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3,53

sur 70 notes
Mon avis : Voila une très jolie autobiographie de Vincent Cuvellier à la fois courte et sincère, on découvre les hauts et les bas de cet écrivain maintenant reconnu. Encore un superbe roman des éditions du Rouergue rempli d'authenticité

Du coté de l'histoire : c'est l'histoire d'un garçon un peu paumé, déscolarisé, qui se révèle à tous par un concours d'écriture.
Lui qui est toujours l'un des derniers de la classe, remporte un jour le premier prix littéraire .
Ce prix n'est que le début de son périple, en effet ce n'est pas un début où tout lui sourit, non il va devoir affronter beaucoup d'obstacles pour être l'écrivain reconnu de maintenant.
À chaque page l'auteur nous rappelle que pour se construire, il faut du temps. Rien n'est jamais gagné d'avance. Ce prix littéraire, c'est ce qu'il lui fallait pour prendre confiance en lui et c'est ce qui va permettre à Vincent de tenir et de réussir.

Du coté de l'écriture : Elle est fluide, les mots sont pesés, j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture avec ce jeune auteur, les pages défilent tantôt on y croit tantôt on y croit plus au rythme des aléas que rencontre Vincent Cuvellier, mais dans ce texte nous découvrons aussi un grand message d'espoir, pour tous les adolescents qui sont un peu perdus et qui ne savent pas comment aborder leur début de vie, ils vont découvrir qu'a force de ténacité et de confiance en soi et aux autres parfois et bien ils pourront réussir ce qu'ils entreprendront.

En conclusion : Un court roman rempli de sincérité, touchant et émouvant dans lequel on découvre un peu mieux cet auteur quarantenaire. Moi qui connais bien l'écriture de cet auteur à travers les livres plus jeunesse puisque j'ai lu la série: Émile à ma fille et que j'ai englouti le recueil d'histoires: Benjamin et ses copains, j'ai vraiment été ravie de découvrir cette autobiographie avec laquelle j'ai passé vraiment un excellent moment de lecture.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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« Un cri. Non. Deux cris. Même si j'ai tué ma mère, je sais que j'ai bien fait. C'était la loi du plus fort. J'ai gagné. Tiens, prends-toi ça dans la gueule. Ces lignes, tu vois, ce sont les premières que j'ai écrites et qui ont été publiées. J'avais 16 ans, et fallait pas m'emmerder. Aujourd'hui j'ai dépassé 40, et faut toujours pas m'emmerder. Mais aujourd'hui, je suis écrivain. Punaise, j'adore dire cette phrase. »

Avec La fois où je suis devenu écrivain, Vincent Cuvellier évoque l'époque où il a commencé à écrire. En échec scolaire, il est viré de son collège à seize ans. Commence alors une vie de petits boulots et l'envie d'écrire.

Passionné, passionnant, l'écrivain revient sur son adolescence, les filles, le chômage, et ce moment d'écriture qui, le temps d'un concours, lui ouvre les portes du monde littéraire et celui de l'édition.

Le livre est court et la lecture prenante. Peu conventionnel, le style est assez parlé, totalement assumé par l'auteur et raconte avec beaucoup de sensibilité et de passion combien l'écriture est essentielle dans sa vie. « Je ne comprenais pas où j'allais, mais j'y allais.
Je savais juste que je vivais un des moments les plus importants de ma vie. »
Au demeurant, il aura fallu du temps et de la persévérance à Vincent Curvellier pour tracer sa route et c'est très certainement son parcours atypique qui donne tout son poids au livre.
Ne me reste plus qu'à découvrir sa bibliographie.
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Bof ! Un récit autobiographique, un parcours original et intéressant. Un gamin de seize ans déscolarisé, en galère, alternant petits boulots et chômage rêve d'écrire. Il gagne un prix littéraire à seize ans et explique qu'il s'est senti décalé parmi les autres lauréats. Il lui faudra quinze pour "percer" dans ce domaine, en écrivant essentiellement des livres pour enfants ou ados.
Il explique sa conception de l'écriture, proche de l'oral, épurée, voire grammaticalement incorrecte. Une prose qui justement ne m'a guère convaincue.
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Récit autobiographique fort et touchant sur le chemin difficile d'un adolescent au parcours chaotique qui va devenir un écrivain pour la jeunesse reconnu. Une grande sincérité se dégage de ce petit ouvrage. Des passages forts nous amène à partager ses cris et ses doutes. Un très bon ouvrage avec des mots qui râpent comme la vie.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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La fois où Vincent Cuvellier est devenu écrivain ou comment le dernier de la classe, le trentième sur trente et un, s'est réalisé dans l'écriture.

