Le deuil, cette épreuve indescriptible, insurmontable qui anéanti et annihile, l'univers vole en éclats, les nuits sans sommeil se succèdent. C'est une sorte de combat, tenter de survivre, de respirer sans suffoquer dans les derniers souvenirs. Surmonter sans couler dans les abymes de la douleur et de la tristesse.
Les premiers chapitres sont éprouvants et c'est peu de le dire. Les émotions ressenties sont bouleversantes, elles transpercent le coeur.
Puis la tendresse s'immisce à nouveau au gré d'une plume délicate, subtile et douce. Je suis l'évolution de cette femme qui petit à petit retrouve goût à la vie, aux petits plaisirs de regarder la lumière caresser sa peau.
Laisser le passé se mêler au présent permet aux souvenirs heureux de perdurer et se mélanger.
Quand on perd un être cher, il faut chérir les souvenirs heureux, notre amour pour eux et leur amour pour nous. Ne pas les oublier, les laisser faire partie de notre vie, aux bons souvenirs partagés, rendre hommage à leur mémoire en leur accordant la place qui leur revient.
Ce roman regorge de force, il montre que se reconstruire après un deuil et propre à chacun. Nos réactions, nos pleurs, nos combats et toutes les phases qui l'accompagne. Il faut renaître, se laisser du temps, accepter les changements irrémédiables que cela va engendrer.
Ce livre est tendre et violent, c'est long et dur, c'est paisible et vivant. Ce livre trouvera écho en chacun de nous,
Mélissa Da Costa a su doser les émotions se fait que son écriture nous enveloppe dans un cocon protecteur avec «
Les Lendemains ».
Vivre pour eux, vivre pour faire honneur à leur lumière.