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3,36

sur 632 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre trop court (mais les jeunes n'aiment pas lire, paraît-il) sur l'addiction au smartphone. Novak est totalement perdu quand on lui vole son téléphone où il "toute sa vie". Alain Damasio invite les plus jeunes à lever le nez de leurs écrans pour savourer les petits plaisirs de la vie ! C'est un peu trop caricatural à mon goût.
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J'ai un soucis : je n'aime pas quand la littérature veut me "faire la leçon". Qu'il y ait un message, je n'ai rien contre, mais pas quand j'ai la sensation que cela prend le pas sur l'histoire, la forme, que l'intention soit finalement la première chose qui me saute aux yeux. Et là c'est malheureusement le cas.
Pourtant je suis plutôt d'accord avec le message, que nos vies deviennent bien trop dépendantes du numérique, de notre téléphone portable en particulier, qui finit par devenir notre identité (oui, je suis accro à mon portable, oui j'en ai conscience, et parfois je me soigne, ou j'essaie).
Mais voilà, j'ai lu rapidement cette histoire très courte, et l'impression qu'il me reste c'est cela : on veut me faire passer le message que j'ai tort, et je n'aime pas avoir tort ;-)
(Bon, ok, je la relirai cette histoire, en essayant d'évacuer cette impression. Et de toute façon, un avis de lecture, une impression, c'est toujours subjectif, et cela ne m'a pas découragé pour autant de lire autre chose de l'auteur)
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La plume de l'auteur est un scalpel, les mots sont parfaitement choisis pour un récit efficace et prenant. Pour le propos, le scalpel laisse place à la hache, un travail moins délicat. Si je ne peux qu'être en phase avec l'idée générale, j'aurais éventuellement préféré un texte deux fois plus long pour y trouver plus de nuances. Une nouvelle uppercut à lire lorsque le réflexe numérique redevient trop omniprésent, comme une petite claque pour rester éveillé
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Le résumé de cette nouvelle m'a de suite attiré. Dès réception, je me suis dit que cette histoire allait être rapide et sans développement que tout allait se passer très vite et j'ai eu raison.



Il ne faut pas se prendre la tête avec cette nouvelle et l'appréciée tel qu'elle est. L'auteur a une idée très intéressante d'histoire mais il n'a pas décidé de la développer.



Scarlett et Novak est un court thriller, on rentre de suite dans le vif du sujet avec Novak qui se fait poursuivre. Scarlett est une IA qui aide Novak dans sa vie de tous les jours, on peut même dire que Scarlett c'est la vie de Novak, elle a toutes les données que Novak a besoin.



Je n'ai jamais lu de roman de Alain Damasio et après cette nouvelle je suis curieuse de découvrir sa plume avec un roman développé.
Lien : https://livres-films-series...
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Ce n'est pas l'oeuvre la plus originale d'Alain Damasio, certes. Plusieurs idées sont déjà présentes ou esquissées dans les Furtifs, d'autres se retrouvent dans Black Mirror... Peut-être parce que justement, il ne s'agit pas d'une anticipation lointaine, c'est un futur proche, très proche, qui est décrit, où les technologies présentées (lunettes connectées, paiement par téléphone, playlist qui s'adapte aux émotions...) ne sont pas beaucoup plus avancées que celles que l'on utilise aujourd'hui, ce sont les nôtres, juste poussées un peu plus loin. Et c'est là qu'est le danger, le personnage pourrait être nous dans quelques années...
On retrouve aussi la critique des multinationales des Furtifs, Damasio imaginant une fusion Apple-Google qui serait effectivement effrayante... Tout cet aspect technologique semble être finalement une sorte de vulgarisation / simplification de ce qui, dans les Furtifs, n'est que l'arrière-plan, mais sans l'aspect poétique et fantastique au prime abord. Ce qui est nouveau, sans doute lié au contexte de l'époque, c'est l'usage de la vidéo-surveillance par la police, évoquant des débats récents.
Connaissant donc bien l'oeuvre d'Alain Damasio, la fin n'est pas surprenante, même si c'est là que l'on retrouve une certaine poésie dans l'écriture, sans toutefois la virtuosité habituelle sur la langue - il est vrai que le format est très court. Ici, l'auteur semble avoir privilégié le rythme, l'action, à la beauté formelle du texte.
Ca se lit bien, vite, on réfléchit un peu, mais ce n'est pas un chef-d'oeuvre - je retiens plus le poème à la fin.
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Novak court, assisté par l'IA qui lui parle à l'oreille depuis son "brightphone" dans lequel toute sa vie est enregistrée. Mais quand tout bascule, l'IA a tout faux... et il devient bien difficile de rouvrir les yeux sur un monde déconnecté.

