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Après un premier volume qui débroussaillait déjà bien des travaux, voici la deuxième partie du triptyque sur la réinterprétation mythologique du personnage de Herakles par Edouard Cour !

Edouard Cour se permet de se concentrer sur les quatre travaux d'Herakles restants en quatre chapitres denses et aboutis. Ainsi, il peut se focaliser davantage sur la psychologie du héros à la force proverbiale. le lecteur peut toujours apprécier le choix d'un Herakles un peu pataud, mais diablement efficace. On multiplie ici les allusions au pourquoi il a dû commencer ces travaux, ce qu'il cherche à atteindre en les faisant et ce qui façonne divinement sa destinée.

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À peine accosté sur les terres du Roi de Paros qu'Herakles se fait tirer dessus de flèches, y perdant deux de ses camarades par les fils de Minos pour venger le meurtre de leurs frères Androgée. le Roi de Paros lui propose deux guerriers pour les remplacer et Herakles choisit… Sthénélos et Alcéos

Premiers travaux de ce tome, qui est le neuvième sur sa todo-list : obtenir " la ceinture d'or d'Hippolyte, reine des amazones ". La déesse Héra, alias sa tante et femme de son père à Herakles, vient y perturber la paix régnante, pour en faire un bain de sang.

En reprenant la route en bateau, Herakles rencontre Laomédon, le roi de Troie qui sacrifie de jeunes femmes vierges. Une par semaine pour se protéger des dieux Apollon et Poséidon. Une de moins pour le roi, et ce qui évitera à ces femmes les violences de ces mortels humains. Ces sacrifices durent depuis que Laomédon n'a pas respecté sa dette envers ces deux dieux. Condamner des dizaines, voire centaines d'innocents à cause d'un égoïste ! Qui en plus, ici présent, cette femme offerte en sacrifice est la fille du roi !

Par la suite Herakles devra capturer le troupeau de Géryon situé sur l'île d'Erythie au sud de l'Espagne. Puis les ramener jusqu'à Mycènes…

Son avant-dernier des travaux sera de récolter les pommes d'or du jardin des Hespérides. Lycaon fils d'Arès et frère d'Hippolyte sera sur son chemin…
Et le douzième et dernier des travaux sur sa liste, une fois accompli, il sera reconnu immortel par Zeus, son père.

Ça ne s'arrête pas là… car telle la 1ere de couverture, cette empreinte de main ensanglanté, même si sur les siennes il a beaucoup de sang dû à ses nombreuses mauvaises personnes et montres s'étant mis sur son chemin … le pire pour lui est d'avoir le sang de ses proches, qu'il aurait pu sauver, protéger, ou éviter de tuer.


On se rend compte que les dieux …sont une grande famille, pour avoir enfanté quantité d'enfants : des dieux, demi-dieux, créatures.


L'annexes des personnages rencontré tout du long et ils sont beaucoup mine de rien, est une source d'information enrichissant l'histoire de détail qui ne nous n'aurions pas remarqué. On en apprend beaucoup sur les liens étroits de la mythologie Grecque.
Le style de dessin, la couleur d'Edouard Cour, le tout rend ce livre formidable à lire.
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Que dire ? C'est la suite du premier tome, Hérakles poursuis et fini ses 12 travaux... c'est toujours dans la même veine ! Un personnage qui tape et tue, et qui réfléchis ensuite.
Et finalement je me suis un peu ennuyée à cette lecture : 154 pages tout de même...
Je lirai le troisième, plus pour aller au bout du récit que parce que je pense que c'est un tome à lire.
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Pour avoir offensé la déesse à qui il doit son surnom « Héraklès » (la gloire d'Héra), Alcide, demi-dieu à la force surhumaine, fils de Zeus et d'une mortelle, doit accomplir 12 travaux jugés insurmontables : vaincre un lion à la peau impénétrable, capturer une biche aux sabots d'airain, nettoyer les écuries d'Augias, etc.
Voilà un Héraklès qui ne fait pas dans la délicatesse : il tape avant de poser les questions mais sait quand même se servir de sa tête quand il faut. Partagé entre éclairs de génie et folie destructrice, il sème sur son passage pas mal de morts, amis ou ennemis… Même si on connaît déjà l'histoire d'Héraklès, on ne s'ennuie pas une seconde tant cette version dépoussière le mythe grâce à un style vif et plein d'humour.
(Critique également publiée sur la page Facebook de la Librairie Bulles et crayons où je travaillais.)
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(Chronique commune aux trois tomes de la série Herakles)
Les 12 travaux d'Hercule sont sans doute l'un des épisodes de la mythologie grecque les plus connus et les plus spectaculaires, leur mise en images sous forme de BD pouvait donc susciter la curiosité. L'auteur a cependant abordé l'histoire sous une forme humoristique, avec un demi-dieu blasé que rien n'arrête. le dessin crayonné un peu brouillon ne m'attirait pas au début, mais sous cet aspect se révèle rapidement une vraie recherche de mise en scène, avec des plans très travaillés, souvent surprenants. L'aventure est riche en action (et massacres sanglants) et assez amusante lors des premiers travaux. Malheureusement l'histoire comme le dessin deviennent de moins en moins structurés : si le premier tome m'a enthousiasmé, le troisième s'égare dans une multitude de directions, d'aventures (les travaux sont d'ailleurs terminés), de personnages, de délires, et j'ai beaucoup moins accroché.
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Héraklès continu sa quête de l'immortalité et de l'Olympe : il doit récupérer la ceinture d'or d'Hyppolyte chez les amazones, capturer le troupeau de Géryon, le géant tricéphal, récolter les pommes d'or du jardin des Hespérides et capturer Cerbère. Mais ces épreuves le rendront-elles heureux ?

