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Citations sur Citoyens clandestins (19)

Arnaud, le prénom, probablement faux, de cet ami sans patronyme et dans âge lui non plus, qui exerçait le même métier pour le compte du ministère de la Défense. L'extérieur et l'intérieur ne travaillaient pas souvent ensemble. Leur coopération par la voie officielle était plus fantasmée que réelle et, lorsqu'ielle prenait corps, c'était le plus souvent dans des zones grises, informelles, lorsque les Arnaud appréciaient les Ponsot. Et vice versa.
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Il fut un temps où ce décalage avec la normalité l'amusait. Fendre des foules inconscientes, savoir ce que les autres ignorent, participer d'une réalité dissimulée à l'homme du commun, éternel dommage collatéral d'une guerre clandestine, permanente et violente. Tout cela paraissait très excitant. Il avait souscrit au mythe de la caste des seigneurs, une belle histoire. Une excuse pratique.
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".... Remarques, vous n'avez pas tout perdu, vous avez récupéré une assistante plutôt mignonne." Il s'était tourné vers Amel.
Celle-ci, blessée d'être réduite au rôle de Bimbo de service, allait l'envoyer faire foutre lorsqu'elle lut dans son regard qu'il n'attendait que ça. Il savait.
Rougeard avait compris lui aussi. ils étaient bel et bien sous surveillance. Restait à déterminer si Ponsot était de mèche avec Steiner et sa clique. On pouvait en douter, les cultures des deux maisons étaient différentes. Ce qui n'était pas une raison pour devenir imprudent.
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Au lieu d'appeler au courage et à la sérénité, en commençant par manifester son calme, la grande machine à fabriquer de la paranoïa se mettait en branle pour effrayer les masses. Ainsi, même s'ils n'étaient pas impliqués dans l'accident de la veille, les terroristes avaient atteint leur but, l'Occident des croisés tremblait de peur et se préparait à la guerre.
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Un temps on a fait confiance aux religieux sans faire attention à leurs discours et on s'est acheté la paix urbaine à vil prix, en les subventionnant. Pendant des années, ces gens ont propagé des messages haineux, antirépublicains. Les politiques se sont fait avoir et aujourd'hui ils ne savent plus comment faire.
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En douceur ils ont réussi à prendre le contrôle de la salle de prière, comme des serpents perfides. Quand les gens ont enfin réalisé ce qui se passait, il était trop tard...j’ai péché par’ naïveté.
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L’officier traitant secoua la tête, il n’aimait pas ça. « Combien de temps ce séjour ?
– Je ne sais pas.
– Où doit avoir lieu le rendez-vous avec cet Amine ? »
Karim haussa les épaules. « Ces informations ne m’ont pas encore été transmises. Je sais juste que je pars dans deux jours.
– Pour autant qu’on le sache, ils pourraient te refiler un engin explosif et le faire péter pendant ton voyage. »
Un silence plutôt inconfortable s’installa pendant de longues secondes.
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Le saut à venir promettait d’être mouvementé. Son équipe et lui, tous chuteurs du Groupe, allaient être largués en altitude au-dessus de la zone de contrôle italienne, à proximité d’un bled appelé Pec. De là, ils étaient censés effectuer une dérive sous voile après une ouverture à très grande hauteur, pour rejoindre les gorges de la rivière Decanka Bistrica, près de la frontière albanaise. Ces deux points étaient distants d’une quinzaine de kilomètres, c’est-à-dire pas grand-chose dans des conditions optimales.
Ce qui n’était pas le cas ce soir.
La météo était mauvaise. Les derniers bulletins faisaient état de vents tournants accompagnés d’une couverture nuageuse épaisse et basse. Et de flotte, beaucoup de flotte. L’idéal pour se foutre dedans lorsque l’on navigue à plusieurs, de nuit, au-dessus d’une région hostile, avec des ailes qui allaient se mettre à tourner comme des poids lourds à cause de l’humidité, pour essayer de se poser à flanc de montagne, dans une clairière moins grande que le jardin potager de son foutu pavillon de banlieue.
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Je suis très déçu, je pense que ce n'est pas le même écrivain que LA LIGNE DE SANG.
Une écriture lourde avec trop de clichés, d'invraisemblances, de lourdeur .
Ce roman est un sac fourre tout, trop plein et donc indigeste.
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