Arlington Park

Quel ennui ce livre... pourtant j'ai choisi de le lire attirée par le thème des femmes (comme souvent je dois l'avouer): leurs attentes, leur rôle de mère, de femme au foyer pour certaines, de femme active pour d'autres, d'épouse épanouie... et surtout ce qui se cache derrière la façade sociale.

Ce roman manquait cruellement de dynamisme, le lecteur s'englue au fil des pages, pour aboutir à pas grand chose finalement.
Les portraits de femmes sont néanmoins bien ficelés et parfois drôles mais ça n'a pas suffi à retenir mon intérêt.

Ce n'est pas un avis très littéraire, mais j'aurai eu envie de secouer ces jeunes femmes. Je ne tomberai pas dans le syndrôme "elles ont tout pour être heureuses, de quoi se plaignent-elles ?", je dirai juste qu'elles vivent dans une cage dorée, et qu'elles ne pensent même pas qu'elles pourraient en sortir. Surtout, certaines réflexions m'ont fait bondir, telle que la joie de montrer que l'on est enceinte, parce que cela prouve aux yeux du monde que votre mari vous touche encore (les termes sont plus crus), ou cette femme, enceinte, qui considère que sa locataire, une italienne de trente ans, a raté sa vie car elle n'a pas d'enfants (elle en a un, elle l'a confié à son mari).
Bref, vingt-quatre heures de vies pleines de rancoeur et d'insatisfaction, d'amies qui font semblant de s'apprécier, de couples qui ne s'aiment plus, et qui au final ne débouchent sur aucun dénouement intéressant.

Dans une banlieue résidentielle anglaise, quatre femmes nous font partager une de leurs journées. Des journées bien monotones sous une apparence de sérénité et de bonheur. Malgré les belles maisons, la voiture familiale et les enfants, chacune est mal dans sa vie. Vie professionnelle ratée, rêves de jeunesse brisés, jalousies et déceptions sont leur quotidien, un quotidien qu'elles cachent chacune à leur manière. Mais on entre dans la pensée de chacune et la différence entre ce qu'elles disent et ce qu'elles pensent est souvent dévastateur. Pas de politiquement correct ici, les valeurs les plus traditionnelles sur les femmes au foyer, le couple, l'amour ou les enfants volent en éclat.

Bien loin de la série "Desperate housewives" auxquelles on pourrait identifier ce livre de prime abord, l'auteur réussit à donner une image mélancolique de ses personnages sans jamais tomber dans le cliché et ce n'était pas gagné au départ.

Rien à redire à ce livre sinon que je n'ai quand même pas réussi à m'intéresser à la vie de ces femmes riches et oisives....

De quoi ça parle ?
Arlington Park, banlieue résidentielle paisible ou vivent de nombreuses familles. Nous allons suivre certaines d'entre elles durant vingt-quatre heures, plus précisément le quotidien des mères de famille, entre leurs vies professionnelles, les enfants, les courses, le ménage ou la cuisine. En apparence, elles ont tout pour être heureuses, que ce soit Chrisine Lanham, ne supportant plus sa brute de mari ou bien Juliet Randall, agacée par la perfection de son mari ou encore Solly Keir-Leigh, enceinte de son énième enfant ; toutes ont le sentiment d'une vie gâchée, flirtant avec la dépression.

Mon avis :
Un faux air de "Desesperate Housewives" s'immisce dans mon esprit en lisant la quatrième de couverture. La célèbre série connue pour son humour tranchant me pousse à découvrir ce livre. Il raconte la routine de plusieurs femmes, qui ont tout ce que la société actuelle nous pousse à avoir : un mari, des enfants et la belle maison équipée d'une cuisine très pratique, qui va avec. L'auteur nous dévoile l'envers du décor : l'ennui, la dépression, la jalousie ou même la haine qui minent le moral de ces mères de famille.
L'histoire n'est pas originale, sans intrigue, mais bien écrite. Rachel Cusk nous invite à pénétrer les pensées de ces dames, ce qui provoque l'ennui, surtout quand ces états d'âmes sont étalés sur plusieurs pages. Ce qui manque, c'est ce côté humoristique, promis en demi-teinte dans le résumé.
Les personnages, bien que caricaturaux, sont bien construits. On ressent le fait que ce soit une femme qui les a créées de par leurs psychologies.
Arlington Park dépeint parfaitement ce que peut être la vie d'une femme de nos jours, insistant sur la tristesse générée par la routine propre à notre mode de vie occidental. C'est une lecture ennuyeuse pour ma part, il manque ce côté décalé et frais qui aurait pu rendre la narration moins rébarbative. Je ne vous le déconseille pas à tout prix, mais il existe de nombreux livres bien plus intéressants.
Passable, donc.
Lien : https://www.facebook.com/178..

