Petit ou rage de vulgarisation scientifique... accessible dès le collège ou pour ceux qui s'intéressent à la science de suffisamment loin pour ne pas être expert.
Il a été publié et diffusé gratuitement pour la fête de la sciences 2018. Il répond à son objectif même si certaines choses pourraient être un peu discutables sur le plan de la rigueur mais celà ne concerne plus les novices auxquels ce livre s'adresse.
Chaque idée reçue est présentée et (plus ou moins) contestée succinctement. 2-3 ouvrages grand public sont proposés à chaque fois sur le thème de l'idée reçue traitée.
L'ouvrage est accompagné d'un petit disque à énigmes qui pourra amuser les plus jeunes mais les réponses sont très difficiles à trouver.
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Les scientifiques s'accordent sur le fait que l'activité physique régulière réduit entre autres les risques cardiovasculaires et le surpoids. Mais cela n'implique pas nécessairement de faire du sport « à fond » : se rendre au travail à pied ou à vélo, par exemple, a déjà un effet notable sur la santé et sur la prise de poids. De surcroit, si une personne a un mode de vie très sédentaire (en passant un grand nombre d'heures assise ou couchée en dehors des repas et du sommeil), pratiquer un sport de façon assez intensive pour compenser peut s'avérer hors de portée , surtout chez les personnes obèses. Par ailleurs, le sport à dose excessive peut présenter des risques: blessures, usure des os ou des cartilages.II peut aussi se transformer en une véritable addiction. Le sport pratiqué de façon intensive provoque la sudation donc la perte d'eau (ce qui se voit tout de suite sur la balance) -, mais ne fait pas fondre les graisses, et peut même se révéler dangereux. Moins manger et surtout mieux manger, être plus actif au quotidien sont les meilleurs moyens de contrôler son poids. L'activité sportive doit rester un plaisir pratiqué sans efforts excessifs.
Quel aliment contient des conservateurs comme le E236 et le E296 (les acides méthanoique et malique), une demi-douzaine de colorants comme le E161 (la canthaxanthine) et une trentaine d'agents de saveurs dont la 4-hydroxy-2,5- diméthyl-(2H)-furane-3-one ? Réponse : les fraises !
Ces noms inquiétants sont ceux de molécules naturelles. En effet, les mêmes atomes constituant toute la matière de l'Univers, de sorte qu'il n'existe aucune différence entre un assemblage d'atomes - une molécule - présent par exemple dans une plante sauvage et le même assemblage produit par synthèse au laboratoire. Parfois même, une molécule « naturelle » comme la quinine, utilisée contre le paludisme, que l'on peut tirer de l'écorce du quinquina, présente des effets secondaires alors que des traitements alternatifs de synthèse (avec de l'artésunate, par exemple ) sont bien tolérés. Et, bien sûr, nombre de médicaments n'existent pas dans la nature et doivent être des produits par génie chimique.
Moralité : qu'elles soient de synthèse ou naturelles, certaines substances sont toxiques, d'autres bénéfiques, et c'est à peu près tout ce qu'on peut en dire !