La passe-miroir, tome 4 : La tempête des échos

Le final tant attendu de la Passe-Miroir.

A cette occasion, j'ai relu les 3 tomes précédents car je ne voulais pas survoler ma lecture. Je souhaitais avoir toutes les intrigues en tête et savourer cette lecture.

Quand j'ai refermé ce livre, je n'étais que tristesse. Triste car c'était la fin d'une de mes sagas littéraires préférées. Triste de devoir dire au revoir à un univers que j'adorais et des personnages que je vénérais. Triste d'avoir perdu des personnages aimés. Triste que ces personnages n'aient pas de fin heureuse.

J'ai été plus qu'heureuse de retrouver cet univers et de retrouver Ophélie et Thorn, plus proches que jamais. J'ai aimé leur complicité et le fait qu'ils soient désormais un "nous".

J'ai cependant trouvé qu'il y avait beaucoup trop de révélations et que le tout était assez compliqué à comprendre. J'aurais aimé voir un peu plus de personnages des précédents tomes. Même s'il y a eu quelques scènes, ils m'ont manqué dans ce volume.

En bref, même si ce tome n'est pas mon préféré de la série, la Passe-miroir restera l'une des meilleures saga littéraires du XXIe siècle.

PS: Une petite nouvelle pour mettre un point final et nous assurer qu'Ophélie a bien retrouvé Thorn, serait des plus appréciée ! Un peu plus que cela, même.

Le dernier tome de la Passe-miroir porte bien son titre, et avec cela, livre les secrets qu'il contient.

La première page du texte commence avec une conversation énigmatique, et même les titres de parties ou ceux des chapitres piquent en permanence l'intérêt car ce n'est pas anodin qu'ils se nomment, recto, verso, envers, endroit, en coulisses.

Ophélie continuera avec Thorn de mener l'enquête, chacun en respectant leur rôle sans être vu ensemble à Babel afin qu'on ne cerne pas leurs affinités. Chacun d'eux affrontera des dangers et des moments de tension pour faire éclater la vérité et savoir comment mettre en échec dieu et l'Autre.

Ce livre est donc un imbroglio comme je les aime de mystères qui s'épaississent, qui se complexifient, nous faisant nous interroger sans cesse sur le pourquoi, le comment, et l'identité de cet Autre, ses aspirations, la cause de la déstructuration des arches ainsi que les effondrements qui emportent avec eux des familles et des bâtiments entiers.

Même quand on pense approcher du but avec Ophélie, elle nous échappe. Il y a des indices, des paroles qui nous mènent à un bout de la vérité, mais souvent, ils sont incompris, le point de vue d'Ophélie nous laisse de force dans le noir. Et même quand on va du côté de Victoire qui se projette mentalement pour suivre Archibald, Gaëlle et le faux-monsieur-tout-roux, qui cherchent de leur côté Arc-en-Terre pour avoir l'aide de don Janus, cet esprit de famille mi-homme mi-femme, on n'est pas forcément plus avancé.

Je ne dirai que ceci : j'ai beaucoup apprécié cette maîtrise du suspense et du flou, le rapprochement d'Ophélie et de Thorn, la participation des autres personnages bien que moins mis en avant ici, Ophélie l'étant plus que jamais.

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Je suis un peu confuse quant à mon ressenti à la fin de ma lecture de ce dernier tome de la quadrilogie. J'ai adoré - et dévoré - la majeure partie du roman et j'ai trouvé que tous les ingrédients étaient encore là pour me faire vibrer: les révélations inattendues, les dangers menaçant Ophélie et dont on à peine à croire qu'elle va les surmonter, les alliés attachants, les personnages hors normes et bien sûr l'inimaginable et ineffable héroïne elle-même.

Par contre, je réalise que j'avais une attente très importante depuis le premier tome: celle d'enfin découvrir plus en profondeur le mystérieux, le ténébreux Thorn et, par la même occasion, le voir développer avec Ophélie certaines émotions plus nuancées et intimes (complicité/partage/amour/proximité). J'ai été profondément déçue par la fin ouverte où le bonheur n'est pas au rendez-vous pour Ophélie: quelle injustice après tout ce qu'elle a traversé et réussi! On se demande presque pourquoi toute cette souffrance, cette soif de vérité, cette quête indéfectible si à la fin il n'y a pas de satisfaction ni de "récompense" pour cette guerrière estropiée, meurtrie, dépouillée de ses pouvoirs et toujours aussi terriblement seule. Preuve qu'on ne peut que s'attacher aux personnages, je pleurais sur son sort à la fin du récit.