Si vous cherchez une lecture qui recharge les batteries d'un ado mal dans sa peau ou en échec scolaire. Si vous aimez les livres qui vous font aimer lire davantage. Si vous appréciez l'auteur. Si vous n'avez jamais entendu parler de Vincent Cuvellier. Si votre ado d'appartement déteste lire.

80 pages pour réfléchir, remettre en question le système, s'apitoyer sur le moule scolaire, avoir envie de retrousser ses manches, ressentir le désir d'écrire, d'aller au bout de certains rêves, de décrocher la lune, d'être soi et tant pis si ça défrise. Vivre, aimer, tenter d'être heureux. Un peu. Savoir lâcher prise. Savoir s'accrocher. La vie qui va, la vie qui bat. Et tout le tralala.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Ce livre tout court, conte l'histoire de l'auteur, et surtout son chemin pour devenir écrivain. Son inspiration. Ses raisons. Au chômage dès ces seize ans, le jeune Vincent n'a plus qu'une seule solution : Ecrire, ou travailler dans des jobs un peu nuls pour gens sans études. Parce que maintenant il nous en faut des études pour parvenir à s'en sortir, alors il est devenu écrivain vu que les études, il ne pouvait pas se les permettre. On y découvre son premier livre, violent, et les réactions. J'ai adoré son style, et ça m'a presque donné envie de lire ce premier roman s'il n'avait pas été du genre très violent. Ca a vraiment l'air d'être le genre de style un peu distordu qui a tendance à souvent me plaire. Mais ce livre là, que je viens de finir, nous montre qu'il est parfois dur de trouver des idées, qu'entre temps on peut faire pleins de choses, que beaucoup de temps peut s'écouler avant d'écrire encore, mais que finalement on y échappe pas. Et j'ai trouvé que la couverture allait vraiment bien avec l'histoire. Ca m'a vraiment donné envie d'écrire, et je pense que je vais de ce pas continuer mon histoire.
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« Je ne comprenais pas où j'allais, mais j'y allais. Je savais juste que je vivais un des moments les plus importants de ma vie. Que ça y était, moi le nul, le redoublant, le presque dernier de la classe, le 30e sur 31, j'avais réussi quelque chose. » Echec scolaire, petits boulots... et puis la réussite : à 16 ans, Vincent publie son premier livre et remporte un prix littéraire ! Un récit autobiographique court, frais, authentique.
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Encore un livre pris au hasard sur les rayons. Une envie de découvrir la collection plus que l'auteur. Au départ.
Finalement je ne regrette pas cette lecture :
- c'est drôle
- c'est bien écrit
- le sujet me touche. Écrire, devenir écrivain.

J'ai même envie d'aller lire ce fameux 1er roman ainsi que le 2d (écrit bien plus tard).
Je connaissais l'auteur sans le savoir. Ma fille a déjà lu certains de ses albums.

Quoi qu'il en soit un petit moment de lecture très sympathique et utile pour se rebooster un peu. Merci Vincent.
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À tous ceux qui penseraient que la littérature dite de jeunesse est une daube démago et formatée, je propose de plonger dans ce texte de Vincent Cuvellier, écrit d'un souffle, lu d'une traite.
À tous ceux qui penseraient que les livres pour ados sont un ramassis de vampires asexués, je suggère d'accompagner le jeune Vincent sur le chemin chaotique de l'écriture, cette évidence qui veut que ce sera ça et rien d'autre.
À tous ceux qui penseraient que l'édification littéraire des jeunes cerveaux passe par une langue classique et châtiée, j'enverrais volontiers en rafales les phrases de ce récit qui ne se regarde pas écrire mais s'écoute.
À tous ceux qui penseraient que la vraie littérature, la seule, ne s'adresse qu'aux adultes, je demande poliment d'enlever leurs oeillères et de goûter ce style, accroché à l'oralité à s'en écorcher les doigts.
À tous ceux qui penseraient que les bons sentiments font oeuvre de pédagogie, ce texte enlevé et réjouissant devrait faire du bien.
Et à tous ceux qui, comme moi, passent leur chemin lorsqu'un livre est estampillé adolescence, je dirais qu'ils ont tort.
La fois où je suis devenu écrivain est un grand texte comme je n'en avais pas lu depuis longtemps.
Et je pratique l'anaphore si je veux.
Lien : http://le-cabas-de-za.over-b..
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Le langage est parfois un peu cru et révolté mais l'auteur garde un esprit critique sur lui-même : il ne se contente pas de critiquer son entourage. Il véhicule certaines idées très positives avec un certain goût pour le bon sens. A mettre sur les étagères du CDI !
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