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J'ai abordé pleins de sujets ici bas… ….

Hop hop hop dans les yeux chérie, je ne suis pas un homme facile, j'ai la luxure bavarde mais la pudeur timide de pléonasme à synonyme, alors choisis ton camp, le poète ou l'enculé de la plume ?

Donc je disais que j'avais abordé bon nombre de sujets sociologiques très sérieux vous en conviendrez ? Aux moeurs libertines, une main dans dans le calbute et l'autre qui se tape l'azerty d'un doigté habile, tu m'en diras des nouvelles quand je t'aurais mis l'autre doigt dessus, ou dedans chacun ses délires, mes doigts n'étant pas jaloux, y se refileront les adresses une fois la branlette venue…

Je vous vois venir la bave aux lèvres, que vous jouissiez en secret, queue je parlotte un peu de la suce-moi ou je te couche… Et bien queue nen-nibards mesdames, messieurs ne soyez point jaloux, j'ai la langue bien pendue et le mytho pour pécho, milles excuses si votre femme s'engeunille d'une verve à la con, vous verrez que ce soir elle sera votre…

Alors non non et re-non, abstinence de cul pour cette critique qui n'en est pas une mais dont chacun fermera les yeux pour le bien de sa curiosité mal baisée au son des coups de clavier qui se meurt sous mes mains avisées…

Non aujourd'hui j'ai décidé avec moi-même, de vous faire part d'une pratique au combien délicieuse qui me fait kiffer ma race avec un grand « RACE », le pure kiff made in orgasme du touché, à te fabriquer des sourires à la con et des pauses de petite pute soumise quand il s'agit de parcourir toutes les parties de mon corps… Je vois certains yeux tout froncés devant cette débauche de vulgarité made in je t'emmerde, si t'es pas content, je m'en cogne un peu, et beaucoup même, vois tu lulu ?

Admettons queue vous et moi dans un moment de rencontre impromptue, venions à nous retrouver après un resto de bon marché m'évitant des agios à la con qui depuis la naissance de mon petit souci d'amour ne cessent de proliférer… l'on se papouille la libido à coups de langue, mélange d'extase, de jouissance, et de gueulage nocturne autour d'un putain de cinq à sept consenti et romantique à levrette…

Nous voilà essoufflés tous deux allongés sur le lit douillet, toi qui serais partie te rincer la bouche pour des raisons techniques bien dégueulasses dont je ne veux absolument rien savoir, bien trop immonde pour mes petits yeux chastes d'innocence fellationniste à en redemander encore et encore et encore… Mais je m'égare…

Allongés tous deux sur lit, la femme qui a des gênes de maman, s'en vient à laisser trainer ses doigts sur votre corps vous câlinant messieurs et vous rassurer, je sais qu'elle vous dégoute à présent mais ses doigts qui se chatouillent sur votre corps c'est de l'orgasme à guillis, un putain de truc de dingue, du coup au début tu fais style t'es amoureux, tu parles avec ta bite déguisée en cœur, tu sais qu'à un moment ou un autre, le dégout passera, donc tu lui suce-surre quelques mots doux pour l'enfumer, et elle et bien elle continue à te faite tes petits guillis tout doux…

Pour ma part va falloir faire le tour du proprio, je ne suis jamais rassasié, je mets dans des positions somme toute naturelle à forte connotation mariage pour tous, dans l'effeminité assumée, d'abord le petit bidon, le dos putain là ça dure un moment, les fesses, les jambes, les pieds, les bras, les épaules, le crâne, je ronronne de plaisir jusqu'à l'épuisement et la lassitude de madame…

Ralala, ça me manque ces conneries, je me suis dit, écoute mec tu te tripotes bien l'usine à bébé tout seul jusqu'à l'attentat infantile, alors tente de te faire des gratouilles tout seul… Bah ouais mais c'est pas pareil du tout, déjà c'est chiant quand t'es pas une meuf, tu préfères jouir à la console, et puis c'est fatiguant, non il faut que ce soit une tierce personne, pour ressentir tout le bien être d'une putain de partie de guillis sans ambigüités avec romantisme et volupté et pour les siècles des siècles…

