AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 63 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au début du roman, nous sommes sur une note un peu triste, car SAN-A n'arrive pas à oublier une femme « aux roberts bien remontés, et un contre-poids à bascule à faire rêver un général de brigade » (que poétiquement ces choses-là sont dites !) de plus, il pleut sans arrêt ; faut dire que nous sommes en Angleterre.
Mais rapidement notre héros va être chargé d'une mission, dont il va certainement s'acquitter, vu ses états de service…
Commenter  J’apprécie          120
Voici encore quelques années, je n'avais jamais dévoré la prose de Frédéric Dard pas plus que fait une réelle connaissance de son personnage mythique, le commissaire San Antonio.

Pourtant, adepte inconditionnel du polar, de l'humour, et, pourquoi pas, de l'argot, ainsi que de la littérature populaire, cette série s'adressait, semblait-il, tout particulièrement à moi.

C'est la raison pour laquelle je décidais à l'époque de découvrir la série, lentement mais sûrement, dans l'ordre chronologique de publication.

En début d'année, je venais de déguster la 33e enquête (parfois j'enchaîne quelques titres, souvent je les espace de plusieurs mois, je n'ai pas que San Antonio à découvrir).

Aussi fus-je surpris, récemment, en lisant une critique sur « J'ai bien l'honneur de vous buter » le 14e épisode de la série.

Effectivement, ce livre ne me disait rien alors que j'étais censé l'avoir lu.

Et bien non, j'avais dû le sauter.

J'ai donc, à rebours, réparé cette omission.

L'attention du patron de San Antonio a été attirée par une annonce proposant un emploi de chauffeur à un Français ne parlant pas l'anglais pour une riche Londonienne. Comme celle-ci est soupçonnée de tremper dans l'espionnage, le boss a décidé de faire en sorte que San Antonio soit embauché. Cela tombe bien, il sait conduire et ne cause pas la langue de Shakespeare.

San Antonio débarque donc à Londres, avec une voiture achetée tout spécialement en France et fait la connaissance de la Roumaine Elia Filesco, sa patronne, ainsi que de Gloria, sa soubrette et Kathy la cuisinière.

Un soir, Elia lui demande de l'amener dans les quartiers crasseux de la ville et elle s'engouffre dans une maison miteuse. Des heures passent, Elia n'étant pas sortie, San Antonio décide de pénétrer dans la demeure. Quelle surprise de constater que l'intérieur est digne d'un palace, mais surtout qu'Elia a disparu…

C'est assez étrange comme voyage que ce retour dans le passé de San Antonio (passé pour qui a lu les vingt épisodes suivants) tant cette période est charnière dans la série puisque Frédéric Dard est en train d'affirmer sa plume et vient tout juste de composer son Trium Vira dans le précédent épisode « Deuil de miel », 13e du nom.

Effectivement, quand on s'est accoutumé aux deux joyeux lurons que sont Béruriers et Pinaud, il est alors difficile de se souvenir qu'au début de la série ils étaient inexistants ou que trop peu cernés.

Dans le 13e, Pinaud apparaissait pour la première fois et Bérurier n'était pas encore LE Bérurier.

Pourtant, la lecture est plaisante grâce à un récit rythmé et rocambolesque dans lequel San Antonio va donner de sa personne dans tous les sens du terme.

Si Bérurier est absent de l'histoire, San Antonio le cite quelques fois, dénotant le désir de l'auteur d'en faire un personnage récurrent de la série.

Un retour en arrière signifie également que San Antonio revient dans le monde de l'espionnage. C'est le cas dans cette histoire sur fond d'espionnage, donc, et d'anciens nazis.

Si le style de Frédéric Dard n'est pas encore totalement affirmé, que les grandes envolées sont encore rares et sages, si les apartés sont quasi absents et les jeux de mots sur les noms également, le roman n'en demeure pas moins agréable à lire (mais c'est le cas depuis le début).

Il faut dire que l'histoire est assez rocambolesque, que San Antonio va sévèrement déguster, que les morts vont s'empiler sans laisser le lecteur ni le commissaire le temps de respirer.

Au final, un bon épisode (probablement meilleur quand on a pas encore lu les suivants), sans temps mort se reposant sur une intrigue certes un peu rocambolesque, mais pas déplaisante.
Commenter  J’apprécie          120
Dans la réédition de 1965, il y a eu manifestement réécriture:
témoins la DS qui a remplacé la Frégate (mais la substitution a été omise une fois) et quelques autres anachronismes flagrants pour 1954: les "films avec Belmondo" et le président "Pomme- Pie XII" (celui-là reste encore de la prescience en 1965).
Ces ravalements sont-ils le fait de Frédéric Dard lui-même ?
Et derrière les anachronismes évidents, quels autres ajustements, mineurs ou significatifs ?? Seuls les heureux possesseurs de l'édition originale pourraient jouer au" jeu des sept erreurs".
Commenter  J’apprécie          10
Sana aime bien l'Angleterre. Après s'y être caché quelques temps pendant la guerre, il y retourne pour une mission fort intéressante dans Sérénade pour une souris défunte. Mais voilà, après quelques aventures mouvementées et un petit coup de mélancolie, son patron l'y envoie à nouveau. Cette fois, ce ne sera pas en curé mais en chauffeur au volant d'une frégate qu'il traversera le Channel.
L'action se déroule en 1954, à Londres et Ealling principalement au service d'une riche héritière. A peine arrivé, San Antonio ne perd pas de temps et met vite le doigt dans un dangereux engrenage...
Un 14ème tome assez court qui se lit très rapidement.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (165) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}