Scarlett et Novak

Je ne vais probablement pas me faire des ami.e.s avec celui-ci, mais je l'ai trouvé vraiment tout court, et pourtant largement suffisant pour trouver ça horriblement mauvais.

Je ne sais pas si c'est parce que c'est de la jeunesse et que Damasio s'est dit que ça ne servait à rien de faire des efforts dans ses personnages ou ses propos, ou si à force de creuser le même sillon il finit par se caricaturer lui-même jusqu'à en devenir grotesque, et a définitivement plongé du côté vieux réac paternaliste, mais il y a 0 subtilité dans ce texte, très manichéen, à marteler une morale aussi simplement bête que « gnan gnan gnan vous les jeunes sur vos portables, vous ne savez plus ce que c'est que la vraie vie ».

Le poème à la fin en est l'apothéose de paternalisme réac, doublée de la vision d'un vieux qui essaie de parler jeune, risible.

De plus, il y a une réflexion sur l'orientation sexuelle d'un des poursuivants de Novak que j'ai trouvé extrêmement maladroite et pas loin d'être limite.

Bref, très déçu d'être déçu, alors que je considère La Horde du Contrevent comme un chef d'oeuvre et que j'ai beaucoup apprécié d'autres de ses nouvelles, notamment dans Aucun souvenir assez solide. Mais j'ai trouvé celle-ci particulièrement mauvaise et déplorable.

Bon clairement... je n'ai jamais rien lu d'aussi mauvais, condescendant, misogyne, risible. Avec en bonus des réflexions douteuses sur l'orientation sexuelle. Très étonnée de voir ça vendu comme un livre jeunesse/ado tellement le langage et la réflexion sont nauséabonds.

J'ai ri à plusieurs reprises. Pas parce que l'intrigue s'y prêtait mais parce que l'écriture est si mauvaise et les termes employés si clichés (franchement le franglais c'est dépassé depuis des années, il faut vivre avec son temps) que la lecture en devenait pénible. Un texte de vieux réac qui essaie de parler aux jeunes mais qui révèle plutôt une incompréhension et un mépris pour cette génération.

Et évidemment la morale est ridicule : blabla levez les yeux de vos écrans et regardez les oiseaux blabla. Vraiment pas originale. Enfin, le poème est le summum du ridicule : subtilité zéro. Talent aussi.

Offert parce que je survolte de portable (je plaide coupable), que j'aime beaucoup l'auteur (et que le livre est sorti le jour de mon anniversaire), je vais râler à la place de celui qui m'a fait ce cadeau.
Pas pour le thème, car je trouve effectivement que nous bâtissons nos vie autour de cages virtuelles,vque c'est un peu effrayant tout ce cirque dans lequel nous nous plongeons, mais pour le bouquin en lui-même.
Sérieux.
5 euros pour une micro nouvelle dont le message est suffisant dans les deux dernières pages. 5 euros pour du rien qui ne donne même pas envie de chanter louanges au monde des livres. 5 euros pour un texte même pas fantastique. 5 euros... Z'avez besoin d'argent pour vous acheter un nouveau téléphone pomme monsieur Damasio ?

L'importance du numérique dans la vie de tous.
Roman d'anticipation qui peut amener à une réflexion sur le trop : trop faire confiance, trop confier sa vie à ses réseaux, ne plus regarder autour de soi. Sorte de prise en otage dans ces environnements numériques et réseaux sociaux.
Ne pas ou ne plus savoir décider seul, ne plus prendre décision par soi-même. Se laisser totalement porter, oublier.
un roman qui permet d'apporter une réflexion sur un monde pas si éloigné !

