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En Andalousie, dans la province de Séville, Manuel, un Andalou exilé en France et revenu sur ses terres, et Benito, un gitan, sont des amis inséparables. Ce qui les unit par-dessus tout est l'amour qu'il porte au flamenco. Non pas le flamenco rock mais le vrai, le pur. Tandis que l'un danse, l'autre chante. Ils ne font pas grand-chose de leur journée, traînent dans la rue, s'installent en terrasse, inventent de nouvelles chansons et se soûlent le soir venu. de temps à autre, ils aident à la cueillette des olives afin de pouvoir vivre comme bon leur semble. Tandis que Benito est promis à la belle Rosita, Manuel, lui, tombe sous la charme de Katia...

Avec cet album, Christophe Dabitch nous offre un aller-retour dépaysant et original en Espagne. À travers ces mauvais garçons pourtant si attachants et émouvants dans leur façon d'être et de penser, l'auteur met avant tout au-devant de la scène le flamenco. Un art de vivre, un état d'esprit qu'assument pleinement Manuel et Benito. Dans ce petit village de la banlieue de Séville, l'on suit ces jeunes hommes dans leur quotidien, leurs querelles et leurs différences. Une amitié virile rythmée par le flamenco. Des portraits touchants sous le soleil andalou. Graphiquement, Benjamin Flao magnifie cet art de vivre. Un trait expressif, des gueules burinées, des regards pénétrants, des scènes de danse sensuelles et envoûtantes, une ambiance à la fois étouffante et chaleureuse. Des planches de toute beauté aux tons sépias particulièrement travaillés et élégants.
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Tiens, un récit sur le flamenco, pourquoi pas.
A part le volatile rose, je m'y connais peu ou prou.

Ah ben non tiens, il s'agirait d'une danse finalement.
Enfin une danse, un art de vivre oui.
Mais attention, pas question de le pervertir comme certains au profit d'une mode bâtarde, garant d'une gloire sans éclat.

Manuel et Bénito sont des puristes.
L'un danse, l'autre chante.
Ils vivent Flamenco, bouffent Flamenco, rêvent Flamenco.
Ils en sont l'incarnation vivante.
Fiers, ombrageux, à fleur de peau.
L'andalou et le gitan.

Tous deux passionnés, ils vivent comme ils pratiquent.
Tout y est intense, aussi bien les joies, rares, que les nombreuses peines.
Leur histoire est celle d'une amitié profonde et sincère qu'un petit grain de sable prénommé Katia pourrait bien faire voler en éclat.

Sublime, je vois pas d'autre qualificatif pour ce récit sortant vraiment des sentiers battus.
L'encrage ocre aux couleurs d'antan, le trait épuré mais incroyablement suggestif, l'écriture d'une justesse absolue, le déroulé de l'histoire calquant ses battements sur le coeur d'un flamenco âpre et sanguin.

Entrez dans la danse, plaisir garanti!
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Quand Benjamin Flao illustre le scénario de Dabitch, nous sommes projetés par les tons clairs sous le soleil brulant de Séville, divaguant dans les quartiers gitans au son des flamencos lancinants. Il sait retranscrire les moments forts et aussi les attentes désargentées, les plans foireux, les codes d'honneur gitans, le rapport omniprésent avec la mort. Et quand tout va mal, la voix du chant retentit plus forte, dramatique.
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Très beau dessins où l'on ressent bien les mouvements et les émotions des personnages. Par contre, je n'ai pas été si emballée que cela ar l'histoire.
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Sortir de sa zone de confort, bonne ou mauvaise idée ? Pour cette BD du mardi, l'idée n'a pas été brillante. En même temps, je n'avais déjà pas été emballée par L'âge d'eau, également de Benjamin Flao. Mais j'aime donner une deuxième chance, surtout qu'ici on part sur du contemporain. J'aime son dessin en dehors des visages, donc ça aurait pu ! Mais on retrouve la vulgarité des personnages, et le manque de fil rouge passionnant pour moi. Je ne pense tout simplement pas être le public cible, et c'est ok ! Pas de regret, j'ai tenté !
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...
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« En Andalousie, de nos jours. Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d'Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c'est l'amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces « mauvais garçons » vivent au jour le jour d'expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête. Mais quand Manuel tombe amoureux de la belle Katia, assistante sociale auprès de gitans, la rivalité s'installe… » (synopsis éditeur).

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Les bonnes critiques ont été nombreuses à fleurir sur la toile. Servant ce récit, les lecteurs avaient généreusement partagé leurs avis afin de transmettre le goût et l'envie de découvrir ce diptyque. J'ai eu maintes occasions de me le procurer ; à l'achat, à l'emprunt, au prêt… sans chercher à en comprendre la raison, j'ai passé ces dernières années à esquiver ces opportunités, constatant à chaque fois que l'ambiance graphique ne m'interpellait pas outre mesure. Pourtant, la dernière fois que j'ai pu tenir en main le premier tome des Mauvais garçons, la perception que j'en ai eu était différente. C'est la raison pour laquelle je suis ressortie de la Médiathèque avec cette courte série dans mon sac.

Des tons sépias travaillés tantôt à l'aquarelle, tantôt au crayon gras, tantôt… une richesse de composition à laquelle je ne suis pas restée insensible. Sur ces planches, le fait que deux hommes évoluent, se heurtent et se réconcilient donne un côté très brutal à l'univers. Une amitié sauvage entre un français et un gitan que tout opposent si ce n'est leur passion pour la musique flamenco. le flamenco est pour eu un art de vivre, une harmonie rare qu'ils parviennent à atteindre dans des moments privilégiés.

Mais en dehors de cet amour inconditionnel qu'ils vouent au flamenco, leur vie est en lambeaux. Une fuite en avant faite de mauvais choix, de sentiments mal exprimés, de déveine et d'alcool. Les moments de transe qu'ils vivent grâce au chant et à la danse pansent leurs plaies de manière éphémère.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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