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Citations sur Charlie et la chocolaterie (124)

Le premier des commandements,
En ce qui concerne les enfants,
Est celui-ci : éloignez-les
De votre poste de télé.
Ou mieux — n'installez pas du tout
Ce machin idiot chez vous.
Dans presque toutes les maisons
On les a vus en pâmoison,
Vautrés devant leur appareil,
On n'a jamais rien vu de pareil.
Les yeux leur sortaient de la tête
(Y en avait plein sur la carpette)
Transis, absents, les yeux en boules,
Devant ce poste qui les saoule,
Les bourre à longueur de journée
De nourriture insensées.
Vrai, ils se tiennent bien tranquilles,
Ils ne font pas les imbéciles,
Ne touchant rien, ne cassant rien,
Ne poussant pas de cris d'Indiens,
En un mot, ils vous fichent la paix,
Étant bien sages, cela est vrai.
Mais savez-vous, mes chers adultes
Ce qu'il a de ravageant, ce culte ?
Utile ? Louable ? Pas question !
Ça vous tue l'imagination !
Ça vous colmate les méninges
Ça vous transforme en petits singes,
En pantins et en abrutis
Sans fantaisie et sans esprit,
En ramollis, en automates
Avec des têtes comme des patates !
" D'accord ! nous direz-vous, d'accord,
Mais quel sera alors le sort
De nos petits ainsi frustrés ?
Que trouver pour les amuser ? "
Justement, là est la question.
Le monstre appelé télévision,
Si on a bonne mémoire
N'a pas toujours été notoire !
Que faisiez-vous, étant petits
Pour vitaminer l'esprit ?
C'est oublié ? Faut-il le dire
Tout haut ? LES... ENFANTS... SAVAIENT... LIRE !
Oui, ils lisaient, ces chers enfants,
Des contes, des vers et des romans,
Oui, ils dévoraient par milliers
Les gros volumes familiers !
Des fées, des rois et des reines
Faisant la chasse à la baleine
Des sorcières et des dragons,
Des vaisseaux explorant les fonds
Des mers du Sud. Pirates, sauvages
Défilaient sur les rayonnages,
Des cannibales en délire
Dansant autour d'une poêle à frire...
Oh ! Dieu ! Qu'il était beau le temps,
Le temps des livres passionnants !
Et c'est pourquoi nous vous prions
D'extirper vos télévisions
Pour les remplacer par des livres
Pleins de merveilles, de joie de vivre !
Ils oublieront, en s'y plongeant
Les insanités de l'écran !

Chapitre 27.
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BOISSONS GAZEUSES AÉRODYNAMIQUES, disait l'écriteau suivant.
" Oh ! celles-là sont fabuleuses ! cria Mr. Wonka. Elles vous remplissent de bulles, de bulles pleines d'un gaz spécial, et ce gaz est si incroyablement léger qu'il vous décolle du sol comme un ballon, et vous vous envolez au plafond — pour y rester.
- Mais qu'est-ce qu'on fait pour redescendre ? demanda le petit Charlie.
- Il faut roter, naturellement, dit Mr. Wonka. Vous rotez de toutes vos forces, et alors, le gaz remonte et vous redescendez ! Mais n'en buvez pas en plein air ! On ne sait jamais jusqu'où ça peut monter ! J'en ai fait boire une fois à un vieil Oompa-Loompa, dehors, dans la cour, et il est monté, monté, monté ! À la fin, il a disparu dans le ciel ! C'était très triste. Je ne l'ai plus jamais revu.
- Il aurait dû roter, dit Charlie.
- Bien sûr qu'il aurait dû roter, dit Mr. Wonka. J'étais là, en train de lui crier : " Rote, espèce d'âne, rote, sans cela, tu ne redescendras plus ! " Mais il n'a pas roté, il n'a pas pu, ou il n'a pas voulu, je ne sais trop. Il était peut-être trop poli. "

Chapitre 22.
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Bien qu'elle soit insupportable,
Elle n'est qu'à moitié coupable.
Et c'est pourquoi, à voix haute,
On vous demande : À qui la faute ?
Car — et c'est loin d'être un problème,
On ne se gâte pas soi-même.
Qui donc a fait de Veruca
Le petit monstre que voilà ?
Hélas, hélas ! Ne cherchez pas !
Ils sont tout près, les scélérats !
Ah ! C'est bien triste à dire, vraiment.
Ils ont nom PAPA et MAMAN.

Chapitre 24.
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Crois-moi, Charlie, c'est toujours dangereux de trop gâter les enfants.

Chapitre 6.
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À présent, dans tout le pays, que dis-je, dans le monde entier, c'était la ruée vers les bâtons de chocolat. Tout le monde cherchait avec frénésie les précieux tickets qui restaient à trouver. [...] En Angleterre, un illustre savant, le professeur Foulbody, inventa une machine capable de dire, sans déchirer le papier, s'il y avait, oui ou non, un ticket d'or dans un bâton de chocolat. Cette machine avait un bras mécanique qui sortait avec une force infernale pour saisir sur-le-champ tout ce qui contenait le moindre gramme d'or. Pendant un moment, on crut y voir une solution. Mais, par malheur, alors que le professeur présentait sa machine au public, au rayon chocolat d'un grand magasin, le bras mécanique sortit et arracha le plombage d'or de la molaire d'une duchesse qui se trouvait là par hasard. Il y eut une très vilaine scène, et la machine fut mise en pièce par la foule.
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Je ne tolère pas la laideur dans une usine !

