En partenariat avec Babelio, j'ai reçu deux livres dans le cadre du Prix du Polar SNCF 2016. Un roman et une BD. Ici, il sera question de la BD :
La République du Catch, de Nicolas de Crecy.
Pourquoi avoir choisi cette BD parmi toutes celles proposées ? Tout simplement parce que le titre me plaisait bien. Je ne suis nullement amatrice de Catch, mais voi
là, République du Catch, je trouve que ça sonne bien.
Synopsis
Avec
La République du catchNicolas de Crécy signe son retour chez Casterman.
Et quel retour !
Dans une ville aux airs de
New York sur Loire, il nous campe un polar déjanté, dans lequel un marchand de piano mélancolique, bigleux et beaucoup trop petit donne du fil à retordre à sa famille mafieuse.
Bébé maléfique, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch entre fantômes, l'imagination de Nicolas de Crécy ne connaît pas de limite.
Un très grand cru de 200 pages qui nous rappelle le jubilatoire Léon la Came.
La République du catch, manga prépublié entre juillet 2014 et janvier 2015 dans la revue japonaise Ultra Jump, est publié en simultané au Japon par la Shueisha Publishing.
Mon avis
Donc,
Nicolas de Crecy signe son retour. Personnellement, je ne savais même pas qu'il était parti, parce que c'est la première fois que j'entends parler de lui. Peut-être est-ce utile de vous préciser qu'en matière de BD et Manga, je suis une inculte… Même si j'essaie de m'y mettre un peu depuis quelques temps…. Vous vous en douterez donc, la référence à Léon la Came ne m'a pas sautée aux yeux, puisque je ne connais pas Léon non plus.
Donc, je suis rentrée dans l'univers de Nicolas de Crecy. Et j'ai aimé ! J'ai vraiment pris plaisir à lire cette BD.
Mario est petit, binocleux. Et Sicilien. Sa vie n'est pas des plus palpitantes qui soit : il tient un magasin de pianos, n'a pas de petite amie, et a pour seul compagnon un pingouin qui passe le plus clair de son temps à jouer du piano. Mario aurait pu se contenter de cette vie banale. le problème, c'est qu'il y a les cousins, et eux , ce ne sont pas des tendres. Et il y a surtout Enzo, le neveu, qui du haut de sa taille de bambin, se positionne en tant que chef de cette Mafia. Mario va donc, bien malgré lui, se retrouver mêler aux affaires des cousins, et ça ne lui plait pas tant que ça…. Ah oui ! Il y a aussi la belle Bérénice, pour qui bat le coeur de notre petit héros.
Absurde. Voilà le mot qui convient à cet album. Mais attention ! Pas dans le sens débile, mais pluôt une absurdité décalée.
L'intrigue n'est ni plus ni moins qu'une histoire de bien contre le mal, de malfrats contre des gentils ou des rejetés. Sauf que dans cette histoire, chaque personnage est plus déjanté que son prochain, et ça donne des scènes sacrément délirantes. Malgré le fait que les dessins soient en noir et blanc, les protagonistes s'avèrent être hauts en couleur (ouais, elle était facile, je sais).
Si les dessins sont bien réussis, et donnent corps à l'histoire, le texte n'est pas en reste. Les dialogues ne sont pas trop fréquents, laissant largement la place à une lecture de l'image. Et ces dialogues ont souvent un ton sérieux, qui vient contrebalancer l'absurdité de l'image ou de la situation, donnant ainsi à l'histoire ce côté décalé qui m'a tant plu.
Au final, j'ai aimé suivre les aventures de Mario, et j'espère qu'il y aura une suite !
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