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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
San Antonio, épisode 14. Une offre d'emploi insolite paraît dans France Soir : une riche Londonienne cherche un chauffeur ne maîtrisant pas la langue anglaise. La patronne ayant été mêlée à des histoires d'espionnage, San Antonio est envoyé chez les Rosbifs pour occuper le poste. A lui d'en profiter pour mener à bien une mission de surveillance. le voilà parti à Londres au volant d'une Frégate (la Renault, pas le bateau) et d'une livrée élimée. La rencontre avec sa patronne se passe on ne peut mieux : c'est une très belle femme et elle permet à San Antonio de la prendre dans tous les sens. Des débuts idylliques, donc, mais très vite, la mission va se corser et le mystère se faire plus épais que le « frog » londonien.

« J'ai bien l'honneur… de vous buter » est une aventure rocambolesque en terre anglaise. San Antonio est seul pour résoudre une énigme dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue. Une mission périlleuse mais c'est sans compter sur le flair et la ténacité de notre commissaire. On y retrouve tous les ingrédients de la série : de l'argot*, des métaphores délectables, des clins d'oeil à ses collègues, notamment Simenon. C'est agréable à lire, mais j'ai trouvé le roman un peu moins savoureux que le précédent.


{* j'ai découvert que mon blaze, "renaud", signifiait en argot : reproche, étre renaud = être contrarié ou en colère)
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"J'ai bien l'honneur... de vous buter", un honnête San-Antonio. Surtout après "Deuil express" où pour la première fois, le trio infernal San-Antonio, Bérurier, Pinaud était sur le terrain.
Pas de Pinaud ici, ni de Bérurier, bien que cité quatre fois du genre "comme dirait mon copain Bérurier". Ajoutez à ça un retour sur des préoccupations liées à la fuite d'anciens nazis pour l'Amérique du Sud, on pourrait presque penser à une régression dans la série... Sauf qu'il y a le le style : l'argot gagne du terrain, les digressions fantaisistes font leur apparition, le Kama Sutra san-antoniesque se voit enrichi de pas moins de cinq position. Bref, si Paris ne s'est pas fait en un jour, un excellent S.A. mettra encore quelques années à apparaître sous la plume de Fréderic Dard. Patience.
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Et de 14 ! Je continue ma lecture des San Antonio à raison d'un ou 2 par mois.

Pour ce quatorzième numéro je suis assez mitigé. Notre enquêteur préféré prend le Ferry pour une enquête chez les « englishes ». L'enquête en elle-même est assez intéressante et bien menée. J'ai cependant trouvé les descriptions des ébats de SA avec sa première conquête en début de roman trop lourdes. Oui, je sais, ça fait partie du personnage ! lol

Autre surprise : la fin brutale de l'histoire, boum ! Rideau ! Circulez y'a rien à voir. A tel point que je suis revenu en arrière : je pensais avoir loupé des pages. Bah non, c'était bien terminé.

Sinon j'aime toujours autant, ça détend. J'ai simplement trouvé ce numéro moins réussi.
Vivement le prochain !
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14ème de la série, paru en 1955, un San-A d'un bon cru dans lequel le commissaire conduit seul l'enquête, en Angleterre, Londres précisément. il ne jacte pas l'angliche mais parvient à résoudre toujours son enquête malgré les difficultés et les morts qui se bousculent au portillon. Plaisante lecture, pas trop datée.
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Honnêtement, en commençant ma découverte des aventures du Commissaire San Antonio, j'avais peur de vite me lasser. Il faut dire aussi que lorsque l'on voit le nombre de titres dans la collection, il y a de quoi avoir le tournis. Frédéric Dard était productif le bougre ! Pourtant, en commençant "J'ai bien l'honneur de vous buter", la 14ème enquête de San Antonio, le plaisir est toujours intact et j'ai toujours hâte de lire la prochaine aventure.

Ici, ce n'est pas spécialement l'intrigue qui m'a le plus emballé jusqu'à présent. Peut être que comme notre héros, le voir au service de quelqu'un (même sous couverture ou sous les couvertures on ne sait plus), ça ramollit un peu le lecteur qui est en moi...

Mais c'était sans compter le style de Frédéric Dard qui fait toujours son effet. Quatorzième enquête et le coco parvient toujours à me faire sourire à chaque pages. Chaque phrase est une punchline, chaque réplique est un uppercut qui vient rythmé le récit et me mettre la banane.

Alors oui, c'est du San Antonio. Ca ne fait pas dans la dentelle et il est bon de remettre ça dans son contexte car il y a de quoi froisser la bien pensance de notre époque. Je peux d'ailleurs parfaitement comprendre que l'on aime pas ce genre de délire mais pour ma part, je trouve ça bien fun. Ca ne se prend pas au sérieux et en même temps il y a une intelligence dans l'écriture, dans la façon de réinventer le français, de créer un langage populaire que j'ai envie de dire chapeau.

Les pensées de San Antonio font qu'on s'éloigne un peu parfois du récit, le final ne m'a pas forcément emballé mais pourtant, je suis resté accroché jusqu'au bout de ce "J'ai bien l'honneur de vous buter". C'est pas l'enquête qui me marquera le plus mais après 14 livres, j'ai quand même toujours autant envie de découvrir les autres ce qui est plutôt une bonne chose.
Lien : https://mrvladdy.blogspot.co..
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14ème roman de San-Antonio publié en 1955 (dépôt légal 1ème trimestre 1955).
L'histoire se déroule en juillet 1954 en Grande-Bretagne pendant environ 2 semaines.

Il s'agit de sa deuxième mission en Grande-Bretagne : son chef a lu dans un quotidien qu'une anglaise recherche un chauffeur français ne parlant pas anglais. Intrigué par cette annonce, il demande à San-Antonio de jouer le rôle du chauffeur.

Intrigue moyenne avec quelques incohérence, San-Antonio opère de nouveau en solo.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- poids : environ 84 kg
- ne parle toujours pas anglais
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