Même si la fin n'est complètement à mon goût (en grande partie, en fait), le voyage en valait la peine. Je n'avais pas lu autant de pages aussi vite ni ne m'étais plongée avec autant de bonheur dans un univers merveilleux depuis la saga Harry Potter...

Babel s'effondre… Et les autres arches avec elles… Pour éviter la disparition des mondes, Thorn et Ophélie doivent trouver l'Autre, responsable de ce désastre. La seule solution pour eux : suivre les échos qui se multiplient, reconstituer le passé, et tenter d'enrayer le cours des évènements… Et c'est en intégrant l'Observatoire, qu'Ophélie et Thorn pourront peut-être y parvenir…
Si j'attendais beaucoup de ce dernier tome de la Passe-miroir, j'ai été, je l'avoue, un peu déçue… Mais finalement, on ne peut être déçu que lorsqu'on apprécie vraiment quelque chose…
Ma déception ne tient pas tant au contenu global de l'intrigue, mais à la complexité qui se développe dans ce dernier tome, et qui, à mon sens, n'était pas vraiment utile. Un récit trop compliqué, souvent décousu, donc difficile à suivre, et qui dessert l'ensemble de l'histoire, puisque de nombreux éléments sont ajoutés, qui ne semblent pas vraiment avoir de rapport avec le reste de la trilogie…
En bref, je suis donc dubitative face à cette conclusion, même si je reste émerveillée par la force des personnages, qui ne se dément pas ici, par l'atmosphère merveilleuse, et l'univers génial créés par l'auteure.

C'est la fin d'une époque... ! La fin d'une saga est toujours difficile à vivre, quitter ces personnages tant aimés (ou détestés) est une chose redoutable.
Si ce n'est effectivement pas mon préféré, j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos jeunes mariés, mais les retournements de situations, les différents mondes et la multiplication des Echos ont eu raison de moi... La pauvre Ophélie a le poids de tout un monde sur ses épaules, et ce superbe Thorn n'y peut presque rien. Ophélie se fait passer pour une avant-coureuse pour finalement se retrouver au laboratoire des déviations, au milieu de personnes inversées. Comment s'en sortir? Qui sont les esprits de famille? Aura-t-elle droit au bonheur promis par le mariage ?

Ophélie et Thorn sont enfin réunis pour tenter de lutter contre l'écroulement progressif des arches et retrouver Dieu et l'Autre qui semblent être à l'origine de tous ces maux...

Je reste assez perplexe avec ce dernier tome que j'ai eu beaucoup moins de plaisir à lire que les précédents. J'avais l'impression de tourner un peu en rond, que l'histoire suivait des chemins si sinueux qu'ils étaient parfois difficiles à suivre, pour rester au final un peu sur ma faim.

Je me suis cependant jusqu'au bout attachée aux personnages et au monde créé par Christelle Dabos et suis convaincue que cela reste une très bonne série à proposer, notamment, aux adolescents amateurs de récits de l'imaginaire.
J'attends d'ailleurs avec curiosité les retours de mes élèves lecteurs de cette série sur ce dernier opus...

La saga se termine enfin avec un dernier tome que j'ai trouvé quelque peu décevant. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la première partie de l'histoire. Tout se passe à l'Observatoire des Déviations dans lequel Ophélie s'est portée volontaire pour échapper à une expulsion forcée de l'arche de Babel et pour aider Thorn dans sa nouvelle mission confiée par les Généalogistes.

Le couple Ophélie - Thorn fonctionne toujours aussi bien. Il apparaît plus soudé que jamais et très convaincant dans leur relation et leur union si forte malgré tout ce qui les oppose et les difficultés qu'ils rencontrent. Malheureusement le monde autour d'eux continue de se détériorer et c'est à une véritable course contre la montre qu'ils doivent faire face pour tenter de contrer Dieu et l'Autre.

