Vite déçu ! Ce sera mon dernier
Mélissa Da Costa. J'avais pourtant mis 5 étoiles à ses trois premiers romans, je partais en confiance, les yeux fermés, me régalant d'avance.
Dès les premières pages, il m'a semblé que cela manquait d'inspiration. L'intrigue me paraît bien faible et les dialogues artificiels, d'une banalité affligeante pour commenter la vie quotidienne. Les personnages qui étaient attachants dans “
Je revenais des autres” apparaissent cette fois détestables, s'envoyant des vacheries à chaque minute. de fragiles et sympathiques qu'ils étaient, malgré leurs défauts et leurs faiblesses, ils sont devenus complexés, aigris, desséchés, ennuyés dans une vie décevante et surtout ennuyeux.
S'ils ne supportent pas de se voir, pourquoi se réunir ainsi ? La seule raison que je vois, c'est que l'auteure tente ainsi de préparer un happy end “imprévisible” (selon elle) d'autant plus merveilleux que c'était mal parti. C'est outrancier et particulièrement raté à mon avis… Complètement tiré par les cheveux ! Nous prend-elle pour des imbéciles ?
Après une centaine de pages, j'ai commencé à faiblir sérieusement : j'ai sauté une dizaine de pages, puis repris ma lecture mais avec la même désolation. J'ai donc recommencé à sauter des passages, plusieurs fois même, c'était le seul côté addictif du roman et finalement, je me suis offert le luxe de sauter… 200 pages ! Waouh, quel plaisir !
Parcourant la fin, je me suis dit que je n'avais pas perdu grand chose mais plutôt gagné 4 heures qui pourront être accordées à d'autres lectures, car les bons livres et les idées en attente ne manquent pas (au passage, merci Babelio).