Comment remonter la pente quand on a tout perdu ? Alors que son chagrin lui semble insurmontable, Amande décide de tout plaquer pour s'installer dans une maison de campagne, en Auvergne. Au coeur de la nature, elle va peu à peu apprendre à se reconstruire, en suivant les traces de l'ancienne propriétaire de la maison, qui a laissé derrière elle un jardin en friches, des carnets et des calendriers agricoles annotés.
Mélissa Da Costa a encore une fois réussi à me toucher en plein coeur. J'ai adoré le personnage d'Amande et j'ai été extrêmement sensible à sa peine. Toutefois, malgré l'horreur vécue par cette femme, son besoin de s'isoler à la campagne, loin de toute vie et tout distraction, nous ne sommes pas dans un roman larmoyant où règne l'apitoiement, bien au contraire.
Les lendemains, c'est avant tout l'histoire d'une reconstruction, d'un regard résolument tourné vers l'avenir, d'une renaissance progressive.
Je suis admirative de la plume de l'autrice, que je trouve extrêmement poétique, douce, mais toujours très fluide. La quasi totalité de l'intrigue se déroule dans le huis-clos d'une vieille maison de campagne, et pour autant, on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Mélissa Da Costa alterne avec brio les événements présents, les souvenirs d'Amande, les descriptions de la nature auvergnate qui s'endort, puis s'éveille au fil des saisons …
Une merveilleuse ode à la vie, et à la nature qui nous entoure. Après
Tout le bleu du ciel, et
La faiseuse d'étoiles, c'est encore un énorme coup de coeur pour moi.
Mélissa Da Costa a réellement un don pour nous transmettre des histoires bouleversantes, des destins brisés mais où règnent toujours espoir et résilience.