Amènes toi là

A plus les copains

PS : Je suis enfin arrivé au bout de ce pavé...En faite je crois que faire la critique de ce roman serait une erreur car je ne suis pas qualifié pour un exercice aussi complexe que le livre lui même...Donc comme à mon habitude je vais donner un avis subjectif : je n'ai pas trop aimé...Pourquoi ? Eh bien je n'ai pas tout compris, toutes mes théories ne sont pas erronées, malheureusement j'ai une culture et des connaissances limitées qui m'emprisonnent dans une simplicité souvent décourageante face à ce genre d'ouvrage truqué de références philosophiques et métaphoriques...C'est curieux de se sentir complexé et exclu de l'élite littéraire simplement parce que : "je suis con ? "
Il n'y a rien qui ne fasse rêver dans ce roman, c'est juste un constat futuriste de notre société, au cœur du chaos et de l'anarchie engendrés par nos soins, transformant notre terre en véritable temple de l'enfer....(Simpliste comme point de vue)
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... Il y a quelques temps, j'ai écrit ici que je préférais les auteurs avec un style, au détriment du contenu, que l'inverse, et j'ai cité Dantec, par rapport à mes lectures d'il y a quelques années. 808 pages de Métacortex après, je ne suis pas sûr d'être toujours d'accord avec moi-même...

Dantec a un style unique, du talent. Mais dans chacun de ses livres, il s'égare dans ses considérations mystiques, théologiques, historiques, géographiques, politiques... Que tout lecteur de son oeuvre connaît, mais qu'il réassène 15 fois par livre jusqu'à ce que ce qui tenait sur 300 pages en fasse 800. C'est infernal...

On a compris : le trauma de la seconde guerre mondiale ne s'est jamais arrêté, le monde vit dans un pacifisme hypocrite, un totalitarisme masqué sous couvert de paix universelle, et la menace islamiste révélée par le 11 septembre finira par emporter l'humanité, qui ne peut être sauvée que par des doubles de lui fantasmés : Derniers flics ultra virils qui cognent et qui lisent les Pères de l'Église, les contre-révolutionnaires ainsi que d'autres de ses idoles. Cela peut être aussi agaçant qu'ils aient perpétuellement des épiphanies proustiennes (du style "Je compris/Il comprit que...") dans n'importe quelles circonstances, même en pleine fusillade ou horreur apocalyptique. Mais vous savez que je ne suis pas très copain avec Marcel, le super-décodeur du réel...

J'aimais bien le parti-pris idéologique qui faisait la singularité de Dantec, qu'on soit d'accord ou pas. Mais il le répète encore et encore et encore... Ses romans, à partir de Villa Vortex (et même avant) ne sont plus que prétexte à l'essai géopolitique, avec son double pour porte-voix. le problème est là. D'autres auteurs font ça, Ellroy, une de ses idoles, est aussi derrière la quasi-totalité de ses personnages. Sauf qu'on vit ce qui leur arrive, qu'ils ont tous une identité distincte, et que bon sang, il pense à son intrigue avant toute chose.

Métacortex est la suite/reprise de Villa Vortex. Ce dernier qui a beaucoup divisé, m'avait plu, malgré le fait que ce soit un monstre littéraire polar/SF/essai géopolitico-historico-théologique où la fiction a le même rôle de démonstration des propos de Dantec. Il y avait plein de scènes hallucinantes, à Paris, sur Omaha Beach, en Allemagne, etc. Métacortex est censé être "le roman le plus fluide" de Dantec en 2010. Alors...

