Si les merlans commencent à faire des poissons d'Avril, où allons nous ?
(...) j’ai un bon principe qui est celui des hommes d’action et des incapables : ne jamais penser à plus tard ! Seul compte le présent ; oui, le beau présent qui est l’unique bien des vivants ; le présent chaud, frénétique, réel.
Aujourd'hui, l'existence ressemble à la hure de Bérurier. Y a des jours où l'on se demande à quoi elle sert.
« Le fait de louer ses places de train lorsqu’on mijote un grand parcours offre un gros avantage : celui de vous assurer de la place assise, mais il présente par ailleurs l’inconvénient majeur de vous empêcher de choisir vos compagnons de voyage. »
Les pensées ont du mal à traverser son cuir. C'est pas du tout le genre intellectuel d'avant-garde, je vous l'annonce.(...) Quand on le bigle bien, on admet sans plus hésiter que l'homme descend du singe.
Curieux, comme l’individu est mauvais. Il a toujours un peu de bile dans un coin de la bouche, et un peu de fiel dans l’autre. L’homme a besoin du mal. C’est pour lui une sorte d’organe essentiel. Peut-être qu’après tout c’est mieux ainsi. Peut-être que le mal n’est pas un mal ? Si nous étions parfaits, nous ne supporterions pas la précarité de notre condition ! Tandis qu’en étant pourris de mesquineries, les mocheries de l’existence sont moins apparentes. Nous sommes à leur mesure, en somme. Et puis, dites, entre nous et un kilo de haricots secs, ce qu’on pourrait se faire tartir si on était tous des saints ! Vous nous voyez jouer au jeu de grâce avec nos auréoles ? À votre sainteté, les gars !
Comme disait un veau ami de Bérurier : « On ne peut pas paître et avoir tété ! »
Comme dirait un de mes amis vénitiens, c'est une lagune qu'on va combler !
Comme disait un veau, ami de Bérurier : "On ne peut pas paître et avoir tété."
Le silence qui m'environne est épais comme les traits d'esprit d'un coiffeur