Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un)

Un sympathique petit roman, plein de tendresse et de pudeur, où une vieille dame nommée Alice dévoile au neveu qu'elle vient tout juste de rencontrer, une vie peu commune, et bien remplie, sentimentalement parlant.

Un petit roman frais et plein de joie de vivre que celui-ci! Et pourtant, Alice a été maintes fois confrontée à la mort, et contrairement à ce que le titre du livre laisse à imaginer, elle PENSE! Paul, son neveu, écoute ses confidences et nous les offre, avec cette écriture simple, douce , tendre, qui me donne envie de découvrir Francis Dannemark.

C'est à l'enterrement de sa mère que Paul fait la rencontre de sa tante Alice (73 ans) qu'il ne connaissait que de prénom (ou presque). Un lien se crée rapidement entre eux, et ils se voient tous les soir dans les jours qui suivent. Alice commence a lui raconter sa vie et l'histoire de tous ces maris car oui, elle en a eu 8. Ainsi que les différents pays qu'elle a traversé.

Ce livre contient 122 pages et chaque court chapitre correspond à l'histoire d'un de ses maris. Ca me fait plus penser à une succession de petites nouvelles qu'à un roman. Je n'ai pas trouvé beaucoup de lien entre les chapitres et ça aurait mérité d'être un peu plus développé.
Mais c'est quand même intéressant à lire car la vie d'Alice est une succession d'aventures et il y a un petit plus à la fin dont je ne m'attendais pas (et heureusement).

C'est lors de l'enterrement de sa mère que Paul fait la connaissance de sa tante Alice, une vieille dame élégante et drôle qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant. Et pour cause : Alice a quitté l'Europe à 17 ans et parcouru le monde, au gré des circonstances et surtout de ses mariages. Car Alice a été mariée... Huit fois...
À travers ce livre, on suit son parcours, ses rencontres et ses deuils, ses coups de foudre et ses coups durs. Une lecture légère qui n'a pas la prétention d'asséner de grandes théories sur la vie, mais plutôt d'offrir une jolie croisière le long du chemin d'Alice.
Découpé en courts chapitres, un pour chaque rencontre et mari, l'ensemble souffre malheureusement de beaucoup de répétitions : les maris sont tous beaux, tous drôles et intelligents et tous sont des bêtes de sexe... On aurait aimé un peu plus d'originalité dans les personnages, d'autant que la place du chapitre n'est pas bien grande pour développer les rapports humains.
De même, le roman commence par une requête d'Alice : retrouver Ethan, le seul homme qu'elle n'a pas épousé. Mais ce fil rouge ne réapparaît que tardivement, pour être réglé en quelques phrases. Là encore, la recherche de ce personnage aurait pu être plus développée, plus difficile, pour apporter un réel intérêt aux retrouvailles.
À titre personnel, j'ai aussi froncé les sourcils à cette facilité d'Alice a tombé amoureuse si aisément et si rapidement, et à la réaction de Paul, pas plus étonné que ça de voir sa tante se marier de nouveau, encore et encore après quelques mois de veuvage.
Mais l'auteur est roi en son royaume, et je suis peut-être vieux jeu...

Cependant, cette critique sévère ne doit pas occulter le plaisir de la lecture. C'est léger, drôle, sans prise de tête et l'histoire d'Alice atteint parfaitement son but de divertissement. On se plaît même à rêver d'avoir aussi une tante Alice de ce tonneau, qui vit au jour le jour, sans s'embêter de ce qu'il adviendra.
Un roman a conseillé vivement à tous ceux qui, pendant deux heures, ont besoin de se lâcher la tête.

À la mort de sa mère, le narrateur rencontre Alice, sa tante dont il n'a jamais réellement fait connaissance. Au terme de cette rencontre va naître le récit de la vie d'Alice, de son passé et de ses mariages (et il y en a eu un paquet !)

L'histoire est jolie, très courte donc très condensée, mais le récit est bien maîtrisé et agréable à lire.

J'ai bien aimé le découpage du livre, un chapitre correspondant à chaque fois à un homme. A travers ses rencontres, ses voyages et ses mariages, on a vraiment l'impression de suivre Alice dans l'apprentissage de la vie, chacun de ses époux lui ayant appris. Elle tire toujours quelque chose de positif de chacune des étapes qu'elle a du traverser.

La fin m'a plutôt surprise, j'étais tellement plongée dans le passé d'Alice que je n'avais pas imaginé que l'auteur pourrait nous amener une si surprenante révélation.

Petite fable agréable pour commencer l'année. Un petit air des "10 enfants que madame Ming n'a jamais eus". 7,5/10

C'est mignon et ca se lit vite. J'ai adoré Agnès et sa façon de "ne penser a rien" ce laisser vivre. Même si à mon sens le nombre de maris est un peu surréaliste. L'histoire n'en est pas moins touchante et la chute, même si elle semble prévisible après coup, m'a surprise

C'est un récit sympathique et optimiste que nous offre Francis Dannemark.malgré les veuvages à répétition de son héroïne, une vieille dame pétillante et attachante.J'ai juste trouvé dommage que le roman reste trop superficiel. Mais c'est vrai que c'est difficile de raconter en moins de 200 pages toute une vie (surtout quand elle est aussi bien remplie que celle d'Alice).

Pierre, Vincent, Wilbur, Swami et les autres.
Une histoire belge de l'auteur Francis Dannemark (ah, ah).
L'histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un).
L'histoire d'une vieille dame anglaise, de celles qui prennent le thé avec grâce, élégance et raffinement.
L'histoire d'Alice qui, à l'occasion du décès de sa soeur, retrouve son neveu Paul et entreprend de lui raconter sa vie mouvementée, riche en voyages, en anecdotes et en maris.
Au fil de quelques thés et de quelques restos italiens en compagnie de son neveu, la vieille dame très digne défile la pelote de sa vie, de ses voyages (Italie, Canada, Inde, Australie, ...) et donc de ses maris : des maris qui ont une fâcheuse tendance à passer de vie à trépas, alors que notre veuve a une joyeuse tendance à dire 'oui' chaque fois qu'on la demande en mariage, toute aussi prompte à oublier son précédent chagrin qu'à s'enthousiasmer pour une nouvelle aventure.
C'est facile lorsque l'on vit l'instant présent sans se soucier de ce que nous a donné puis repris le passé, pas plus que de ce que nous réserve l'avenir.

[...] J'avais compris que l'on ne vit qu'un jour à la fois, et plutôt aujourd'hui que demain.

Autant dire que les accidents, les rencontres et les épousailles s'enchaînent pour notre plus grand plaisir !
Le titre est long mais le petit livre est léger, charmant, divertissant, amusant. En un mot : frivole.
L'écriture de Francis Dannemark est aussi douce et pétillante que sa vieille dame Alice.
Un agréable petit moment de détente qui passe presque trop vite et dont il ne reste peut-être pas grand chose : juste la fugace impression de cette vieille dame aperçue dans le salon d'un grand hôtel de Bruxelles.
À force de légèreté, ce court roman nous a même semblé un peu superficiel.
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Paul fait la connaissance de sa tante Alice le jour de l'enterrement de sa mère, Maggie. On ne lui avait pas caché l'existence de cette tante, on ne lui en avait pas spécialement parlé non plus, si bien qu'il l'avait oubliée.

La femme et la fille de Paul étant aux Etats-Unis pour la semaine, il est disponible pour répondre à l'invitation d'Alice de lui raconter sa vie. La tante et le neveu vont donc se retrouver quotidiennement autour d'un thé ou d'un repas et Paul va prendre de plus en plus de plaisir à écouter le récit d'Alice.

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