Une nouvelle de quelques pages, un peu étalée façon confiture pour occuper suffisamment d'espace pour justifier une monographie. L'écriture est certes percutante mais un peu sèche, tendance technophile - malgré le propos qui dénonce. Elle n'aura pas réussi à me convaincre de me plonger dans les romans de cet auteur, qui m'appellent pourtant depuis un moment.


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Je voulais découvrir la plume de Damasio mais j'avais des réticences à me plonger dans ses livres univers. Alors quand j'ai vu cette nouvelle dystopique en tête de rayon à la Fnac, je n'ai pas hésité un quart de seconde.
Dans cette histoire, on suit la fuite de Novak qui vit une quasi love story avec son IA. Je n'ai pas vraiment apprécié le récit que j'ai trouvé trop bref et tiré par les cheveux.
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Dans une société hyperconnectée, Novak se fait dérober son brightphone. « Il se sent comme un môme débile qui ne sait plus le nord du sud, si le fleuve est à gauche de l'avenue Sony, si la place Zuckerberg est avant ou après le square Bill Gates. Il est à l'aise sur une carte, pas sur un territoire. »
« Il a l'impression de ne plus avoir de mémoire, de toute façon. Elle était tout entière logée dans le cerveau de Scarlett », son intelligence artificielle. Avec elle, « il se sentait augmenté, agrandi, plus puissant et plus écouté aussi, que ce qu'il aurait jamais pu être avec une fille normale » et pourtant, lorsqu'il retrouve un nouvel appareil et recharge la totalité de son cloud, il ne l'allume pas. « Au musée Van Gogh, il refusa la vision augmentée des tableaux et, devant Champs de blé aux corbeaux, il pleura pour la première fois face à l'envahissement des oiseaux qui monte de l'horizon en quatre traits noirs brisés, métastasiés, apportant la mort multiple au peintre qui s'est tiré, une heure avant cet ultime toile, une balle de fusil dans le ventre. Il n'avait jamais vu le blé aussi férocement blond face au bleu taché de goudron d'un ciel qui va s'éteindre pour lui. » Dans le parc il se surprend à chantonner sans vouloir connaître le titre. « Il n'avait pas envie de chiffres » en écoutant battre son coeur ou en sentant le vent sur son visage.

C'est pour le moins démonstratif ! Si le style d'Alain Damasio est aussi convainquant que sa description d'un monde envahi par les technologies connectées, d'un futur proche, à portée de doigt, la rapide dés-addiction de son héros, sa subite conversion au monde sensible, le sont beaucoup moins. Si l'identification était (pour beaucoup sans doute) possible, elle n'aura certainement pas fait long feu. Dommage qu'après avoir si bien planté son décor, il n'ait pas osé développer un véritable récit. Premier essai en littérature jeunesse décevant, donc.
Le poème qui suit cette brève nouvelle est, par contre, très juste, magnifique :
« T'as 50 fenêtres ouvertes mais ton coeur se referme.
Une vie passée à caresser une vitre
gavé d'images qui ne te prendront jamais dans leurs bras,
de bombes et de bogosses trop chous
qui ne te diront jamais “oui“ sous leurs draps.
T'as tous les sons du monde dans ton casque
Mais t'entends pas ta fille quand elle te dit “papa“. »

Article à retrouver sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Une nouvelle qui se lit et met en garde sur les dangers du virtuel et les possibles addictions au smartphone. L'auteur prend le temps d'une certaine manière de nous expliquer qu'il arrive un moment où nous devons nous déconnecter du monde virtuel pour nous concentrer sur ce qu'il se passe devant nous, sous nos yeux.
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Page turner mini maxi ! Maximum d'infos, d'émotions, d'angoisses en un minimum de pages.
Novak est pourchassé par deux voyous qui veulent lui dérober son brightphone dernier cri et ses Gapple glass. Mais c'est toute sa vie, sa moitié, Scarlett, qu'ils veulent lui dérober.
Scarlett c'est le 2e cerveau de Novak, sans elle il est totalement perdu.
Alain Damasio nous livre ici une critique éclairée de l'homme moderne, sous le joug de la technologie du smartphone, ébranlé jusque dans sa moelle lorsqu'il perd son cloud, toute sa vie...
Lecture poussant à la réflexion philosophique sur la place de l'homme et de la technologie.
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