Les Contes des coeurs perdus : Héloïse et les larmes de givre

J'ai été émerveillée par les dessins du début à la fin. Les couleurs, l'ambiance, le style, la lumière. C'est trop beau. Et je vais beaucoup le répéter.
Héloïse et les larmes de givre est un conte sur l'acceptation de la différence, l'importance de l'amitié, de l'écologie. Honnêtement ça m'a fait de la peine, la façon dont les autres la traitent.
Les dessins dégagent une lueur, une ambiance spéciale. Les plans de près sont beaux, les paysages sont *mesmerizing*, les personnages sont beaux. Tout est beau.
Héloïse est différente des autres, et on lui confie une mission pour laquelle elle va tout donner. Sa curiosité sera son point fort.
"Ils ne cèdent rien au sombre désespoir car ils brillent par leur entraide mutuelle."
La plume est vraiment belle, poétique.
"Lorsque la nuit semble éternelle, tous les trois se souviennent que toujours finit par poindre l'aurore..."
J'ai adoré les paysages décrit, mélangés à ces jolis phrasés. Les couleurs dépeintes : automnales, forestières. Les marrons, les verts accueillants. Puis à l'opposé d'hiver, blanc, bleuté lorsqu'ils se lancent dans cette grande aventure incertaine pour sauver ce petit être mystérieux.
"Une montagne hésitante interrompt sa litanie lacrymale."

Bande dessinée qui aborde le thème de l'écologie, la beauté et les liens de la planète.

Les personnages ne sont pas très attachants, sans doute par le manque de dialogue entre eux. le lecteur n'est pas plongé dans l'histoire mais la vit plutôt avec un regard extérieur.

Les illustrations sont conformes à la couverture.

Une bande dessinée que je qualifierai de ''correcte''.
Je suis peut-être un peu dure avec la critique que je vais émettre mais je trouve l'histoire plate et sans réel intérêt. Alors oui, l'auteur nous explique que l'histoire est apparue sous fond de confinement avec une question de vouloir vivre et d'aller ''ailleurs''. Une soif de quitter cet isolement, soit, mais ça n'a pas suffit à me convaincre.

On suit donc l'histoire de deux jeunes adolescents, Oscar et Héloïse, deux créatures mythologiques que l'ont appellent des dryades. Ce sont des nymphes des bois en quelque sorte.
L'histoire dépeint rapidement ( même trop rapidement) le cadre, sans vraiment prendre le temps d'ouvrir'' l'espace scénique '', pas de grosses explications sur le peuple en lui-même, malgré les échos avec la mythologie grecque.
Héloïse est une fille dynamique et rêve d'aventure, mais ce sont les seules caractéristiques que j'ai vues. Rien de bien intéressant. Oscar quant à lui, il parle deux fois et c'est tout. Son rôle ? Son intérêt ? Aucun.
Par ailleurs j'ai eu horreur de la narration, qui est quasiment seulement basée sur des sortes de didascalies, où c'est que le narrateur qui parle. Nous n'avons pas de temps pour regarder les images et comprendre sans besoin de lire ces phrases qui, pour la plupart, ne sont pas très utiles. Les échanges entre les personnages sont très peu nombreux, cela coupe le contact et nous isole, nous lecteur de l'histoire. Nous ne nous sentons pas plongés dans l'histoire, au contraire...

L'histoire se centre sur la rencontre des dryades avec un bébé montagne, que j'ai trouvé par ailleurs ultra mignon. Comment ne pas résister à cette bouille ?
Adorable.

Un lien fort se crée avec les deux protagonistes et la créature. Une mini quête sous fond de morale écologiste, avec de la mythologie et de l'amour du prochain. Oui bon des thématiques rapidement abordées et pas assez détaillées à mon goût.
C'est inachevé.

Les illustrations sont par contre, très belles, colorées et agréables. le code couleur respecte très bien les émotions et les différents environnements cités.

Héloïse est une nymphe liée à un arbre dont elle ne peut pas s'éloigner au risque de nourrir. Elle aimerait découvrir le monde. Un jour, elle rencontre un petit golem qui va changer le sens de sa vie.

J'ai bien apprécié la découverte de cette bande-dessinée qui aborde la thématique de l'écologie, ainsi que le message qu'elle véhicule. Par ailleurs, j'ai trouvé l'histoire un peu rapide et par conséquent le texte peu développé. J'aurais aimé un peu plus de développement dans celui-ci. Cependant, le texte est très accessible à un jeune public.

