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3,41

sur 79 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
je remercie Babelio et Casterman pour cette découverte. En effet, il s'agit de ma première lecture d'une bande dessinée de Nicolas de Crécy.

A mi chemin entre la BD et le manga, cette oeuvre se déguste page par page. L'histoire décalée et originale prend un virage à 100% burlesque, avec des personnages attachants et on peut le dire déjantés.

Ici tout est loufoque et fantastique! Même la mafia sensée faire peur, nous fait rire.

Bienvenue dans une dimension qui donne vie à un manchot pianiste, un bébé diabolique et même à des fantômes plutôt sympathiques...

La lecture est agréable et les 200 pages se lisent très vite car il y a peu de dialogues au final. Les dessins sont bons et le coté manga (noir et blanc) apporte un plus à l'intrigue.

Vu comment se termine l'histoire, je pense qu'une suite est prévue. Elle est donc la bienvenue pour moi... Je vous recommande cette lecture :)
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Il s'agit de ma première lecture d'une bande dessinée de Nicolas de Crécy.

A mi chemin entre la BD et le manga, cette oeuvre se déguste page par page. L'histoire décalée et originale prend un virage à 100% burlesque, avec des personnages attachants et on peut le dire déjantés.

Ici tout est loufoque et fantastique! Même la mafia sensée faire peur, nous fait rire.

Bienvenue dans une dimension qui donne vie à un manchot pianiste, un bébé diabolique et même à des fantômes plutôt sympathiques...

La lecture est agréable et les 200 pages se lisent très vite car il y a peu de dialogues au final. Les dessins sont bons et le coté manga (noir et blanc) apporte un plus à l'intrigue.

Vu comment se termine l'histoire, je pense qu'une suite est prévue. Elle est donc la bienvenue pour moi... Je vous recommande cette lecture :)
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J'avais repéré cet OVNI dans les critiques de Télérama à sa sortie en France.
Cette bande dessinée-manga au graphisme expressionniste raconte l'histoire fantasque d'un anti-héros, Monsieur Mario, petit homme à lunettes qui vend des pianos comme son père avant lui. Mais il appartient aussi à une famille de mafiosos qui possèdent entre autres "La République du catch", salle de spectacle qui leur fournit sa main d'oeuvre musclée.
Monsieur Mario est amoureux de la belle Bérénice, catcheuse qu'on voit sur la couverture mais elle n'aime que les hommes forts.
ça c'était pour le côté "réaliste" de l'histoire mais il faut compter avec le meilleur (et seul) ami de Mario qui est un pingouin (en fait un manchot) qui joue merveilleusement du piano. Il y a aussi une armée de monstres qui représentent la face cachée de la société qui vont s'associer à Mario pour le pousser à se venger de ses cousins et surtout de son neveu (un très curieux parrain mafieux en forme de bébé).
Le tout est bien sûr absurde mais je l'ai lu comme une défense des faibles qui peuvent sortir de leur marginalité pour réclamer le droit à l'existence publique.
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En partenariat avec Babelio, j'ai reçu deux livres dans le cadre du Prix du Polar SNCF 2016. Un roman et une BD. Ici, il sera question de la BD : La République du Catch, de Nicolas de Crecy.
Pourquoi avoir choisi cette BD parmi toutes celles proposées ? Tout simplement parce que le titre me plaisait bien. Je ne suis nullement amatrice de Catch, mais voilà, République du Catch, je trouve que ça sonne bien.

Synopsis
Avec La République du catchNicolas de Crécy signe son retour chez Casterman.
Et quel retour !
Dans une ville aux airs de New York sur Loire, il nous campe un polar déjanté, dans lequel un marchand de piano mélancolique, bigleux et beaucoup trop petit donne du fil à retordre à sa famille mafieuse.
Bébé maléfique, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch entre fantômes, l'imagination de Nicolas de Crécy ne connaît pas de limite.
Un très grand cru de 200 pages qui nous rappelle le jubilatoire Léon la Came.
La République du catch, manga prépublié entre juillet 2014 et janvier 2015 dans la revue japonaise Ultra Jump, est publié en simultané au Japon par la Shueisha Publishing.



Mon avis
Donc, Nicolas de Crecy signe son retour. Personnellement, je ne savais même pas qu'il était parti, parce que c'est la première fois que j'entends parler de lui. Peut-être est-ce utile de vous préciser qu'en matière de BD et Manga, je suis une inculte… Même si j'essaie de m'y mettre un peu depuis quelques temps…. Vous vous en douterez donc, la référence à Léon la Came ne m'a pas sautée aux yeux, puisque je ne connais pas Léon non plus.
Donc, je suis rentrée dans l'univers de Nicolas de Crecy. Et j'ai aimé ! J'ai vraiment pris plaisir à lire cette BD.

Mario est petit, binocleux. Et Sicilien. Sa vie n'est pas des plus palpitantes qui soit : il tient un magasin de pianos, n'a pas de petite amie, et a pour seul compagnon un pingouin qui passe le plus clair de son temps à jouer du piano. Mario aurait pu se contenter de cette vie banale. le problème, c'est qu'il y a les cousins, et eux , ce ne sont pas des tendres. Et il y a surtout Enzo, le neveu, qui du haut de sa taille de bambin, se positionne en tant que chef de cette Mafia. Mario va donc, bien malgré lui, se retrouver mêler aux affaires des cousins, et ça ne lui plait pas tant que ça…. Ah oui ! Il y a aussi la belle Bérénice, pour qui bat le coeur de notre petit héros.

