La prophétie des Sept

La prophétie des sept de Christelle Da Cruz est publiée par Plume du web.

Cette Fantasy Urbaine est une déception, malgré un thème original.

Tout d'abord, la véritable identité de Hazel est prévisible. Il n'y a que l'apparition de ses pouvoirs, comment ils se sont réveillés, qui étaient intéressants et bien mis en scène. Elle est la fille de la prophétie, donc celle destinée à sauver le monde d'un chaos. Hazel porte le poids du monde sur ses épaules, mais le mystère, le danger et l'enjeu de cette prophétie n'a pas été assez mis en avant. On ressent une forme de distance, l'intrigue autour de cette prophétie est peu approfondie. On a l'impression d'à peine gratter la surface.

Hazel est un personnage, auquel je n'ai ressenti aucun attachement. Son évolution stagne. C'est l'héroïne, hélas elle est détrônée par les personnages secondaires. Je la trouve fade.

Mari, Stellan et Amélia forment un bon trio. Ils sont marquants. On ressent leurs émotions, leurs sentiments, leurs faiblesses. Ils dynamisent une intrigue qui peine à se démarquer.

Hazel et les autres personnages se battent face à l'obscurité et ses partisans. Normalement, cet ennemi invisible devrait donner lieu à une ambiance oppressante et menaçante, mais il n'y a rien de tel. le mystère, la malfaisance de cette obscurité, supposée être le coeur de l'intrigue, et la raison de cette prophétie rattachée à Hazel, sont traités secondairement. En plus, l'identité du véritable antagoniste derrière ce maléfice est très prévisible. Je n'ai ressenti aucun danger. La menace de l'obscurité a été mal développée.

L'histoire a du potentiel, cependant son intrigue a été bâclée. Les enchaînements entre les scènes sont trop rapides. Les événements marquants, notamment les scènes de révélations, ont été mal exécutés.

Il y a une romance entre Stellan et Hazel. Elle est prévisible et surtout il n'y a aucune alchimie entre eux. le thème de l'interdit et de la passion manque pour apprécier la romance. Elle est plate.

Le but de l'antagoniste et de ses alliés est flou. L'antagoniste n'a aucun charisme, en plus d'être cliché.

L'univers est supposé être sombre, seules les sorcières du cercle m'a provoqué un frisson d'épouvante. Elles illustrent la part sombre de cette histoire. Hélas, elles apparaissent peu de fois dans l'histoire. de plus, leurs scènes méritent un développement plus approfondi.

L'enquête autour du grand-père de Hazel est vite expédiée.

Le final est trop rapide et enfantin.