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3,3

sur 510 notes
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale rentrée littéraire, merci à Babelio et à l'éditeur.
Ce livre, je ne l'aurai pas ouvert ni même regardé en librairie. Le titre m'aurait fait passer mon chemin. Je ne fais clairement pas partie de la cible. De quoi s'agit-il ? C'est une histoire d'amour qui se déroule en 2003-2004, très cliché parisien : restos branchés, chambre au Lutetia, Chez Castel et loft bien décoré, séjour dans un palace à Deauville… je suppose qu'il y en a que ça fait rêver…
Personnellement j'ai été heurtée par le manque de vraisemblance… la journaliste en CDD et l'avocat qui n'ont aucun problème pour prendre tous leurs après-midis pour s'envoyer en l'air, qui n'ont aucun problème d'argent (il faut voir le train de vie) et trouvent un travail (ou un logement) dès qu'ils le décident…

Seule la fin (sans surprise, je la voyais arriver à des kilomètres) est assez glauque et pathétique pour être réaliste. Les cent premières pages sont consacrées à l'idylle, je n'ai pas aimé, trop mièvre et sirupeux. Les moments de crises sont plus intéressants mais à la fois trop rares et traités de manière trop répétitive.
Je n'ai pas accroché au style. L'écriture est factuelle. Phrases courtes, basiques, assez pauvre et sans charme, cela manque de subtilité et de rondeurs.
Contrairement à ce que le titre laisse penser, je n'ai pas vu d'amour. J'ai vu du désir et de l'obsession. Il manque du sentiment, de la profondeur, de la psychologie. Cela ne parle pas à ma sensibilité, pour moi le propos et les personnages sonnent très creux, malgré la profusion de "je t'embrasse à en mourir", "je suis folle de toi", "c'est interminable la vie sans toi"... Les personnages sont avocat et journaliste, je trouve le vocabulaire trop pauvre pour leur niveau intellectuel.

Ce livra plaira à certain·e·s, j'en suis convaincue. Cela se lit vite, très facilement, après tout l'histoire peut être plaisante pour qui ces sujets sont la prédilection… Les autres feront comme moi et ne s'arrêteront pas, se fiant au titre, qui ne trompe pas sur le contenu.
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Quel étrange roman ! Voilà, la dernière page est tournée, je viens de reposer le livre sur ma table de chevet. J'aime beaucoup partager mes découvertes, mes coups de coeur littéraires… mais pour une fois, les mots me manquent.

Une femme et un homme se rencontrent. La femme vit en couple et va se marier, l'homme est marié et a une petite fille.
Des protagonistes de l'histoire, on ne connaîtra jamais le prénom, ils sont «elle », « il /lui », «sa femme » « son homme» « sa fille ». On apprend qu'ils sont voisins, qu'ils habitent le quartier des Batignolles à Paris.
Lorsqu'ils se rencontrent en novembre, ils pressentent que leur monde va changer. Et puis, au fil de leur rencontres, des pendaisons de crémaillères aux soirées crêpes, toujours au mois de novembre, ils découvrent la passion, la violence d'un amour absolu, leurs repères et leur monde volent en éclat.
Comment peut-on vivre un tel amour, quel est le sens de cette passion clandestine, quel est son avenir ?

Le roman de Géraldine Dalban-Moreynas, On ne meurt pas d'amour, nous dépeint très précisément, la naissance fulgurante puis la lente dégradation d'une passion. La fin de cette histoire d'amour – on pourrait presque dire, la mort lente de "leur" histoire - puisqu'on ne sait pas vraiment de qui on parle– m'a laissée un peu perplexe mais pas vraiment étonnée. J'ai toujours pris beaucoup de distance avec les principaux personnages, je n'ai pas pu (ou su) m'identifier à eux, ils ont été pour moi un très gros sujet d'étonnement.

J'ai été enchantée par certains passages - par quelques pointes d'humour bien trouvées… mais en revanche, pourquoi faire la part si belle aux SMS ?
Je n'ai pas compris.

De manière générale, le thème de l'amour, de la passion m'a toujours fascinée : il me semble que la palette des sentiments humains est immense, que la passion peut illuminer, donner du sens, ou détruire, littéralement foudroyer une vie. C'est pourquoi je ne suis pas d'accord : je pense que l'on peut mourir d'amour.