Cela commence par des scènes impressionnantes marquées par son esprit et sa patte : le naufrage de deux vaisseaux de réfugiés au bord de la côte canadienne futuriste puis l'assassinat de deux flics dans leur bagnole (cette scène est absolument géniale, avec une dilatation du temps digne d'un film de de Palma, et sera reproduite vers la fin). Quel rapport entre les deux me direz-vous? Justement, cette question n'a de cesse de nous hanter ensuite, alors que Dantec semble multiplier les débuts d'intrigue policière sortis de son tiroir, qui devraient être le sujet unique d'un roman qui leur est propre, mais qui n'ont rien à faire ensemble : Tueurs en série pédophiles ET meurtres en série de ces pédophiles, attentats terroristes avortés, nouvelle scène d'arrivée de migrants génialement écrite, émeutes, dérèglement climatique... On ne sait où est le centre du roman, et on a l'impression de lire une suite de passages qui tient à peine avec du scotch. Dantec se mettra justement ensuite à radoter ad infinitum sur le centre, la périphérie, la carte et le territoire, dans des délires géométriques deleuziens qui atteindront leur climax à la fin, avec le repaire des malfrats. On a l'impression qu'il manque des explications. Idem pour le fameux Métacortex, objet technologique Deus Ex Machina qui fait de Paul Verlande, le flic du roman, une sorte d'humain augmenté omnipotent : Jamais l'origine de cet objet ne sera expliquée, alors qu'il l'a pourtant pris aux criminels du livre! Ou alors j'ai loupé quelque chose, et il est normal que dans l'univers christique de Dantec, un gadget capable de tout, fruit divin, surgisse de lui-même... Même chose pour l'apocalypse finale, qui vient comme un cheveu sur la soupe, sans jamais être expliquée.

Le récit des investigations de Verlande est entrecoupé d'un autre récit (le chiffre 2 est très présent dans le roman), celui de son père SS à contrecoeur durant la seconde guerre mondiale. Ces derniers passages m'ennuyaient au début, puis ont fini par beaucoup m'intéresser, il y en a de très réussis, notamment celui dans les tunnels, la traversée de la rivière, l'exécution sommaire de déportés, la fuite après la défaite, etc. On se dit qu'il y aura un rapport à la fin, un lien surprise entre les deux récits. Il y en a plus ou moins un, mais il vaut mieux que j'évite de m'attarder dessus, tant ça fait Deus Ex Machina au-delà de toute cohérence et de vraisemblance technique qui est normalement la base de toute SF...

En somme, il y a des scènes mémorables, où Dantec est très inspiré, d'autres où il ressasse encore et toujours ses mêmes obsessions, et l'ensemble est vraiment très inégal, en plus de faire 400 pages de trop. C'était déjà valable avec Villa Vortex, mais j'avais quand même été séduit. J'ai peut-être vieilli? Il y a des échos assez sympas aux Racines du mal à partir de la deuxième moitié, ainsi qu'à Villa Vortex à d'autres. Dantec dit ne pas faire de plan, et on a une impression désagréable d'inachèvement à la fin. le duo Verlande/Voronine rappelle instantanément Lee Blanchard et Bucky Bleichert dans le Dahlia noir d'Ellroy, mais jamais les personnages ne sont aussi développés et distincts que chez le grand James... Voronine n'est là que pour représenter la Russie (le face-à-face US/URSS fascine Dantec) et comme faire-valoir des illuminations et de la toute-puissance christique et proustienne de Verlande (et de Dantec). Et puis tous ses personnages parlent tout le temps comme lui, même un nonagénaire, c'est n'importe quoi... Les dialogues d'exposition sont aussi subtils que les armes technologiques badass qu'il met en scène (je loue son inspiration à leur sujet, par contre, et son habituelle fascination - qu'il répudie - pour les armes).