Absurde. Voilà le mot qui convient à cet album. Mais attention ! Pas dans le sens débile, mais pluôt une absurdité décalée.
L'intrigue n'est ni plus ni moins qu'une histoire de bien contre le mal, de malfrats contre des gentils ou des rejetés. Sauf que dans cette histoire, chaque personnage est plus déjanté que son prochain, et ça donne des scènes sacrément délirantes. Malgré le fait que les dessins soient en noir et blanc, les protagonistes s'avèrent être hauts en couleur (ouais, elle était facile, je sais).
Si les dessins sont bien réussis, et donnent corps à l'histoire, le texte n'est pas en reste. Les dialogues ne sont pas trop fréquents, laissant largement la place à une lecture de l'image. Et ces dialogues ont souvent un ton sérieux, qui vient contrebalancer l'absurdité de l'image ou de la situation, donnant ainsi à l'histoire ce côté décalé qui m'a tant plu.

Au final, j'ai aimé suivre les aventures de Mario, et j'espère qu'il y aura une suite !
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Une BD manga décalée signée par un auteur français, mais qui a été conçue pour un éditeur japonais en premier lieu. On trouve donc logiquement tous les ingrédients chers à la culture nipponne.

L'édition française est aussi très sympathique. La couverture cache d'ailleurs une belle surprise.

Je ne vous dis rien, c'est une surprise.

L'intrigue nous enfonce dans les coulisses d'une entreprise mafieuse style «Yakusas sous l'égide du catch. Dès le début, on sent le côté décalé, le coté absurde en raison des personnages tout droit sortis d'une autre dimension — un manchot qui joue du piano, ce n'est pas commun, si ? — et en raison de cette mythologie shinto des fantômes et divinités qui s'incruste totalement dans le récit.

Et le ton reste très sérieux, ce qui rend l'univers encore plus burlesque.

On est vraiment dans une autre dimension et on s'éclate bien. le coup de crayon est très bon, le scénario est aussi bon et plein d'énergie, mais la force première de ce manga, ce sont les personnages complétement hors-normes et extraordinaires.

J'ai vraiment adoré leur empreinte sur cette BD manga, j'ai passé un très bon moment et je regrette juste de n'avoir pas eu encore une centaine de pages à tourner.

La fin est le seul gros hic pour ma part, car pour le coup, je suis vraiment resté sur ma faim. Et difficile de savoir s'il y aura une suite…

Bref, une BD manga que je recommande aux fans de la culture nipponne et à ceux qui aiment les choses décalées, absurdes et qui sortent de l'ordinaire !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Pour pouvoir pleinement apprécier cette oeuvre atypique, faut-il encore savoir que "La république du catch" a été conçue pour un éditeur japonais. Nicolas de Crécy a eu l'opportunité de publier une série d'épisodes dans l'une des revues manga les plus importantes du Japon.

Si les mangas sont populaires en occident, la bande dessinée francophone est encore mal connue dans l'archipel même s'il y a un intérêt croissant des lecteurs japonais.

Nicolas de Crecy a donc utilisé des "marqueurs" culturels tels que la mythologie shinto et ses fantômes, l'univers mafieux des yakusas par exemple, tout en conservant la singularité graphique et poétique de son univers. le résultat est une narration fluide et dynamique servie par une technique minimaliste : un trait de plume rapide soutenu par un lavis en noir et blanc.

J'ai beaucoup aimé son récit tendre, cruel et un peu fou.
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Cette bande dessinée au titre et à la couverture tapageuse traite d'un thème plus sombre qu'il n'y paraît. La couverture couleur est trompeuse, la bande dessinée étant en noir et blanc. le personnage de la couverture, une catcheuse, n'est pas non plus le personnage principal mais plutôt le trésor pour lequel se bat Mario, un petit bonhomme, faible, peureux, aux atours physiques inexistants, vivant une vie de solitude accompagné d'un manchot muet qui jour du piano. Sa famille, des malfrats ayant une emprise sur la ville, le laisse tranquille jusqu'au jour où son neveu lui demande un service. C'est simple, mais Mario ne se pose des questions que quelques instants, c'est la famille, et quand la famille a besoin, il est là…
Le récit est sombre, et le personnage totalement pathétique de Mario, permet de faire ressortir les défauts des autres personnages. La critique va au-delà. Ce n'est pas les personnages secondaires dont il s'agit mais de nous. Notre sombre côté que nous nous cachons, nos propres faiblesses, qui pour Mario devient sa force. il peut paraître malhabile, mais c'est en arrivant sur le dénouement que se comprend tout le récit et l'importance de chaque personnage.
Le graphisme est aussi sombre et triste que l'histoire. le personnage de Mario est disproportionné, plus petit que tous les autres personnages. le coup de crayon est bien réalisé et la noirceur du récit se lit sur les planches en noir et blanc.
L'album est bon, très bon même, et cette histoire sombre marque l'esprit. La caricature de Mario ou de quelques personnages secondaires est bouleversante, traitant de la noirceur de l'âme comme des faiblesses qui font ce que nous sommes, bien meilleur que ce que l'on montre.
Une belle bande dessinée finalement.
Je remercie Babelio pour le partenariat avec la SNCF et le prix SNCF du Polar Sélection 2016.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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