Les dessins et les planches sont vraiment belles, pleines de couleurs et ajoutent une plus-value au texte.

Ce n'est pas la première fois que je lis une bande dessinée de cette collection « contes des coeurs perdus ». Et je me rends compte que j'en sors toujours avec plus ou moins les mêmes avis.

Ici, nous sommes dans une histoire de légende, de nature. Héloïse est une Hamadryade, une sorte de nymphe un peu particulière parce que son existence est attachée à un seul et unique arbre dont elle ne peut pas s'éloigner, elle qui rêve pourtant de voyager et d'explorer le monde. Un jour, elle va trouver dans la forêt un petit être de pierre qui semble bien loin de chez lui. Et peu de temps après son arrivée, la nature va commencer à changer de façon radicale. Finies la chaleur, les journées ensoleillées, le monde se recouvre de neige et de froid. Les anciens de son village comprennent que c'est lié à la présence du petit être de pierre. Il faut le ramener chez lui pour que la nature redevienne ce qu'elle était.

Nous sommes ici sur un conte qui nous parlent d'êtres légendaires, d'écologie, de vivre ses rêves, d'oser quitter l'endroit qu'on connait. Globalement, c'est une très chouette histoire. Mais je m'interroge sur la façon dont elle a été traitée. Comme toutes les autres BD de cette collection, il y a très peu de dialogue, toute l'histoire se déroule dans les didascalies. du coup, j'ai eu l'impression de ne jamais vraiment entrer dans l'histoire, de la survoler, mais sans la voir se dérouler « au présent ». Encore une fois, je me demande si le format BD est bien le plus adapté, le format album me semblant plus approprié.

Le choix de cette bande dessinée à reposer sur le prénom dans le titre. Quand on connaît une Héloïse, on se dit que c'est un chouette cadeau. de plus, on a déjà été émerveillé par la douceur du travail de Loïc Clément avec "Miss Charity", "Chaussette" ou "Les jours sucrés". Une forme de poésie habite son esprit et l'insuffle à chacune de ces créations. Nous voilà dans un univers particulier et onirique. "La légende prétend que ce peuple a totalement disparu, or rien n'est moins vrai! Dans l'archipel des Hespérides, situé à la limite occidentale du monde, subsiste un village du même nom, habité par ces êtres semi-divins. On affirme également que les dryades avaient l'apparence de très belles jeunes filles, mais c'est vite oublier que la moitié d'entre elles étaient des "ils" et parmi ces îles et ces ailes se trouvent Héloïse et Oscar" (p. 4). Voilà le contexte est posé avec nos héros.

Les deux amis sont liés à leur village. Héloïse rêve d'ailleurs et cela l'exclu des autres. Pourquoi vouloir espérer d'un ailleurs quand tout ce qui rend heureux est là. Tout est merveilleux et mignon dans ce monde. le récit est assez simple et s'adresse à des jeunes lecteurs. Tout est très évident et facile. Les éléments s'emboitent tous très bien sans vraies difficultés et obstacles. Il manque de l'épaisseur. On n'est surpris de rien. Les dessins de Justine Cunha réalisé par ordinateur semble assez plats. Les couleurs sont charmantes mais il n'émane rien d'elles. Pour arriver à 48 pages, un dossier artistique est rajouté pour expliquer la démarche créative dans la représentation. On reste au final sur sa faim. Les sujets de la nature, l'écologie, l'harmonie entre montagne et environnement sont abordés. Néanmoins, cela ne suffit pas.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Place au titre sans doute le plus enchanteur, dans le sens féerique du terme, de la collection “Les Contes des Coeurs Perdus”. “Héloïse et les larmes de givre” a été conçu en pleine pandémie mondiale de Covid-19. Un contexte nous ayant obligés à rester sédentaires tout en rêvant d'ailleurs. C'est le cas d'Héloïse, sa nature de hamadryade l'enjoint à ne jamais quitter son arbre de naissance, sans quoi : c'est la mort tant pour l'un que pour l'autre. Pourtant, contrairement à ses congénères, elle a envie de parcourir le monde, de voyager par-delà les océans et les terres inconnues.
Il suffira d'un petit Golem tout mignon pour que le secret le mieux gardé de son peuple lui soit dévoilé. Comme dirait le proverbe “à coeur vaillant, rien d'impossible”, or, ce petit bout de rocher doit retourner auprès de sa mère la Terre si le monde veut voir cesser la neige éternelle subitement apparue en même temps que le bébé de pierre.
Loïc Clément ajoute, avec Héloïse, un nouveau style de personnages et d'environnements à ses récits des coeurs perdus. La vie telle que nous la connaissons, et que nous avons pu la voir au travers des précédents titres, apparaît en arrière plan dans le voyage de notre héroïne, mais jamais elle n'ira en terre humaine. le conte de fée est ici maître mot, de même que l'écologie. L'Homme a chamboulé la Nature et à cause de lui, elle est déstabilisé, perturbée et triste... en l'occurrence : une montagne ayant perdu son coeur.
Le trait de Justine Cunha, connue pour “Dans les yeux de Lya”, magistralement expressif, fait honneur au scénario. Grâce à son étude graphique en fin d'ouvrage, on comprend son cheminement et comment, petit à petit, la magie a réussi à opérer dans cette aventure. Une harmonie de couleurs et de décors qui invite le regard à se poser sur chaque case, chaque planche et ressentir les émotions de chacun. Et si nous aussi, on rendait un peu le sourire à Dame Nature, non ?!
Lien : https://sambabd.net/2024/01/..