Les révélations sont nombreuses tout au long du roman. Mais dans la première moitié je me suis demandée où Christelle Dabos allait en venir avec ses histoires d'échos et d'ombre. Cela me paraissait très complexe et peu vraisemblable. Heureusement les explications de la deuxième partie permettent de comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai éprouvé également quelques déceptions quant au rôle de certains personnages secondaires. C'est le cas notamment de Victoire de qui j'attendais beaucoup plus. On peut même se demander à quoi sert son pouvoir si particulier. Bérenild est quasiment inexistante dans ce dernier tome. Ce sont finalement les personnages du troisième opus, présent sur l'arche de Babel qui ont un rôle dans le dénouement de l'histoire. La synthèse des trois tomes que j'attendais n'a donc pas eu lieu.
Je comprends que le final puisse décevoir certains lecteurs. Pour ma part, je ne m'attendais pas à une fin heureuse et je n'ai donc pas été particulièrement déçue même si j'aurai préféré un avenir un peu moins sombre pour les personnages auxquels je m'étais tant attachée.

Je salue l'imagination de Christelle Dabos et l'univers qu'elle a su créer. Au-delà des surprises causées par les révélations de ce dernier roman, j'ai trouvé que les explications étaient originales et allaient à l'encontre de ce que l'on a l'habitude de trouver dans les sagas de fantasy. Elle a su créer un univers riche, séduisant et différent.

Je garde donc un sentiment positif de la lecture de cette saga que je recommande vivement car elle est d'une bonne qualité d'écriture et offre un moment de lecture très agréable et intense.

Je viens de relire l'intégralité de la saga La Passe-miroir pour enfin découvrir le grand final du tome 4.
J'avais littéralement dévoré les 3 premiers tomes, ce livre de clôture a-t-il été à la hauteur de mes espérances ? La barre était haute ! J'imagine la pression de l'auteur qui termine son manuscrit…
J'ai essayé de rester hermétique aux critiques sorties ici ou là (je ne les ai pas lues tout simplement). Alors verdict…
J'ai mis un peu plus de temps à me plonger dans le texte (je venais de lire les 3 autres à la suite sans problème), je l'ai trouvé plus "abrupte" peut-être, je ne suis pas certaine d'avoir tout "pigé" (ça sera l'occasion de le relire 😁), la relation "amoureuse" de Thorn et Ophélie étant déjà "ficelée", il y avait moins également ce côté affectif…
Il y avait tellement de pistes possibles, que clore l'intrigue n'a pas dû être évident (le faire en un seul tome est une véritable prouesse pour le coup !), de là résident peut-être les incompréhensions que j'ai pu ressentir.
Je sais que cette fin ne peut pas coller exactement à ce que j'espérais (on peut tous s'imaginer des scenarii différents mais n'est pas Christelle Dabos qui veut !). Et puis, j'ai mis du temps à le lire certes, mais avais-je vraiment envie de quitter Ophélie, Thorn et les autres ?
Je les laisse, à regret, de l'autre côté du miroir. Ce monde si merveilleusement décrit par Christelle Dabos restera un beau moment de lecture.
Ce qu'il y a de génial c'est que je partage cet univers avec ma fille qui va bientôt terminer le tome 3
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Bon, le dernier tome de la Passe-Miroir... Va falloir que je me décide à vous dire ce que j'en pense !

Je suis comme beaucoup très très mitigée sur ce tome mais c'est sûre je m'en doutais un peu.

L'histoire est toujours tout aussi bien construite, Christelle Dabos m'a encore une fois emporté avec elle dans la fluidité de son écriture et j'ai beaucoup apprécié de retrouver l'univers après ces mois/années d'attente !

Deux choses ne me plaisent ABSOLUMENT pas :
- Ophélie, l'héroïne principale, est dans ce tome, l'unique personne que l'on suit alors qu'il y a tellement de personnages qui nous ont été présenté jusque là et je trouve cela vraiment dommage d'en avoir oublié beaucoup pour cette finale...
- La fin !! Je n'ai pas du tout aimé à partir de la page 437. Sur un total de 565 pages... c'est quand même dommage ! Pour moi, avoir une fin à la page 436 aurait été parfait niveau fin plus ou moins ouverte car les révélations données à ce moment là m'ont beaucoup plus. En revanche je n'ai pas du tout adhéré à tout ce qui se passe après, ni l'action, ni le manque de réponse.

Je suis un peu radicale en disant que sans toutes ces pages j'aurais préférée... mais ce n'est que mon avis.

Je vous conseil tout de même de lire cette saga qui est quand même constitué de 4 pavés! Donc, malgré les 100 dernières pages, il en reste que : j'ai adoré LA PASSE-MIROIR.