Second tome sympathique et un Héraklès attachant.
Le style de narration est fammilié et rend la lecture plutôt amusante ! Rien de très changeant par rapport au premier tome déjà intéressant.
Je n'ai pas d'autre chose à dire si ce n'est que je lirais la suite assurément.
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Initialement prévue en deux tomes, la saga d'Herakles contée par Édouard Cour se parachèvera dans un troisième opus. Non que le rythme, soutenu et incisif, soit revu à la baisse (les travaux sont abattus à une vitesse folle, le cap est bel et bien maintenu) mais il y avait trop a dire finalement...
Le mythe d'Hercule n'est pas seulement lié aux douze travaux : cette volonté d'affronter des épreuves surhumaines qui sont soumises par son pire ennemi (Eurystée) « pour la Gloire d'Hera » interroge. Pour quelle raison se laisse-t-il (mal)mener de la sorte ? Jusqu'à quel point est-il capable d'endurer la colère d'Héra ?
Ceux qui connaissent la légende savent qu'il n'a rien demandé sinon de naître et de vivre. Pourquoi eut-il fallu qu'il ait un destin aussi tourmenté ? C'est pour toutes ces raisons qu'un triptyque est nécessaire.

[...]

En achevant ses douze travaux, Alcide obtient le Graal suprême : la déconfiture d'Eurystée.
Si ces épreuves n'ont pas été de tout repos, elles paraissent presque trop faciles pour un héros tel qu'Herakles. Même une (ou deux) descente(s) en Enfer ne l'effraie pas.

Avec ce second volet de ses aventures, c'est l'assurance de poursuivre dans cette vision du mythe avec le même enthousiasme et les mêmes promesses :
Le dessin d'Edouard Cour est toujours aussi vif avec cette force de mouvement incroyable. Dans la continuité du premier tome, je n'ai pas grand chose à ajouter que je n'aurais déjà dit.
Quant au scénario, il se poursuit tambour battant. Les épreuves se succèdent et paraissent de plus en plus ardues (du moins pour le commun des mortels). Nous n'avons pas le temps de rêvasser et Herakles non plus.
Pourtant on ressent un changement de rythme en fin d'album : Alcide a accompli ses hauts faits. Est-il devenu un demi-dieu pour autant ou l'a-t-il au fond de lui toujours été ? Qu'est-ce que ça change à sa vie ? Une cassure qui laisse entrevoir un troisième tome plus orienté sur le personnage et sa quête intérieure (sur ses règlements de comptes ?) que sur ses démonstrations de force.


Le ciel lui est tombé sur la tête

Au-delà de la seule confirmation, Édouard Cour s'essaie aussi à de nouveaux effets narratifs.

[...]


La suite à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Sur les douze on en a vu passer huit dans le premier tome, les quatre derniers sont vite expédiés dans ce deuxième tome, reste à voir ce qu'Herakles fera du reste de sa vie.
Toujours aussi balourd et crédule (il cherche l'Occident à l'Est quand même) il devra faire preuve d'un peu d'ingéniosité pour se sortir du piège des Amazones ou pour feinter le géant Atlas.
Il fait tout ça pour se faire pardonner d'avoir tué sa famille mais aussi pour accéder au mont Olympe, devenir un dieu aux côtés de son père, le dieu des dieux. C'est pas encore gagné dans ce tome deux.
J'adore l'humour, les dialogues remis au gout du jour, le dessin et les couleurs. Tout est bon
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Voici la suite de notre brutal demi-dieu Herakles, continuant de mener à bien les importants travaux qui lui sont confiés. Et pour quel but : être bien vu des dieux, enfin, de Héra, jalouse comme pas deux de son mari (et frère) Zeus.
Alors pour cela, Herakles tape, trucide, voyage aux confins du monde connu, va faire un petit détour dans la demeure de Hadès et un gentil "coucou" à Cerbère. Pourtant, pendant quelques instants la violence laisse place à des moments tendres, remplis de nostalgie et aussi d'amertume. Et l'humour est toujours présent. Pas toujours fin mais il reste agréable ! Jusqu'à ce que Herakles passe à nouveau sous l'emprise brutale de Héra. Notre héros sème un nouveau carnage...

Je ne l'avais pas écrit dans ma précédente critique. Mais je ne trouve rien de surprenant dans le fait que Herakles soit illustré de cette manière : un être colérique, violent, amer. Pour je ne sais quelles raisons, pour moi cela le décrit assez bien.
Pour le style graphique, pas de changement et cela colle toujours bien au thème et à l'esprit voulu par l'auteur Edouard Cour.

J'ai plus apprécié ce tome que le précédent et j'attends de pouvoir lire la suite avec plaisir.
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critique complète de la trilogie à retrouver au troisième tome:

(...)
le mythe est classique. L'auteur ne se contente pas, pourtant, des combats de son héros. Il lui apporte une âme, des chagrins, des désespoirs, des regrets. Grand gaillard, fort, puissant, il est de moins en moins précis dans ses traits au fur et à mesure des planches. Il passe de ce guerrier connu, de cet homme, à une silhouette objet des dieux, esclave perpétuel de ses démons et des hommes ou femmes qui l'utilise. La vie "normale" aux couleurs passées, ocres, sépia, terre ou vert de gris tranche avec les moments de pulsion, très texturées, sombres ou les détails se brouillent dans une atmosphère.
Les couleurs, les hachures, les ombres, les traits, accentuent les coups, la force, les giclures, la foudre. Une violence mise en scène avec un dynamisme saisissant où le lecteur perd son sens de l'orientation.

(...)
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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