Citations sur L'épée de justice (11)
Dans un pays libre, où l’opinion n’est ni régimentée ni supprimée, s’élève parfois, quand l’âme populaire est atteinte, un grand vent de protestations. Cela n’est d’abord qu’un soupir, un murmure, une voix isolée. Puis, cela grandit, s’épand avec une force et une rapidité incroyables, pour atteindre la puissance incalculable de l’ouragan. A semblable tornade, il est inutile que les hommes en fonction cherchent à s’opposer. Il faut plier ou se briser. C’est alors que ce gouvernement par le peuple, a son plein effet
Paul vient d'apprendre que son père n'est pas mort comme lui faisait croire sa mère , mais en prison depuis 15 ans pour meurtre ...
Il va se rendre dans la ville ou se trouve la prison et faire des recherche sur les faits et va vite se rendre compte que l'enquête du meurtre de la jeune fille a été bâclée et que les témoins n'ont pas été consultés comme il aurait fallu..
Il va mené son enquête de son côté , aidé par certains , mais aussi menacé par d'autres ....
Son courage et son abnégation vont lui être nécessaire ...
On se fout de moi, c'est tout. Je suis le grand homme, le héros ; on commande à boire et on me laisse payer. Tous, des éponges, des pique-assiettes. Les femmes sont les pires. Elles s'en moquent, faut voir. Elles me prendraient mon dernier sou, pour mieux rire de moi après. Et tu sais pourquoi ? Parce que je suis fini, un vieux... tu comprends ?
Nous sommes les instruments de la volonté divine. Souffrir est notre lot. Et la fin justifie les moyens.
Dans un pays libre, où l'opinion n'est ni enrégimentée ni supprimée, s'élève parfois, quand l'âme populaire est atteinte, un grand vent de protestations. Cela n'est d'abord qu'un soupir, un murmure, une voix isolée. Puis cela grandit, s'épandit avec une force et une rapidité incroyables, pour atteindre à la puissance incalculable de l'ouragan. A semblable tornade, il est inutile que les hommes en fonction cherchent à s'opposer. Il faut plier ou se briser. C'est alors que ce gouvernement par le peuple, pour le peuple, à son plein effet.
Naturellement, il avait beaucoup d'ennemis et n'ignorait pas la réputation qu'il s'était acquise. On le disait opportuniste, courtisan, prêt à passer sur le ventre de plus faible que lui, à l'écraser sans remords. On l'accusait de n'avoir jamais reculé devant le mal, quand son intérêt était en jeu. On chuchotait même que, dans l'exercice de ses fonctions de procureur, il mésusait de ses grands talents pour fausser le cours de la justice.
— Faut-il pendre ?
— Evidemment ! Nous devons protéger la communauté. Si ce n'était la crainte de la corde, le premier voyou venu vous couperait la gorge pour un billet de banque.
Ce n'était pas une sinécure. Les heures passaient et la fatigue venait, d'abord engourdissement, puis douleur. Le magasin mal aéré, s'emplissait d'une foule compacte et bruyante.
C'était lui le criminel, la cause de tout son mal, et pourtant il ne pouvait le haïr. Depuis qu'il savait, il n'éprouvait pour lui que de la pitié. Quinze ans de détention, n'était-ce pas un châtiment suffisant ? Des souvenirs d'enfance surgissaient en lui. De quelle tendresse son père ne l'avait-il pas entouré ?... Une tendresse qui ne s'était jamais démentie. Les larmes lui brouillaient la vue.
Cette tendance excessive à le protéger, il l'avait, au début, attribuée à son extrême piété, mais il fallait maintenant tenter de donner une autre explication à l'attitude actuelle de sa mère. Un incident lui revenait en mémoire : l'année précédente, on lui avait offert une place dans l'équipe appelée à disputer le match Irlande-Angleterre. Distinction flatteuse, bien propre à réjouir le cœur d'une mère.