Chapitre 15.
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Les doigts du vieil homme tremblaient épouvantablement lorsqu'il maniait avec maladresse le bâton de chocolat. " C'est sans espoir, vraiment, chuchota-t-il avec un petit rire nerveux. Tu sais que c'est sans espoir, n'est-ce pas ?
- Oui, dit Charlie. Je le sais. "
Ils échangèrent un regard. Puis tous deux se mirent à rire nerveusement.
" Remarque, dit grand-papa Joe, il y a quand même une toute petite chance que ce soit le bon, tu es bien d'accord ?
- Oui, dit Charlie. Bien sûr. Pourquoi ne l'ouvres-tu pas, grand-papa ?
- Chaque chose en son temps, mon garçon, chaque chose en son temps. Par quel bout dois-je commencer ? Qu'en penses-tu ?
- Celui-là. Celui qui est plus près de toi. Ne déchire qu'un tout petit bout. Comme ça on ne verra encore rien.
- Comme ça ? dit le vieillard.
- Oui. Maintenant, un tout petit peu plus.
- Finis-le, dit grand-papa Joe. Je suis trop énervé.
- Non, grand-papa. C'est à toi de le finir.
- Très bien. J'y vais. " Il arracha l'enveloppe. Tous deux ouvrirent de grands yeux. Ce qu'ils virent était un bâton de chocolat. Rien de plus.

Chapitre 9.
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- Et ce n'est pas tout, dit grand-papa Joe. Il se pencha plus près de Charlie et baissa la voix pour chuchoter confidentiellement : Personne... n'en... sort... jamais !
- Mais d'où ? demanda Charlie.
- Et... personne... n'y... entre... jamais !
- Où ça ? cria Charlie.
- Je parle de la chocolaterie Wonka, voyons !
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Une fois par an seulement, le jour de son anniversaire, Charlie Buck avait droit à un peu de chocolat. Toute la famille faisait des économies en prévision de cette fête exceptionnelle et, le grand jour arrivé, Charlie se voyait offrir une petite tablette de chocolat, pour lui tout seul. Et chaque fois, en ce merveilleux matin d'anniversaire, il plaçait la tablette avec soin dans une petite caisse de bois pour la conserver précieusement comme un lingot d'or massif : puis, pendant quelques jours,  il se contentait de la regarder sans même oser y toucher. Enfin, quand il n'en pouvait plus, il retirait un tout petit bout de papier, dans le coin, découvrant un tout petit bout de chocolat, et puis il prenait ce petit bout, juste de quoi grignoter, pour le laisser fondre doucement sur sa langue. Le lendemain, il croquait un autre bout, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est comme ça que Charlie faisait durer plus d'un mois le précieux cadeau d'anniversaire qu'était cette tablette de chocolat à deux sous.
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[i]Veruca Salt ![/i] chantaient les Oompa-Loompas,
[i]Veruca Salt, l'horrible enfant,
V'là qu'elle descend le teoboggan.
(Aussi avons-nous cru bien faire,
Afin de régler cette affaire
Qui nous causait tant de tourments,
D'expédier aussi ses parents.)
Veruca se volatilise
Et il faut bien qu'on vous dise :
Il se peut qu'elle connaisse
Des amis d'une autre espèce
Des amis bien moins raffinés
Que ceux qu'elle vient de quitter.
Voyez la tête de morue
Qui au passage la salue.
En descendant ce tuyau sombre
Elle fera bien d'autres rencontres,
Des os rognés, du lard moisi,
De vieux croûtons de pain rassis,
Un steak dont on n'a pas voulu,
Un camembert tout vermoulu,
Une coquille d'huître triste à voir,
Un bout de saucisson tout noir,
Des noix pourries à chaque pas,
De la sciure au pipi de chat,
Tout ça galope et s'enchevêtre,
Empestant à trois kilomètres.
Tels sont les amis délicats
qu'aura rencontré Veruca,
En descendant, à son passage !
Vrai, pour une enfant de son âge,
Direz-vous, c'est un bien triste sort.
C'est juste, vous n'avez pas tort.
Car, bien qu'elle soit insupportable,
Elle n'est qu'à moitié coupable.
Et c'est pourquoi, à voix haute,
On vous demande : À qui la faute ?
Car - et c'est loin d'être un problème,
On ne se gâte pas soi-même.
Qui donc a fait de Veruca
Le petit monstre que voilà ?
Hélas, hélas ! Ne cherchez pas !
Ils sont tout près, les scélérats !
Ah ! C'est bien triste à dire, vraiment,
Ils ont pour nom PAPA et MAMAN.
Les v'là en route pour la fournaise,
La solution n'est pas mauvaise ![/i]
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