Je suis content de le refermer enfin et de passer à autre chose. Mais je réitère qu'il est dommage qu'un auteur avec un style si singulier, et qui puisse aller aussi loin dans la noirceur, ait gaspillé son talent dans autant de réassertions par centaines de son propos. Il a été une fois comparé à Hugo dans l'excès, et la comparaison m'a paru évidente en lisant Métacortex. Sauf que le grand Victor nous emporte dans des océans d'émotion, quand bien même il a aussi ses passages toujours répétés, ceux où il prêche, ou ses personnages sont lui... Mais ils ne jouent absolument pas dans la même catégorie!
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2016, la terre est entrée dans une guerre civile à l'échelle mondiale. Paul Verlande, policier québécois, amélioré par la technologie, mène avec son collègue Voronine une enquête sur des meurtres de flics, de pédophiles et d'enfants. Tout semble lié. Mais un jour Verlande tombe sur un objet dans une cargaison d'armes, qui va faire de lui un surhomme. L'intrigue est bien, mais les réflexionsde l'auteur sont un peu "prise de tête".
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Difficile de parler de Maurice G Dantec sans voir se lever une nuée de boucliers entre ceux qui exècrent l'auteur pour ses prises de position largement incomprises et ceux qui célèbrent le plus grand écrivain « nord américain de langue française. » Je ne vais pas vous le cacher bien longtemps, je fais partie de ces derniers. Injustement boudé par les critiques à sa sortie, ostracisé et volontiers mis à l'index, l'on ne peut pas dire que « Métacortex » le dernier roman de Dantec soit sorti en librairie dans des conditions optimales. Lassé d'être ainsi traité de la sorte, l'auteur s'est d'ailleurs fendu d'un commentaire laconique sur son site web, expliquant que son prochain roman (suite de « Babylon Babies ») ne se retrouvera qu'exclusivement sur http://www.mauricedantec.com/ « Métacortex » synthétise avec magie la profonde transformation de l'oeuvre Dantec depuis sa conversion au catholicisme. Incontestablement, cet homme fût profondément marqué par ce nouvel état ainsi que par le traitement injuste qui lui a été destiné. Loin de capituler devant ces scribouillards de bas étage, Dantec s'enfonce encore davantage dans cette écriture fleuve, complexe, sublime. « Métacortex » se veut un « roman-monde », un objet non identifié, un ovni littéraire aux accents prophétiques post-apocalyptiques. 800 pages au contenu hautement abrasif mêlant Policier, Science Fiction, théologie, philosophie, réflexion sur le devenir d'un monde courant à sa perte avec joie et entrain. Dantec part d'un postulat on ne peut plus vrai, la guerre mondiale ne c'est pas terminé en 1945.. les métastases n'ont cessé de croître jusqu'à la consomption ultime. N'y allons pas par quatre chemins, « Métacortex » est le meilleur ouvrage paru de Dantec depuis « Grande jonction. » J'ai littéralement dévoré les pages de ce livre exigeant certes mais aux richesses savamment distillées. Impossible de résumer ici l'intrigue, je vous laisse la surprise et le plaisir de le découvrir par vous-même. L'on ressort de la lecture de « Métarcortex » étourdi et ébloui par la lumière du jour après avoir séjourné avec l'auteur dans les ténèbres de notre monde. Personne n'écrit comme Dantec aujourd'hui en France. Il est à des années lumières de ces romans nombrilistes saupoudrés de sexe et d'inepties, de poncifs, dans un style pauvre tant sur la forme que sur le fond, atteignant péniblement les 200 pages en grand caractères.. Dantec n'est plus de ce monde, son exil volontaire au Québec, l'ambition proprement métaphysique de son oeuvre, tous ces éléments font de lui un être indubitablement à part dans un paysage littéraire français étriqué à souhait. Les pages contant le récit de l'anéantissement d'un homme membre de la Waffen SS dans les plaines de Russie et d'Ukraine en 1943, jusqu'à la bataille finale, l'apothéose wagnérienne d'un combat au corps à corps, rue par rue dans un Berlin qui n'est plus que poussières et flammes en avril 1945, tout ceci est magnifiquement écrit et absolument passionnant. Je ne peux que vous inviter à vous plonger dans ce monde proprement apocalyptique. Lisez Maurice G Dantec. Vraiment.
Lien : https://thedude524.com/2011/..
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Aussi long que son prédécesseur Villa vortex (806 pages), Métacortex se montre un peu plus digeste. Si l'intrique policière est toujours aussi glauque, les élucubrations métaphysiques sont en partie réduites et remplacées par l'histoire du père du héros et des combats qu'il mena comme soldat lors de la Seconde guerre mondiale.

Massif et complexe à lire, Métacortex se révèle un brin plus accessible que le premier livre de cette trilogie (qui est une vraie tannée, soyons honnêtes) et peut se lire, avec du courage...

Les meilleurs bouquins de l'auteur restent cependant ceux de ses débuts : La sirène rouge et surtout Les racines du mal, où l'aspect polar restait prédominant et où le côté science-fiction (dans le second) restait mineur par rapport à l'intrigue policière.
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Il est toujours très difficile de faire une critique d'un roman de Monsieur Dantec.
Son oeuvre est riche, complexe, déjantée.
Métacortex ne fait pas exception à cette règle : une quatrième de couv qui accroche, mais au final un roman dans lequel je me suis perdu ...
reste à plume unique de cet auteur au combien intriguant.
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