évolué positivement. Les quelques longueurs du milieu du livre ne m'empêchent pas d'accorder un 14/20 à ce titre.
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Pour accéder aux Fontaines, la route est étroite, sinueuse et dangereuse entre les trois falaises baptisées les Trois Gueules , mais ensuite , on arrive dans ce village un peu coupé du monde où cohabitent, villageois, paysans et les fourmis blanches, ces ouvriers qui travaillent dans la carrière des Frères Charrier grâce à qui ce coin perdu survit et arrive dans les années des trente glorieuses à une certaine prospérité .

C'est là que s'installe André, jeune médecin , la vie de la commune change avec l'arrivée du docteur ; Cécile Coulon trousse une belle chronique de ces années où chaque village était un bastion isolé des fureurs de la ville ; bien sûr, ce coin de paradis avait aussi ces accidentés et ces morts, un enfant emporté par la rivière, un ouvrier écrasé par une pierre , tributs humains pris par Dame Nature .

Les années passent, Benedict, le fils d'André s'installe avec son père , et Bérangère, la petite fille vit une histoire d'amour depuis qu'ils sont gamins avec Valère, un des quatre fils d'un couple de paysans .

Tout cela est trop tranquille, trop lisse pour durer, d'ailleurs le prologue annonce d'emblée le drame  et Cécile Coulon sait faire monter les nuages noirs qui s'accumulent au dessus des Fontaines jusqu'à ce que l'orage de la passion éclate et emporte l'innocence des uns et les fautes des autres sur son passage .

 Un roman beaucoup plus abouti à mon avis que les livres précédents, l'auteur maitrise mieux , à mon avis la fougue de sa jeunesse et je dois saluer ici son talent alors que j'avais moins apprécié ses livres précédents  .
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C'est avec une très belle plume que Cécile Coulon nous immerge dans une région reculée et inaccessible.
Les personnages sont en harmonie avec leur terre : purs, intègres, un peu sauvages aussi. Leur force transparaît au fil du roman, leur volonté sans faille ou presque également.
L'écriture de l'auteure traduit une réelle pudeur et une grande délicatesse, ce qui semble rendre encore plus violents les émotions et les sentiments décrits.
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Mon premier Cécile Coulon, Prix des Libraires 2017, waouh, belle référence ! Généralement, j'aime beaucoup les livres récompensés par ce prix, des valeurs sûres que je lis chaque année.
Alors…
Incontestablement, Cécile Coulon a du talent, une écriture, un style. Son récit est puissant, décidé, abrupt, tranché. Il a en lui de l'énergie, de la vigueur, une forme de violence aussi. Cela dit, on frôle parfois une certaine froideur dans la présentation des lieux mais aussi dans celle des personnages : on ne s'y attache pas, on les voit de loin, comme des petites marionnettes manipulées par le destin... C'est cette « distance » qui m'a peut-être un peu gênée au départ, ce côté « détaché » de l'écriture, sans émotion, qui, cependant, à y bien réfléchir, sert parfaitement le propos : les personnages, comme les lieux évoqués, gardent leur part de mystère, préférant confier au silence leur sentiments, leurs craintes, leurs obsessions et leurs passions.
Comme dans une tragédie, on sait à l'avance que tout va mal se terminer ou à peu près : le village nommé « Les Fontaines » est dominé par un massif effrayant « les Trois-Gueules », « un défilé de roche grise, haute et acérée, divisé en trois parties, en trois sommets successifs qui ressemblent à s'y méprendre à trois énormes canines. » Une menace semble planer créant une tension dramatique plus présente dans la seconde partie du récit. Difficile de savoir quelle forme le mal prendra mais la bête est là, prête à bondir...
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'entreprise d'extraction de minerai Charrier Frères s'est implantée dans ce lieu où la pierre est d'une qualité exceptionnelle. Les ouvriers au visage blanc de poussière sont surnommés « les fourmis blanches ». Ils s'installent au village et grossissent les rangs des quelques agriculteurs natifs du pays. Les cent cinquante habitants passent rapidement à mille. Pourtant, cette nature effrayante fait peur aux gens de la ville : elle noie, brûle, asphyxie, tue, elle est magique et sublime, hostile et superbe, un paradis mêlé d'enfer ou bien l'inverse. Certains hommes de la ville disent « qu'il ne faut pas aimer la vie pour vivre aux Trois-Gueules . »
C'est là, qu'un médecin originaire de Lyon, André, vient s'installer dans une maison somptueuse « La Cabane » qui domine le village. Il y passera sa vie. Bien sûr, il connaît les histoires effrayantes qui planent sur ces terres de légendes et de superstitions d'un autre âge, refusant de trop y croire, et pourtant…
Trois saisons d'orage est l'histoire d'André, de son fils Benedict qui deviendra lui aussi médecin, de sa belle-fille Agnès et de la fille qu'ils auront Bérangère ; c'est aussi l'histoire de Valère, fils de paysans, de natifs de la région, de gens qui ne sont pas nés en ville, qui sont d'ici.
Un récit tragique raconté par Clément, un homme d'église qui n'a pas d'histoires à lui mais qui connaît celles des autres, les secrets, les mystères, qui observe, écoute et sait se taire car toutes les vérités ne sont pas faciles à entendre.
Encore une fois, un texte au premier abord à l'image des lieux et des gens dont il parle, austère, un peu froid, comme distant et qui, au fur et à mesure de la lecture, s'ouvre, se révèle dans toute sa splendeur, sa beauté et sa puissance.
Une très belle lecture que l'on n'oublie pas !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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