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San Antonio se fait berner
San Antonio en tient une bonne, rapport à la soirée arrosée de la veille… Mais quand le Vieux lui demande de se radiner vite fait, il n'y a pas de biture qui tienne. Il faut répondre présent. Voici notre San A embarqué dans une mission top secrète qui ne sera pas de tout repos. Direction la Suisse et cette belle ville de Berne. Il s'agit d'aller dessouder un type à sa descente d'avion pour protéger Mathias, un collègue infiltré dans un réseau mafieux… La routine pour San A bien que refroidir un gus, comme ça, ne le botte pas particulièrement. Mais bon, le devoir, c'est le devoir ! Et si vous vous imaginez que la Suisse est un pays bien tranquille, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil car les péripéties ne manqueront pas. Décidément, le San Antonio de la grande époque (les années 50 en l'occurrence) n'a rien à envier à 007, et pour l'aider, aucun gadget concocté par Q, il fait tout tout seul notre ami (et le Q, eh bien il a une toute autre signification avec San A) !
Je (re)lis toujours mes vieux San Antonio hérité de mon papa avec un brin de nostalgie et le sourire aux lèvres. Une lecture sympa, qui n'engage à rien et qui n'use pas les neurones. de temps en temps, ça fait du bien !
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Aventure un peu "plate" sur le dénouement comparée à la moyenne des San Antonio. Un défi toutefois relevé pour notre commissaire puisqu'il doit dézinguer un gusse prévu à l'arrivée d'un aéroport suisse, dans un créneau ne permettant pas beaucoup de préparatifs.
La mission accomplie, toute la police des cantons se lancent aux trousses du tueur, et San Antonio devra se faire tout petit pour espérer ne pas finir entre 4 planches aux pays des helvètes.
Au final, si l'intrigue peut paraître simplette, elle a le mérite de surprendre...
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Le p'tit San-Antonio du mois…
Je sais… Y'en a déjà eu un de « p'tit San-Antonio du mois », en mars…
Mais y'en avait pas eu en février, alors…

« C'est le zonzon feutré de l'aspirateur de Félicie qui me réveille… Ou du moins c'est ce bruit là que j'entends en sortant du tunnel. le temps de compter jusqu'à un, très lentement, et voici que se déchaîne dans ma tronche la plus terrible gueule de bois homologuée depuis que Noé inventa le picrate. »
Le ton est donné. San-Antonio se remet péniblement de « l'arrosage » , la veille, de la promotion de Bérurier quand Pinaud arrive pour convoquer le commissaire chez le Boss ; urgent.
Le Boss, de mauvaise humeur :
« - Vous vous êtes enivré ?
Tout de suite les mots qui fâchent… », on dirait du Audiard, plus tard…

Mais revenons à nos moutons : une mission délicate où il s'agira d'éliminer un dénommé Vlefta, un gros ponte du réseau Mohari qui fournit des armes aux pays arabes ; dès son arrivée en Suisse. Départ immédiat…

On croise Pinaud, on entend parler de Bérurier, mais ce sera tout. Les deux faire-valoir du commissaire n'ont aucun rôle dans l'action.
Un petit San-Antonio.
Certes, la lecture en est aisée (deux bonnes heures), mais on reste un peu sur sa faim quand on connaît les suivants : cinq personnages principaux (a tout casser, y compris San-A.), une petite intrigue gentillette, une fin un peu plus compliquée qu'on pouvait le croire au début…
Bref. C'est gentil, mais ce n'est pas encore un vrai grand San-Antonio, malgré les notes en bas de page, nombreuses, qui font leur apparition ici et qui se systématiseront plus tard…
Une récréation avant d'attaquer du plus épais…dans le volume et dans le texte.

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23ème épisode de San Antonio.

Ça commence fort, d'entrée, dès la première page. Antoine se réveille dans sa chambre avec une gueule de bois monumentale. Sur ce, Pinaud se pointe : il faut appeler le grand chef pour une mission urgente (le téléphone de SA est en dérangement).

Notre agent des services secrets doit se rendre en Suisse pour… tuer un bandit, rien que ça…

Là-bas il rencontre quelques nanas plus ou moins bien attentionnées à son égard… et il rencontrera aussi des durs à cuire !

La recette habituelle fonctionne une fois de plus… Tartes à l'ananas (à la nana), bourre-pifs, bisous (et plus si affinités - et affinités il y aura...), flingues et trous de balles (lol), et... happy-end…


Un très bon numéro que ce « Au suivant de ces messieurs ». J'avais deviné le dénouement probable bien avant San Antonio ! Suis-je donc plus intelligent que lui ??
Que nenni, simplement je commence à connaître la plume de M. Frédéric Dard ! :o)


A consommer sans modération.
Bonne lecture,
Bon régal !
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"San-Antonio est le maître incontesté de la métaphore." Saint-Simon

Notre Santonionet chéri est chargé par un Vieux pugnace et mal commode de rayer de la carte un faiseur d'embarras. Direction la Suisse, son ennui et ses banques.