Reconnaissons que le thème est intéressant. Novak est totalement dépendant des technologies modernes et ne va nulle part sans son brightphone qui gère toutes ses tâches quotidiennes. La douce voix féminine de ce dernier répond au nom de Scarlett. On peut ici parler de personnification de ce qui n'est pourtant qu'un objet. Beaucoup d'internautes ont d'ailleurs la même relation affective avec Google qu'ils n'hésitent pas à qualifier de sympa. Lorsqu'il se fait voler son brightphone, Novak est désemparé: il ne parvient pas à retrouver seul son chemin, ne peut pas se payer un café... Il en tire quelques leçons. le livre est mal écrit: nous avons une succession de phrases indépendantes écrites dans un français très approximatif, trop de mots empruntés à l'anglais RescueMe, FreeFight, clever, low-kick, SaveToTheCloud, TouchId..., plus des grossièretés que je me garderai bien de citer. Même si ce petit livre est une satire du numérique et s'adresse à un public jeune, un langage plus soigné aurait été le bienvenu. On a l'impression que l'auteur considère les jeunes comme des idiots incapables d'aligner deux mots en français correct. Ce livre ne m'a pas plu du tout.

OMG, ce texte de boomer...
TL;DR: le numérique c'est mal, regarde la vrai vie c'est mieux. Bonus agression sexuelle et réflexion mascu sur le pauvre ado qui arrive mieux à parler à son IA qu'à une vrai fille.
Une purge totale avec un niveau de réflexion totalement bas du front et zéro nuance.

Pas du tout aimé. L'histoire insiste surtout sur l'agression. Les personnages sont rapidement brossés ce qui fait qu'on ne s'attache même.pas à Novak. La fin est rapidement expédiée : on ne voit pas pourquoi il renonce aussi facilement aux technologies.
En fait, cette histoire aurait mérité un autre format que la nouvelle.

J'avoue ne pas avoir compris l'intéret de ce titre.
Il est très court pour être vendu comme un thriller. Au mieux c'est une nouvelle sur une course poursuite.
Je ne m'attendais pas du tout à ca, et je suis très déçu. Alain Damasio est capable de fait 100 fois mieux !
Certes la thématique est actuelle, mais ce texte me semble malheureusement anecdotique.

Dans cette très courte nouvelle et le poème qui suit on retrouve les thèmes abordés par ailleurs par l'auteur dans Les Fugitifs et ses interviews. La question de notre aliénation à la technologie est au coeur de ces textes. La résistance ici apparaît après une redécouverte poétique du monde, par défection de la technologie.
Ce texte édité 7 ans après son écriture n'est qu'une ébauche d'évocation très simplifié des thèmes traités dans le roman suivant de Alain Damasio. Je ne comprends pas trop l'intérêt de le remettre au goût du jour avec un texte slammé sur le smartphone (le diable) ou l'on retrouve par contre le style de Les Fugitifs mais avec des facilités de langue convenues. Déception.

Première incursion dans la littérature jeunesse pour cet auteur connu notamment pour sa SF. Un auteur que j'adore, voire presque adule et qui du coup me laisse choir d'encore plus haut… C'était un sujet qui méritait toute son importance, qui sous la plume d'un auteur tel que Damasio, qui a déjà fait ses preuves dans ce rayon là (cf. Les furtifs), aurait du être traité magistralement, tant sous le point de vue de la plume que du contenu.

Malheureusement, rien n'y est. Ni la poésie de Damasio et ses envolées lyriques à la fois envoutantes et profondément descriptives et critiques, ni le traitement du sujet qui aurait du être approfondi et mis face à ses contradictions de façon encore plus brute et radicale.

J'ai eu l'impression d'un ouvrage rédigé rapidement, une version jeunesse de sujets qui le passionnent mais en prenant nos jeunes pour des jeunes sans âme, sans jugement critique, sans goût pour la lecture et sans personnalité. Ainsi les personnages du livre sans profondeur, ainsi le mélange pêle-mêle des thématiques qui auraient demandés des paragraphes entiers d'approfondissement. Un ouvrage généraliste, sans tranche d'âge défini pour son lectorat : thématique trop complexe pour les plus jeunes, traitement trop simpliste pour les plus âgés…

Je pourrais continuer sans fin dans la négativité donc je m'arrête là, déçue de cette lecture, mais gardant en mémoire les autres chefs d'oeuvre de cet auteur.
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