Je remercie les éditions Plon, et Masse Critique de Babelio, de m'avoir adressé On ne meurt pas d'amour, de Géraldine Dalban-Moreynas.
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C'est le roman de nos éternités….Roman d'amour, de folie, de passion, d'ardeur. Course poursuite vers un bonheur. le désir, le déraisonnable, là où tout part en vrille...La morale, les alliances. Tout est soudainement vrai. Chacun semble trouver sa place. Et puis le doute, la jalousie, l'emprise, la trahison...On le sait bien,...on le savait, on le sentait… ça fait bon au corps et de jolis bleus à l'âme. On se se perd on se retrouve, on se détache, on s'arrache, on se raccroche. C'est une valse folle, inévitable, incomparable. Je retiens la vitesse des émotions, la fulgurance. Je retiens surtout la fin. L'auteure va jusqu'au bout de l'histoire. Jusqu'au fond d'un désastre. Il fallait l'écrire jusqu'au bout.Pour cette fin, que l'auteure soit ici remerciée. Non on ne meurt pas d'amour, c'est ce qui nous fait vivre. Un premier roman, apprécié.
Astrid Shriqui Garain
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Voilà un roman qui ne va pas me réconcilier avec les histoires d'amour......  Voilà un roman dont je me serais bien passé de lire mais devoir oblige j'ai été jusqu'au bout, espérant tout de même qu'à un moment ou l'autre quelque chose de positif allait apparaître.

Bon le seul point positif c'est qu'il est court, qu'il se lit vite, qu'il n'offre aucune originalité, une histoire d'amour qui finit mal comme beaucoup d'histoires d'amour dans la littérature..... 

Je me suis sentie très mal à l'aise tout le temps de ma lecture, comme une voisine habitant dans le groupe d'immeuble où vivent les deux amants, Elle au rez-de-chaussée, Lui au deuxième étage dans l'immeuble d'en face, à la barbe de chacun de leur conjoint et enfant pour lui.

Ils ne sont jamais nommés, n'utilisant que le Il , Lui ou Elle et d'ailleurs qu'importe leurs prénoms même si j'ai trouvé que l'auteure laissait beaucoup d'indices se rapportant à elle. le récit est entrecoupé de tous leurs échanges SMS, mail, appels téléphoniques mais aussi de leurs ébats assez détaillés sans que cela apporte quoi que ce soit au fond.

Ils s'aiment, se désirent, se quittent, se retrouvent, se quittent, se retrouvent etc.... Elle apparaît comme la plus décidée à ne pas faire durer une telle situation, Lui a bien sûr le plus mauvais rôle : il est faible, lâche, fait des promesses qu'il ne tiendra bien évidemment pas car il a une femme, un enfant..... Un énième roman d'amour qui finit mal mais où j'ai trouvé en plus la proximité des deux amants dérangeante, malsaine.

Et comme il faut trouver une fin (et je la sentais venir presque depuis le début parce qu'elle me paraissait évidente) cela se finit par une charge sur la solitude de la femme qui avorte;

Sous la forme d'une sorte de journal tenu par Elle (d'ailleurs il y a pour chaque chapitre la date, comme un compte à rebours d'une fin annoncée), une énumération de leurs multiples rencontres, lieux de rendez-vous mais avec une écriture froide, sans âme, de leurs échanges numériques.

J'ai toujours un peu de mal à chroniquer ce genre de lecture car je n'en comprends pas toujours l'intérêt. Je m'y ennuie, j'ai l'impression que l'énumération des rencontres, éloignements etc....  n'est là que pour justifier le nombre de pages décemment respectable.