Une incommensurable gueule de bois nous accompagne tout au long de ce polar, un poil sadique. Il faut dire que notre Trépignant en prend pour cher : empoisonné, empoissonné, empoissé, pourchassé... Dard, l'humour en berne, s'acharne avec délectation sur San-Antonio et les coups du sort pleuvent.

Menée prestissimo, cette aventure illustre parfaitement la cyclothymie de l'écrivain. Son héros y affronte seul des expériences ontologiquement perturbantes : le deuil, la mort, la trahison et la souffrance. Par la suite, on repèrera souvent cette valse-hésitation entre euphorie lubrique et dépression morbide dans l'épopée san-antonienne. Une pierre est posée !

Un épisode de bonne facture.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Nouveau record personnel de lecture d'un San Antonio : 3 jours
Nouveau vainqueur de mes San A préférés : icelui
Ça n'arrête pas du début à la fin ; si je voulais être vulgaire j'emploierais des mots un peu plus crus, des mots que pourrait utiliser Béru mais ce n'est pas le genre de la maison. A propos de Béru on n'en voit même pas la queue, juste une allusion au début à propos d'une soirée bien arrosée.
Par contre c'est la première fois dans ce 23 ème que Dard nous impose une de ses listes interminables, ici le kama-sutra personnel d'Antoine. Hélas il en abusera dans les suivants ce qui causera mon désintérêt pour son oeuvre à cause de ses interminables élucubrations. Mais c'est une autre histoire car ceci se passa dans mes années vingt. Et puis cette liste est encore modeste.
Pour résumer un excellentissime San A même si j'ai deviné la solution du mystère avant lui !
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"Au suivant de ces messieurs" est une enquête de San Antonio que j'ai trouvé bien sympathique. Elle ne fait ni partie de mes préférés, ni partie de celle que j'aime le moins. Elle m'a donné du plaisir voilà tout et c'est ce que j'attends maintenant lorsque je découvre une nouvelle enquête de notre commissaire. J'ai notamment bien apprécié le fait que San Antonio soit un peu pris au piège. Lui qui se sort de toutes les situations, je trouve ça cool que de temps en temps, il morfle un peu et qu'on le sente véritablement en danger. La recette est connue mais elle fonctionne bien ici jusqu'à son final un brin prévisible mais qui nous en donne pour notre argent.
Lien : https://mrvladdy.blogspot.co..
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San Antonio nous revient avec une 23ème aventure qui le conduira jusqu'en Suisse.
Au lendemain d'une grosse biture dont il a du mal à se remettre, San Antonio est convoqué par le Vieux (son Boss) qui le charge de se rendre illico en Suisse pour abattre un certain Vlefta qui va y débarquer par avion et risquer de griller la couverture de Mathias, un ami du Commissaire.

Arrivé en Suisse, San Antonio se fait alpaguer par une jolie pépette qui l'amène chez elle et tente de l'empoisonner. Dans le coltard, mais toujours en vie, San Antonio parvient à s'échapper et à mener sa mission à bien, non sans faire un certain barouf qui va le mettre sous les feux des projecteurs et dans le viseur de la police locale.

Le Commissaire San Antonio oeuvre encore seul dans cet opus. Pas de Pinaud, ni de Bérurier. de mauvais choix en mauvaises décisions, SanA ne va pas se faciliter la tache et va en prendre pour son compte.

Si l'intrigue n'est pas de haute volée, la courte taille du roman permet d'éviter les temps morts et d'avoir l'impression de se trouver face à un récit mouvementé.

On sera en droit d'excuser les choix du Commissaire, que l'on mettra sur le compte de la cuite, du voyage en avion, de la tentative d'empoisonnement, de la maladie... et de tous les tracas qui suivront.

Peu de personnages, un style usuel, on se trouve plutôt face à un honnête et classique San Antonio plutôt qu'à un bon voire un très bon San Antonio, mais c'est déjà pas si mal.

Au final, loin d'être le meilleur opus de la série, « Au suivant de ces messieurs » est un très court roman qui se lit vite et bien et qui offre un bon moment de lecture. Mais on attend avec impatience que l'auteur nous envoit du lourd.
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Sana se réveille avec une gueule de bois après avoir fêté la promotion de Berurier toujours en retrait depuis sa grave blessure. Ce 22eme tome le conduit pour une mission express en Suisse à Berne. J'ai beaucoup moins aimé cette histoire où le héros tombe dans des pièges gros comme une maison et réitère des erreurs commises précédemment. Il agit ici comme un débutant, on ne le reconnaît pas tout à fait.
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23ème San-Antonio, paru en 1957, un numéro assez moyen dans l'ensemble avec un voyage en Suisse pour le commissaire qui mène une enquête classique, cependant avec toujours les digressions habituelles qui font le bonheur de ses fans.
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