Belle réflexion sur l'ambivalence humaine : on ne peut s'épanouir qu'en appartenant à un groupe qui nous propose des circuits de développement, mais en même temps si on appartient trop à ce groupe on ne pourra pas devenir soi-même, on deviendra ce que veut le groupe. Un milieu sécurisant favorise la bonne santé physique et mentale, mais il est aussi vrai qu'un excès de sécurité a un effet engourdissant sur l'esprit et provoque la dégénérescence : "Il n'y a pas de pire stress que l'absence de stress". Un essai plein de vie et d'espoir.
J'aime bien Cyrulnik pour son humour et le fait qu'il écrive dans un langage simple et clair, sans fioritures pédantes comme dans les ouvrages de certains "penseurs"...
Commenter  J’apprécie         111