C'est une lecture à réserver aux amateurs inconditionnels de romance, d'histoires d'amour,  et il y en a et je les respecte mais pour moi rien dans ce roman n'a retenu mon attention. Il a obtenu le Prix du Premier roman français 2019 donc il y a un public pour ce type de romans.....
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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C'est l'histoire d'une rencontre. Une évidence. Un coup de foudre, un coup d'amour.
Ils sont mariés, ils vivent dans le même immeuble.
Ils vont résister, puis se laisser aller, puis se perdre, l'un l'autre, l'un dans l'autre.
C'est l'histoire d'une folle passion, d'autant plus enflammée qu'elle est interdite.
L'auteure a un style qui fait vibrer l'urgence des sentiments et des corps. Elle a le vocabulaire de la douleur, du plaisir, de l'intensité.
Elle tient le lecteur en haleine en adoptant une construction de thriller : c'est très ingénieux et c'est ce qui fait la différence avec une banale histoire d'amour. Ici, on étouffe, on murmure en criant, on aime, on souffre, rien n'est écrit, tout est espéré mais si terrible pour soi et les autres.
La Femme d'à côté de François Truffaut est donné comme référence. Bien que très différente, la fin est aussi tragique.
Je conseille ce roman qui prend aux tripes, qui bouleverse, qui reste en tête et au coeur.
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C'est l'histoire d'un homme et d'une femme, chacun en couple, qui vivent dans le même immeuble parisien. Elle va se marier en juin l'année prochaine, lui vient d'emménager avec sa femme et sa petite fille. Ils sont attirés irrésistiblement l'un vers l'autre, multiplient les occasions de se fréquenter, même pour des prétextes. le désir monte en eux et ils finissent par y céder. Ils ne vivent plus qu'en pensant l'un à l'autre désormais. Mais le temps passe, la jeune femme qui a rompu son mariage, s'impatiente. Lui hésite, il est passionnément amoureux mais ne peut pas vivre sans sa petite fille que sa femme emmènera avec elle aux Etats-Unis s'ils divorcent. Alors les deux amants se séparent puis se remettent ensemble avant de se séparer à nouveau. La douleur est de plus en plus forte, ils sont incapables de tenir leurs choix. Jusqu'où peut-on aller par passion amoureuse ?

J'avais lu de très bonnes critiques de ce court roman de 180 pages à sa parution et j'étais curieuse de le découvrir.
Si j'ai aimé l'écriture souvent poétique de ce livre qui décrit incroyablement bien les tourments de cette passion amoureuse, en revanche j'ai nettement moins apprécié l'impersonnalité voulue par l'auteur qui ne donne pas de prénom aux personnages (à peine un "O" pour le personnage principal masculin) ni même de caractéristiques physiques. J'ai trouvé cela surprenant et trop impersonnel à mon goût.
L'histoire en elle-même est puissante, surtout selon moi la deuxième partie du roman quand ils commencent de se séparer ; les prémisses de leur liaison sont trop rapidement survolés pour moi et l'absence de prénom nuit à la force romanesque à ce moment-là. On sent la tension monter dans le deuxième partie jusqu'au drame final, auquel je ne m'attendais pas du tout.
Finalement, le personnage principal masculin m'a paru très pleutre et égoïste, malgré les sentiments amoureux qu'il vit, je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour lui à cause de son indécision et de sa versatilité.
J'ai lu très rapidement ce roman aux chapitres courts, il y a là une vraie puissance émotionnelle et je pense que mon appréciation aurait été encore plus forte si l'auteur avait plus identifié ses personnages en leur donnant des noms par exemple.
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Effectivement "On ne meurt pas d'amour" et on ne meurt pas non plus de lire un premier roman qui a peu d'intérêt. Je comprends bien l'intention de Géraldine Dalban-Moreynas qui raconte une passion entre une femme et un homme déjà en couple en essayant de jouer sur l'irrationnel de la situation. On sait avec le titre comment cet amour impossible va finir.

J'aime les histoires d'amour mais cette recherche de l'universel en ne donnant aucun nom est plutôt ratée. "Il" avec sa femme et "elle" avec son homme ne sont pas incarnés. Ce sont des trentenaires bobos, une journaliste et un avocat parisiens dont on n'apprend rien de ce qu'ils font en dehors de faire l'amour.
C'est elle la narratrice et elle rabâche que sa vie est insoutenable parce qu'ils se désirent sexuellement et qu'ils sont obligés de se cacher.
Durant l'année de leur liaison ils se quittent et se retrouvent un grand nombre de fois. Ce qui est affligeant, ce sont les répétitions pour montrer le côté désespéré de leur amour avec un vocabulaire particulièrement pauvre : Je suis triste à en mourir, Tu me manques à en mourir, Elle a cru qu'elle allait mourir, Elle a hurlé à en crever... Non, vraiment, ça en devient comique.

Bon, restons indulgente car c'est un premier roman et Géraldine Dalban-Moreynas tente de rythmer son texte en ponctuant le temps qui passe avec la date reprise à chaque fin de chapitre mais je suis quand même surprise du Prix qui lui a été attribué en 2019.