C'est une chronique désenchantée ou douce-amère, l'histoire de desperate housewives, pas forcément housewives d'ailleurs et desperate parfois sans le savoir.
C'est l'histoire d'un milieu, d'un endroit, et de middle life crisis.
C'est fin, bien mené, bien écrit, mais à l'arrivée, entre l'amertume qui reste dans la bouche, le peu d'événements à peine compensé par des portraits de femmes auxquelles on ne souhaite guère s'attacher, il ne reste pas grand chose.

Il pleut sur Arlington Park, un quartier huppé de la banlieue de Londres. Il pleut sur des Desperates Housewives qui s'ennuient ferme. Pour tout vous dire, cette pluie abondante est déprimante et je me suis ennuyée ferme à lire le quotidien de ces femmes fades.
C'est bien écrit, soit. Mais ce livre sur l'ennui, le sentiment d'échec, leur déception d'être passées à côté de leur vie, à jouer les parfaites femmes au foyer, d'être inutile, et tout ceci tourne vite en rond. L'auteur ressasse à plaisir le récit de ces femmes terriblement narcissiques et égocentriques, qui se désespèrent de leurs petites et grandes misères quotidiennes. Elles mènent une vie monotone et sans but et l'auteure livre ici une sorte de complainte de la femme au foyer qui déprime.
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..

Ce roman qui pourrait s'apparenter à de la chick-lit est une lente et longue complainte de la femme au foyer anglaise.
Chacune se morfond à sa façon sur l'état de sa vie, son ennui, sa beauté fuyante, le manque d'intérêt de ses journées monotones.
... Et alors ? non je ne vais pas faire dans la démagogie mais comment les plaindre ces femmes qui ont des enfants en pleine santé, de jolies maisons dans des banlieues calmes de Londres, aucune obligation professionnelle... Etait-il vraiment nécessaire d'en faire un livre, ou plutôt ce livre ?
Je n'y ai trouvé aucun 2d degré, pas d'humour, très peu d'ironie, bref : très peu d'intérêt !
Le style lui-même manque d'aboutissement, c'est brouillon, pleurnichard et pas recherché.
Si vous aimez la chick-lit, passez votre chemin.
Si vous cherchez un bon roman britannique, ce ne sont pas les auteurs qui manquent...

Je n'ai vraiment pas accroché à ce livre, il donne envie de secouer les personnages plus qu'autre chose. On se dit que s'ils ne sont pas bien dans leur vie, il faut qu'ils en changent !
Je trouve que c'est très réducteur de la situation des femmes, on peut être maman, épouse, travaillée et être heureuse. A chacune de trouver des activités épanouissantes et de prendre plaisir à ce qu'on fait.

Ce roman commence par la pluie et sera dans la grisaille tout du long. Des portraits de femmes, désoeuvrées qui "errent" dans une banlieue privilégiée sans vraiment trouver leur place ou tout au moins en se posant la question sur leur place dans la vie.

C'est assez triste, monotone et lent mais malgré tout bien écrit avec des moments poétiques sur la pluie qui tombe, les oiseaux morts dans une gouttière ... Chaque femme semble vivre dans une bulle à coté du monde.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

Le style est incisif,mais malheureusement l'inertie des personnages plombe le roman,la déception de ces femmes est contagieuse.
Déroutant et décevant.