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Je dois bien avouer que quelques chapitres ont été nécessaires avant que je puisse retrouver les sensations qui m'avaient habitées lors de la lecture des précédents ouvrages. Il faut dire que l'intrigue est loin d'être simple et l'attente entre la parution du 3ème livre et la sortie de « La tempête des échos » a été bien longue. Difficile dès lors de se souvenir de toutes les pérégrinations des personnages. Cependant après un petit résumé trouvé sur internet, je me suis vite laissée emportée avec Ophélie et Thorn.

J'ai été un peu déçue de rester sur l'arche de Babel et de ne pas découvrir une nouvelle atmosphère. Toutefois, on sent bien que cette arche se trouve au centre de l'intrigue finale. de plus, on quitte l'Institution de la Bonne famille pour une autre, bien plus étrange : l'Observatoire des déviations : une administration des plus opaques qui étudie (grâce à des méthodes à la limite du barbare) les cas sévères d'inversion – comme celui de notre passe-miroir Ophélie – afin de résoudre les mystères des échos et de l'existence de Dieu et de l'Autre.

J'ai beaucoup aimé retrouver Ophélie, la maladroite intrépide. Cette dernière a pris énormément confiance en elle au fur et à mesure de l'histoire et ça fait du bien. Elle ose, ne doute plus de ses capacités à trouver la vérité et, surtout, s'est donnée une nouvelle mission : révéler à Thorn sa bonté d'âme, ce qui va s'avérer bien plus complexe que prévu.

Thorn est incontestablement un de mes personnages préférés : sous sa carapace d'homme froid, implacable, habité par l'ordre et la discipline, se cache un enfant meurtri et traumatisé par l'abandon des siens. Il souffre d'un mal si profondément ancré qu'il est convaincu de n'avoir sa place nulle part. J'ai été très touchée par ce personnage et j'aurais aimé qu'il se dévoile encore davantage dans ce dernier volume.

Ensemble, ils forment un couple dépareillé mais assorti, plein de tendresse et de respect l'un envers l'autre. C'est agréable de les voir évoluer en harmonie et mon côté fleur bleue en a redemandé.

Ce quatrième tome est riche en rebondissements et en révélations. le rythme reste toujours soutenu, si bien qu'on ne s'ennuie vraiment pas en le lisant et pendant une grande partie de celui ci on se demande bien comment nos deux protagonistes vont pouvoir percer les secrets de ce monde rafistolé au bord de l'effondrement final. Finalement, tout se met en place au fur et à mesure à la manière d'un puzzle.

Je déplore tout de même deux choses dans ce dernier tome :

- Tout d'abord les personnages secondaires qu'on a pris plaisir à découvrir au long des trois premiers volumes passent vraiment à la trappe. Leur rôle est certes moins intéressant, mais je pense que quelques chapitres auraient tout de même pu leur être dédiés notamment à la fin de l'histoire ;
- J'ai trouvé certains passages à la fin du livre inutilement alambiqués. C'est dommage car je me suis, par conséquent, un peu distanciée de l'histoire.

Ce volet se ferme avec maturité et sur un sentiment doux-amer comme je les apprécie (même si j'aurais aimé quelques lignes supplémentaires pour mes nerfs).

Cette série de romans invite à se méfier du manichéisme, de l'eugénisme et de la quête du soi-disant progrès à tout prix quitte à se prendre pour Dieu. Elle rappelle également l'importance de la mémoire, celle-là même que les esprits de famille ont perdu. le passé est pourtant trop important pour être oublié. Il est le témoin des erreurs de l'Humanité et une source d'apprentissage (malheureusement trop peu souvent exploitée). Selon moi, se cache également dans cette saga une quête quasi métaphysique : « Qui est je ? » « Qui est Dieu ? » « L'Autre est-il moi ? ».

En bref : « La tempête des échos » est une très belle lecture et je suis ravie d'avoir pu commencer l'année 2020 avec ce roman après une panne lecture l'année passée, même si je ne peux pas tout à fait parler du même coup de coeur que celui éprouvé pour « Les fiancés de l'hiver », « Les disparus du Clairdelune » et « La mémoire de Babel ».

Cette saga a, en tout cas, permis de révéler une incroyable autrice et je suis pressée de voir ce que l'avenir lui réserve !
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