De quoi ça parle
Héloïse est une nymphe liée à un arbre dont elle ne peut s'éloigner. Son ami Oscar sait bien qu'elle n'est pas comme les autres et qu'elle rêve de découvrir le monde. Un jour, en forêt, elle tombe sur un mignon petit golem de pierre... Une rencontre qui va changer sa vie...

Notre avis
Une nouvelle histoire des "Contes des coeurs perdus". Loic Clément nous offre une bd pleine de poésie et nous plonge dans un univers mythologique au côtés d'une adolescente qui cherche sa voie.
Je suis tombée sous le charme des illustrations colorées et détaillées qui nous immergent dans un monde féerique.
Une histoire à la manière d'un conte pour nous parler d'amitié, de respect de la nature et de l'impact de l'être humain sur la planète.

En bref, une magnifique bd qui véhicule de beaux messages de solidarité et d'écologie.
Une jolie découverte !

Une fable écologique et merveilleuse, une ode à la nature et à la magie de l'inconnue. Un nouvel album dans la collection : Les Contes des coeurs perdus (tous les tomes sont indépendants).

Héloïse est une hamadryade : un peuple sédentaire, aucune hamadryade n'a jamais quitté le village. Pourtant Héloïse ne rêve que de ça : découvrir de nouveaux espaces et partir à l'aventure. Sa curiosité lui attire la foudre des autres qui ne la comprennent pas. Un jour l'hiver arrive en même temps qu'un étrange golem perdu. Les arbres meurent et bientôt le peuple d'Héloïse aussi. Pour chasser l'hiver, une seule solution s'offre à elle : ramener ce petit golem à sa mère et partir vers l'inconnue.

Une aventure écologique et un réel plaisir pour les yeux avec pleins de détails à observer. Des oiseaux partenaires de nos protagonistes qui nous émerveillent, des beaux paysages et un propos écologique à travers cette BD d'une grande beauté. Les personnages sont attachants et nous voyons avec eux. Cette histoire se passe à notre époque et c'est pour cela que les hamadryades restent cachées loin des actions destructrices des humains.

Je ne regrette qu'une chose : le mal est réparé, une amitié se lie entre le golem et les hamadryades, l'hiver s'en va mais les humains n'ont pas conscience du mal qu'ils ont fait !
Tout de même un beau message sur la protection de l'environnement et une belle histoire d'amitié entre deux êtres très différents.
Bonne lecture !

Le Carca'jou qui Lit !

Vous pouvez lire plus d'articles sur mon blog
Lien : https://lecarcajouquilit.wor..

Une BD jeunesse toute mignonne pour une aventure rapide mais très belle. Ça se lit vite et facilement : c'est idéal pour les plus jeunes !

Les graphismes et les couleurs sont splendides : je suis tombée sous le charme de ces illustrations détaillées (les expressions des personnages et cette foret luxuriante, et le petit golem, tellement adorable !).

De beaux messages sont véhiculés. On se retrouve avec un conte doux, poétique et sensible qui parle joliment d'amitié, mais aussi du respect de la nature, de l'environnement et d'écologie : l'impact de l'homme sur la planète.

J'ai adoré le pourquoi des larmes de givres (mais chut).

Une BD jeunesse abordable dès 7-8 ans, tant par le texte, que les illustrations ou la compréhension de l'histoire.
Une magnifique découverte; que je conseille vivement de lire !

Réceptionnée dans le cadre de la Masse critique jeunesse : merci encore !