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Enfin lu ! Si vite. Enchaînée aux personnages, à leur histoire, à leur désir, leurs tergiversations. Prise dans le cyclone de cette lecture, de leur histoire. A sa base, le cyclone est petit puis plus il avance et s'élève, plus il grossit. Plus il grossit, plus il fait des dégâts. Faut-il craindre la chute ou peut-on garder l'espoir de toucher le ciel loin des turpitudes ? Peut-on rester en apesanteur en vivant une passion contrariée ? On s'envole avec cet homme et cette femme dans ce cyclone qui n'oublie pas de charier les éléments environnants, lesquels viendront percuter l'ascension de leur amour. Mais qu'importe puisque la pulsion et le manque sont plus forts et tout ce qui est charié autour d'eux sera refoulé, éjecté. Eux, restent unis au coeur de ce tourbillon. Mais pour toujours ou pour un temps ? Une chose est sûre. le cyclone m'a sonnée, assommée, hébétée. ❤️
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Heureusement que ce livre se lit en moins de trois heures. Ça passe plus vite. le plus difficile est de résister à la tentation permanente de le refermer et de s'en débarrasser au plus vite. Mais je l'avais emprunté et je devais le rendre à son propriétaire. Ayant ingurgité sa seconde production, j'étais curieux de connaître l'origine de tout ça. Je suis allé jusqu'au bout et c'était douloureux. Très douloureux car même en rire est impossible.
Toujours les mêmes poncifs. Les tribulations pathétiques d'une bourgeoise aisée qui prend ses vessies pour des lanternes.
Les phrases s'égrainent, faites de mots creux. C'est vide. On tourne en rond. On soupire. On s'ennuie. On se demande bien pourquoi cette chose a remporté le prix du premier roman car c'est sans style ni originalité.
Tout y est froid. Fade. L'étalage d'un luxe nouveau-riche. L'argent flambé sans compter, dépensé sans originalité ni imagination. Sans classe. Sans raffinement, ce qui confère au final à cette oeuvre une forme de vulgarité post-moderniste. Je croyais que la nature avait horreur du vide, manifestement pas la littérature, si on peut appeler ça de la littérature.
Tout y est banal. Tout y est déjà vu. Tout a déjà été fait et écrit. C'est un roman inutile, du papier gâché.
Quelque part, un scandale quand on pense aux vrais talents qui peinent à se faire éditer parce qu'ils n'ont pas les bons contacts.
On ne meurt pas d'amour mais d'ennui en lisant ce livre.
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A priori voilà le genre de livre que je n'achète pas... Mais 2020 promet d'être une année pleine de surprises et de lectures inattendues.
Comment? Pourquoi?
Géraldine Dalban-Moreinas s'est retrouvée, par la magie des réseaux sociaux, sur ma page facebook. Un témoignage sur Paris pendant les grèves qui s'est retrouvé partagé, partagé, partagé, pour finir sur ma page.
Je lis sans lire, je survole, mais je suis arrêtée par la violence des commentaires sur son texte. Des propos haineux, insultants, moqueurs... je creuse un peu. Qui est-elle? Pourquoi toute cette haine déversée à son encontre?
De fil en aiguille je remonte le fil de son actualité, je me fais une idée de la personne, somme toute subjective. Et puis je vois qu'elle a écrit un livre!
Il ne me faut pas longtemps ni beaucoup de réflexion pour que ce livre se retrouve dans mon panier en faisant mes courses, et me voilà donc en train de lire l'ouvrage d'une femme dont je n'avais jamais entendu parler quelques jours plus tôt.

"On ne meurt pas d'amour"... deux voisins, chacun en couple, ont un coup de foudre. Très vite l'Autre devient obsédant. Une passion qui détruit tout sur son passage, qui fait tout voler en éclat.
Mais s'agit-il vraiment d'amour dans ce texte? du sexe, du sexe, du sexe, ça il y en a . Partout, tout le temps.
Une histoire comme il doit en exister plein. Banalement destructrice.
Qu'en est-il de l'écriture... sans fioriture, incisive, parfois crue. Souvent, même.
On ne donne pas de nom aux personnages. C'est classique, c'est "il", c'est "elle", c'est embrouillant parfois.
C'est tellement neutre que c'est l'histoire de Monsieur et Madame tout le monde.
Alors ça se lit vite (heureusement, sinon à défaut de mourir d'amour on meurt d'ennui), on a quand même envie de savoir ce qui va résulter de tout cela. La fin n'est pas surprenante, plutôt écoeurante même.
Peux-t-on jeter la pierre à l'un ou à l'autre? Certes "Il" n'a pas le beau rôle. Il est plutôt lâche. Mais il a une petite fille.
Et "Elle"? bobo parisienne qui s'ennuie dans sa vie...

Finalement je suis mitigée. Ce sera une lecture "comme ça" en passant.
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