Je me lance enfin pour ma toute première critique de livre. Et pas l'une des plus facile, celle de ce fameux roman tant adulé "
La horde du contrevent".
Des amis me l'on conseillé, et de nombreuses critiques dithyrambiques m'ont (enfin) poussé à me mettre à la lecture du "chef d'oeuvre", que bien sûr j'ai acheter en format papier sans me poser plus de questions que cela, étant donné qu'il ne pouvait être que bon. Seulement voilà, je n'ai pas aimé. Je n'ai pas été convaincu malgré certains passages qui m'ont paru intéressants.
Premièrement je pense que le livre souffre d'une critique trop élogieuse. Dans ce cas oser dire que l'on a pas aimer "
La horde du contrevent" est impensable! En effet le livre étant tellement aimé que si l'on devait ne pas l'avoir apprécié, l'on pourrait penser (de nous, ou soi même) que l'on est incapable de percevoir la majestuosité de cette oeuvre, ce qui remettrais bien évidemment en question nos capacités à percevoir la qualité de l'art. Dés lors, l'on s'en poserait justement des questions tel que :
Suis je incapable d'apprécier ce qui est apprécié par tous?
Suis je un mauvais lecteur?
Aurais-je été incapable de saisir le sens profond de ce roman?
L'art étant quelque chose de subjectif, je pense que tout les regards sur ce roman peuvent être bon à prendre avant de le lire, du moment que l'on arrive à assumer le sien après lecture. Ce n'est pas parce qu'on a pas aimer que l'on est plus stupide qu'un autre. Et puis, avoir son avis personnel est pour moi bien mieux que de suivre celui des autres comme un mouton, ou avoir peur de le donner.
Deuxièmement, je vais évoquer mon ressentit général durant le parcours du combattant que fut la lecture de ce roman, lecture qui fut laborieuse et d'un ennuie infini. J'avais le sentiment horrible qu'aurait un groupe de personnes cherchant a réanimer un mourant. Un regain d'espoir suite a une reprise du rythme (cardiaque), pour ensuite subir une nouvelle crise (cardiaque) nous enlevant soudainement ce bref renouveau d'espoir, pour nous le redonner et nous l'enlever aussitôt jusqu'à la mort ou le rétablissement du mourant. Personnellement pour moi ce fut jusqu'à la mort....
Car oui, si le livre comprend de bons moments et des passages intéressants, mais cependant mal exploités à cause d'une lecture peu agréable, il y aussi des passages imbuvables (
Damasio n'est pas un conteur, c'est le moins qu'on puisse dire). Comme par exemple quasi toutes interventions de Caracole... Surtout ce fameux duel avec le vieil homme... Quel horreur!! C'est ici que j'ai commencé à sauter des lignes.
Caracole n'est pas un personnage génial, il est énervant à souhait! Je ferais partie de la horde je vous jure que je lui ferais fermer son clapet!
Troisièmement, le style. Il est pompeux, quasi tout le long du livre mais surtout et encore plus quand notre troubadour s'exprime. La lecture est (selon moi) censée être un plaisir elle doit couler toute seule et non, être laborieuse, ennuyeuse et rester un mauvais souvenir. Trop de passages furent agaçants à mon goût. Tant qu'à lire des textes compliqués autant lire des écrits philosophiques.
Sinon la pagination inversé et les symboles devant chaque paragraphes, sont des éléments inutiles et surfaits, n'ayant pour but que d'attirer le lecteur désireux d'originalité. Quant aux soi-disant texte à 23 voix, ceci n'est absolument pas le cas, y'en a grand max 10 qui s'expriment dont 6 (voire moins) qui ont le réel rôle de narrateur. Cependant le côté "point de vue différent" des protagonistes, autant sur l'analyse du monde qui les entoure que sur les autres membres de la horde est une idée sympathique. Tout comme le point de vue d'une scène décrite par les yeux de l'un ou de l'autre, rajoute de la densité à celle-ci.
En bref, de bonnes idées noyées dans un style pompeux à en mourir.
Une aventure sympathique avec quelques personnages intéressants (mais pas forcément attachants), un combat pour une quête de savoir, un lutte insensée contre le vent à la recherche du mystère du monde, et à la recherche de soi même.
Un voyage qui n'est pas de tout repos, autant pour les personnages du roman que pour le lecteur.
Beaucoup de vent, pour pas grand chose.