AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 245 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
André Sloga, écrivain de 78 ans est tabassé et laissé pour mort pas son ou ces agresseurs. Mais, les malfaisants ont commis une boulette qui va s'avérer colossale, car Sloga est un des auteurs préférés de notre ami Gabriel Lecouvreur. le poulpe est bien décider à mettre la main sur les coupables. Même si pour celà, il doit se salir les mains avec des têtes rasées adeptes d'idées nauséabondes. Et comme Gabriel n'est jamais aussi bon que face à la bétise, il va s'en donner à coeur joie.
"Nazis dans le métro" est indiscutablement l'un des meilleurs épisodes du poulpe cher à Jean-Bernard Pouy. Dialogues ficelés, personnages bêtes et méchants que l'ami Gabriel s'amuse à bastonner pour notre plus grand plaisir (je sais, c'est pas bien, mais en même temps ce sont des nostalgiques du IIIème Reich, faut pas déconner !!!). Comme disait une ancienne pub "une petite claque aux vilaines odeurs".
Le tout est rythmé très bien documenté, l' enquête est vraiment passionnante et les moments de repit de notre héros avec sa petite Cheryl sont savoureux. Merci monsieur Daeninckx de nous rappeler que la bétise et le racisme doivent se combattre au quotidien.
Commenter  J’apprécie          270
Gabriel s'attable au «Pied de porc à la Sainte-Scolasse», le bistro de son ami Gérard, situé avenue Ledru-Rollin. Au menu, comme chaque matin : bol de café et lecture du Parisien. Un fait divers du canard retient l'attention du Poulpe. Un homme de soixante-dix-huit ans a été passé à tabac dans le parking souterrain de son immeuble, dans le XIIIème arrondissement. André Sloga, la victime, s'il est un peu tombé dans l'anonymat ces dernières années, est un romancier qui s'est distingué en publiant des romans engagés. Intrigué par cette agression, le Poulpe se rend au chevet de l'écrivain qui, fortement commotionné, n'est plus capable que de répéter une suite de mots incongrus. En grattant, Gabriel découvre que Sloga s'apprêtait à publier une enquête sur le meurtre d'une infirmière que la rumeur désignait comme responsable d'une série d'empoisonnement de notables dans un village du Poitou. De plus, Sloga compulsait des publications d'extrême-droite. Voilà donc Gabriel écartelé : un pied dans le marais poitevin, l'autre dans le bourbier réac.
Dans « Nazis dans le métro », publié en 1996, Didier Daeninckx s'attaque à la mouvance « rouge brun » qui est dans son viseur depuis plusieurs années. Elle se compose d'intellectuels et de responsables politiques et syndicaux d'obédience communiste qui ont décidé de rejoindre le bord opposé. Dans les années 90, cette jonction des extrêmes s'exprimait dans l'Idiot international d'un certain Jean-Edern Hallier. Et le lecteur reconnaîtra sous les traits d'un artiste russe Edouard Limonov. Si je me suis un peu perdu dans l'escapade poitevine de cette double intrigue, j'ai apprécié le style de Daeninckx, ses clins d'oeil et ses traits d'humour. J'apprécie d'autant plus le Poulpe quand il est servi par une plume de qualité.
Commenter  J’apprécie          260
La série du Poulpe est née de la passion d'auteurs amateur de roman de gare, rapide à lire, qui ne laisse ni le temps au lecteur ni ce dernier sur sa fin. Nazis dans le métro, 8ème Poulpe du nom, fait donc partie de la première salve de ces auteurs passionnés. Ces premiers numéros sont statistiquement meilleurs, et Nazis dans le métro contribue à élever la moyenne.

Daeninck nous propose une histoire structurée, rondement menée sans trop de violence et qui met en scène le Poulpe dans son combat favori : la guère contre l'extrémisme. L'auteur nous fait un condensé de l'histoire du nazisme et du rapprochement des partis politiques sous cet égide, et je pense que la plupart des informations sont véridiques.

Pour alléger le tout, l'auteur sème de ci de-là quelques morceaux d'humour dans les paroles.

Mais, ce Poulpe a les défauts de sa jeunesse : pas de récupération de magot pour financer l'avion, une fin en légère queue de poisson, le méchant qui s'en sort plutôt bien; l'aficionado du Poulpe trouvera quelques manquements.
Lien : http://quoilire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30
Pour découvrir la plume de Daeninckx que ma libraire m'a dit parfois difficile d'abord, Nazis dans le métro me parait un roman tout à fait conseillé. Court, il entraîne son lecteur dans une enquête qui apparaît comme simple, mais qui explorera deux pistes fort différentes tout en proposant de multiples références culturelles qui, pour le coup, ne seront peut-être pas compréhensibles de tous (j'ai moi même parfois zappé certains auteurs cités, je le reconnais, mais que voulez-vous, je ne peux point tout savoir, ma bonne dame).

Avec une écriture fluide et juste ce qu'il faut de descriptions, un peu d'action et une once de réflexion, Didier Daeninckx propose un roman noir qui s'avère finalement une réflexion intéressante sur la montée du néo-nazisme et plus généralement sur le retour en force des idées extrêmes, qu'elles soient de droite ou de gauche, qui prend d'autant plus de sens quand on se souvient que ce livre fut publié pour la première fois en 1996...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (754) Voir plus



Quiz Voir plus

La mort n'oublie personne

En quelle année se passe l’histoire ?

1963
1953
1958

9 questions
118 lecteurs ont répondu
Thème : La mort n'oublie personne de Didier DaeninckxCréer un quiz sur ce livre

{* *}